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Vivadour poursuit son développement "du végétal à  l'animal"

Le groupe coopératif gersois Vivadour poursuit la structuration de ses filières animales, avec le secteur bovin. Il développe par ailleurs sa production de volailles label et standard.

file-Le groupe coopératif Vivadour recherche des gaveurs et producteurs de poulets, afin de renouveler ses producteurs et développer la production. © Le Sillon
Le groupe coopératif Vivadour recherche des gaveurs et producteurs de poulets, afin de renouveler ses producteurs et développer la production. © Le Sillon
L'assemblée générale des filières animales (volailles, palmipèdes, bovins) de la coopérative Vivadour s'est tenue le vendredi 18 novembre à  Mirande dans le Gers. Mille adhérents sont engagés dans ces filières pour un chiffre d'affaires totalisant 120 millions d'euros. Toutes les productions sont en phase de développement. La filière foie gras produit plus de 2 millions de canards gras avec, comme principal acheteur, la société Delpeyrat dont Vivadour est actionnaire. Afin de compenser les prévisibles cessions d'activité lors du passage obligatoire au logement collectif en 2016, la filière recherche de nouveaux gaveurs. Le projet poulet végétal malmené Au niveau des filières volailles, la création de Fermiers du Sud-Ouest fin 2010 a constitué une avancée décisive dans la structuration de la filière volaille du Sud Ouest. Le plan de développement de la filière passe par la construction de 60 bàtiments de 400 m² d'ici 2013 afin d'augmenter la production annuelle actuelle de 3.6 millions de volailles label rouge. Concernant la production de poulet 100 % végétal, cette assemblée fut l'occasion d'un soutien marqué des adhérents et des invités au plan de développement mis en place par la coopérative. Le président Christophe Terrain a rappelé l'engagement de la coopérative à  livrer 5 millions de poulets standards à  l'abattoir de Condom, afin de répondre aux besoins commerciaux, tout en relocalisant la production et en assurant la pérennité des outils d'abattage gersois. Or, en 10 ans, aucun producteur parti à  la retraite dans cette production n'a été remplacé. Ainsi, Vivadour ne produit plus à  ce jour que 2,5 millions de poulets standards, soit 50 % de moins qu'il y a 10 ans. Pourtant, ce plan de développement est contesté par des opposants particulièrement virulents. « La coopérative ne peut que constater que la cohabitation entre des nouveaux habitants des zones rurales (qui ont vécu en ville la majeure partie de leur existence) et un monde agricole dynamique, qui développe, qui crée de la richesse et de l'emploi en respectant l'environnement est désormais de plus en plus complexe » a regretté le président de la coopérative. Mise en place d'une filière bovine Après avoir réalisé la structuration des filières palmipèdes et volailles, Vivadour entreprend la mise en place d'une filière bovine. La décision majeure prise en 2011 sur cette production a été le développement de l'engraissement des broutards par les adhérents, avec une ration sèche fournie par Sud-Ouest Aliment. Plus de 1.500 places ont été créées en 8 mois et une contractualisation sérieuse prenant en compte la notion de filière est désormais établie avec la société Bigard SA à  Castres. Cette dernière garantit un prix d'aliments et de reprises durant la période d'engraissement. Au cours de l'exercice, 85.000 tonnes d'aliment auront été consommées par les adhérents des filières animales de Vivadour soit un débouché de plus de 70.000 tonnes pour les céréaliers de la région. Le slogan « du végétal à  l'animal » prend ainsi toute sa dimension au sein des productions animales de Vivadour.Dominique Maurel Des chiffres clésVivadour intervient sur le Gers et sa périphérie. Les productions sur cette zone sont basées sur le triptyque céréales, viticulture et élevage.
En quelques années, la coopérative aura entrepris la structuration des filières volailles, palmipèdes et bovines. ce périmètre pèse aujourd'hui 120 millions de chiffres d'affaires et concerne plus de 1.000 adhérents :
- 6,3 millions de volailles, dont 3,3 millions Label Rouge et 2,5 millions de volailles standards.
- 2,3 millions de canetons mulards mis en élevage.
- 10.000 bovins
L'objectif majeur recherché dans les partenariats réalisés est de permettre aux adhérents de sécuriser le revenu.
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