Il est clair que les effectifs de certains cheptels ne permettent plus un suivi individualisé des vaches. Cette situation est renforcée par les attentes des éleveurs en matière de temps de travail. Dans ce contexte, le monitoring a une carte à jouer. En effet, se faire aider d'outils de surveillance apparaît comme une pratique sécurisante.
Désormais, des systèmes basés sur la mise en oeuvre de capteurs sont capables de fournir des informations multiples, continues et objectives. Gràce à eux, les éleveurs peuvent passer moins de temps au suivi du troupeau dans sa globalité et se concentrer davantage sur la gestion des vaches nécessitant une attention particulière.
Surveiller à partir de paramètres biologiques
Parmi les différents produits présents sur le marché, certains se basent sur le contrôle de facteurs comportementaux. Ils concernent par exemple la gestion de l'alimentation ou de la reproduction, des capteurs étant chargé de mesurer l'activité de l'animal ou sa rumination. D'autres modèles ont recours à l'évaluation de paramètres biologiques, ou zootechniques. C'est le cas du système Herd Navigatorâ„¢, mis au point par la société DeLaval, qui se base sur des analyses de lait réalisées directement au sein de l'exploitation.
Installé en parallèle à une salle de traite ou un robot, ce concept s'appuie sur l'évaluation de la composition du lait pour détecter les chaleurs ainsi que les troubles de santé. Ainsi, l'éleveur peut généralement intervenir avant que les dérèglements métaboliques ne se traduisent par une perte de production laitière.
«Cet outil permet d'abord la gestion précoce des mammites, explique Éric Pédelabat, responsable commercial au sein des établissements Thion. Son principal objectif reste le gain de longévité au niveau de la carrière des vaches. La partie reproduction, avec le dosage de la progestérone dans le lait, s'avère aussi particulièrement efficace. Les éleveurs peuvent se libérer de la surveillance des chaleurs alors qu'il s'agit d'une tàche très astreignante».
Avec les différents éléments évalués, le système va encore plus loin. Il est en mesure de calculer une probabilité de réussite de l'insémination. Une telle information s'avère précieuse en vue du choix des accouplements. «Cet investissement peut être facilement amorti en diminuant les charges de reproduction et en abaissant le taux de renouvellement», conclut le responsable commercial.
F. Brèthes
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