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Végétaelis face au rayonnement des solutions en photovoltaïque

Pour aborder le volet énergie verte dont fait partie le photovoltaïque, l’équipe Soltéa sera présente au salon Végétaelis.

Face au contexte et à la réglementation, les projets d’unités photovoltaïques apparaissent aujourd’hui très opportuns. Ce volet sera au cœur des thématiques abordées lors de Végétaelis, le salon du végétal et de l’innovation.
© Soltea

Notre dossier spécial sur le salon Végétaelis

 

Si le conflit ukrainien a rappelé l’impérieuse nécessité de tendre vers la souveraineté alimentaire, il a également révélé l’importance de l’indépendance énergétique… La question de sa production en France est revenue au centre des discussions. Et face à la controverse liée aux énergies nucléaires, les énergies vertes — la méthanisation et le photovoltaïque par exemple — ne cesse de gagner du terrain.

Dans cette période de changements, l’entreprise locale Soltéa entrevoit de belles perspectives. Basée à Bidart au Pays basque depuis plus d’une vingtaine d’années, cette structure s’est imposée au fil des années et des chantiers comme un acteur incontournable du secteur du photovoltaïque dans le bassin de l’Adour. Si Soltéa n’avait pas anticipé le malheureux conflit qui se déroule aujourd’hui en Ukraine, principale source de cette inflation généralisée des prix des énergies, l’entreprise se doutait d’une hausse significative à venir des coûts. «Disons que l’on ne s’attendait pas à ce niveau-là mais on était conscient que le prix n’allait faire qu’augmenter : on le voyait dans les pays voisins, avec le démantèlement des centrales nucléaires. Ce qui se passe aujourd’hui, on s’y préparait depuis plus de 5 ans en s’intéressant à des sujets comme la gestion de l’énergie, l’autoconsommation…», confie Julien Latour, le responsable commercial.

Tous les feux sont au vert

Si la conjoncture apparaît propice à l’investissement dans cette voie, la réglementation l’est aussi. Pour Julien Latour, la politique actuelle menée autour des unités photovoltaïques favorise le développement de nouveaux projets. À commencer par «l’extension du seuil de la taille des centrales que l’on peut construire» ou encore «l’augmentation des tarifs de rachat de l’électricité», des mesures qui viennent résolument conforter les activités des acteurs du photovoltaïque. «Mais il y a aussi tout ce qu’il se passe au niveau des raccordements électriques, souligne le spécialiste. Je pense que l’ensemble des acteurs agricoles a réellement pris conscience des enjeux et des liens qu’il existe entre agriculture et énergie et sa gestion.»

Face à cet écosystème en pleine évolution et cette nouvelle dynamique, la tenue du salon Végétaelis tombe à point nommé. «C’est pour nous un excellent projet d’avoir lancé ce salon différent, par son contenu, qui permettra d’aborder toutes ces thématiques en présence d’experts, note Julien Latour. Nous voyons Végétaelis comme le moyen de nouer de nouveaux contacts et de faire évoluer le sujet du photovoltaïque localement aux côtés des acteurs présents dans le bassin de l’Adour.»

Se poser les bonnes questions

Pour l’équipe Soltéa, déjà à l’initiative de nombreuses journées portes ouvertes destinées à faire découvrir différents types de projets, Végétaelis sera l’occasion de répondre aux innombrables interrogations qui émanent des fermes. «Notre rôle consiste à proposer l’ensemble des solutions envisageables en mettant l’accent sur la gestion de l’énergie», commente Julien Latour.

D’ailleurs, c’est par cette approche que chaque entretien démarre entre les collaborateurs Soltéa et les agriculteurs. À chaque sollicitation, leur première question consiste à connaître les besoins et les attentes de ces derniers. «C’est notre point de départ. Nous lui demandons s’il a besoin d’un bâtiment ou s’il est, simplement, en quête d’économie d’énergie. Après, il faut prioriser en fonction des exigences réelles et des capacités d’investissements. Il ne faut pas aller au-delà de ce dont on a besoin et ne pas vouloir faire absolument plus gros parce que ça paraît plus rentable.» Poser les bonnes questions aux bonnes personnes : voilà le rôle du salon Végétaelis, organisé les 24 et 25 novembre prochains à Pau.

B. Ducasse

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