Aller au contenu principal

L'observatoire des prix fera-t-il toute la lumière?

Pourquoi les prix du porc s'effondrent-ils chez les agriculteurs sans qu'ils ne bougent au détail : voilà , par exemple, une des explications qui sera demandée à  l'observatoire de la formation des prix et des marges dont le président, Philippe Chalmin, a été présenté le 12 octobre par Bruno Le Maire.

Universitaire, enseignant à  Paris-Dauphine, Philippe Chalmin est bien connu du monde agricole. Cette forte personnalité est un des meilleurs connaisseurs des marchés mondiaux de matières premières. Maître d'oeuvre d'un ouvrage annuel qui fait référence, «Cyclope », il intervient fréquemment dans les assemblées générales et colloques des filières agroalimentaires. Ambition et limite C'est de Philippe Chamin que dépendra sans doute l'efficacité de cet observatoire des prix et des marges. En « l'installant » en tant que président, le ministre de l'agriculture, accompagné du secrétaire d'État au commerce Hervé Novelli, a défini l'ambition et les limites de l'observatoire. L'ambition : « mettre de la transparence » dans la formation des prix et contribuer « à  ce qu'on ne demande pas au paysan d'assumer seul la hausse des charges de production », comme c'est le cas en ce moment.  Priorité est donnée à  l'analyse des produits animaux. Les limites : le comité de suivi de cet observatoire, composé de consommateurs, industriels, commerçants, paysans et fonctionnaires n'a pas pour tàche de proposer des modifications législatives et réglementaires. Il n'a pas non plus de services propres et devra travailler avec ceux de l'administration (FranceAgriMer, DGCCRF ; ministère de l'agriculture). Transparence et confiance « L'objectif est de faire en sorte que l'on travaille dans la transparence et la confiance », annonce Philippe Chalmin. « On connaît bien les prix agricoles, on connaît bien les prix alimentaires ; ce qui se passe entre les deux est beaucoup moins clair » explique cet enseignant. Philippe Chalmin devra réaliser chaque année un rapport au parlement et pourra à  cette occasion émettre quelques suggestions. Elles seront sans doute reçues avec scepticisme par le ministère de l'économie. On dit Bercy plutôt défavorable à  l'idée de cet observatoire. Car s'il s'agit de mieux faire coller les prix alimentaires à  la production, cela veut dire à  la hausse comme à  la baisse.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

L'Agenda de votre semaine

Réunion d'informations, sortie culturelle, conférence débat, portes ouvertes : retrouvez tous les événements  organisés…

Fête du 1er mai, le bassin de l’Adour met à l’honneur les produits du terroir

Dans les Landes, la Fête de l’asperge revient à Pontonx-sur-l’Adour. De nombreuses animations sont au menu de cette 28e…

Montaner : la Fête de l’Histoire investit le centre du village

Plusieurs spectacles professionnels sont au programme de cette édition nouvelle formule qui se déroule le week-end du 19 avril…

La Doctorante dans un verger de Kiwi en Nouvelle-Zélande
Kiwi : le dépérissement lié aux excès d’eau et à la structure du sol

Un travail de recherche, conduit par l’agronome Marianne Avignon, permet de mieux comprendre les mécanismes de ce phénomène…

L’Agneau de lait des Pyrénées IGP face à la conjoncture

L’agneau connaît une hausse nationale de consommation à la période pascale. La filière agneau de lait des Pyrénées IGP label…

Aydie : création d’un collectif pour la RD 317

Une réunion publique pour la réhabilitation de la route se tient ce samedi 10 mai à 10 h 00, au foyer du village.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon