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Jambon de Bayonne : deux premières entreprises reçoivent leur agrément RSE

En s’engageant dans la démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), le consortium du Jambon de Bayonne souhaite valoriser le travail des acteurs amont et aval et apporter de nouvelles garanties de qualité aux consommateurs. Sanders-Euralis et les Salaisons de l’Adour sont les deux premières entreprises de la filière à être agréées RSE.

file-Le duo de président et vice-président du Consortium du Jambon de Bayonne, Pierre Harambat et Pierre Moureu, ont remis le diplôme RSE aux dirigeants des Salaisons de l’Adour et de Sandres-Euralis.
Le duo de président et vice-président du Consortium du Jambon de Bayonne, Pierre Harambat et Pierre Moureu, ont remis le diplôme RSE aux dirigeants des Salaisons de l’Adour et de Sandres-Euralis.

Dans une société en quête permanente de valeur et de traçabilité, le Jambon de Bayonne souhaite résolument apporter à ses clients de nouveaux gages. Si la caractéristique gustative de ses produits reste la priorité, la filière veut, aujourd’hui, également faire valoir la qualité de production mise en place par ses acteurs, que ce soit au niveau de la sécurité sanitaire, du bien-être animal ou encore de leur contribution au développement économique et social des territoires.

Pour être en phase avec ces nouvelles préoccupations, le Consortium du Jambon de Bayonne s’est engagé dans la démarche volontariste RSE (responsabilité sociétale des entreprises). Il est devenu ainsi la première organisation collective agroalimentaire à se lancer dans cette approche.
Le label RSE s’appuie sur un ensemble de bonnes pratiques mises en place par les entreprises qui respecte les principes du développement durable en préservant les ressources naturelles, en garantissant le bien-être animal et en assurant une bonne qualité de vie au travail pour l’ensemble des femmes et des hommes de la filière. Tout en contribuant au développement local et en assurant aux consommateurs un produit sain et de qualité, du porcelet au jambon.

Jeudi 26 novembre, à Arzacq, le président du Consortium Pierre Harambat a remis les deux premiers diplômes RSE aux entreprises Sanders-Euralis et les Salaisons de l’Adour, deux sociétés nouvellement labellisées. Ce fut l’occasion de revenir sur leurs convictions autour de l’obtention de cet agrément.

Qualité l’emporte sur la quantité

Jean Ronan Phalip est à la tête des Salaisons de l’Adour. Cette entreprise familiale basée à Louey, dans les Hautes-Pyrénées, transforme et affine des Jambons de Bayonne et de Porc Noir de Bigorre pour une production d’environ 2.200 pièces par semaine. Chez les Phalip, les réflexions autour du RSE se sont posées il y a une dizaine d’années, alors que l’entreprise était à un tournant. «Soit on agrandissait notre structure pour produire davantage, soit on misait toujours plus sur le qualitatif en restant comme on était», explique Jean Ronan Phalip. Les salaisonniers ont finalement opté pour la deuxième solution en décidant de produire «en plus du Jambon de Bayonne standard, du bio mais aussi du jambon de porcs plein air avec un affinage plus long.»

Au-delà de cette diversification, la famille d’affineur va entreprendre une large refonte technique de ses process dans le but, notamment, de limiter sa consommation d’énergie : elle parviendra, entre autres, à remplacer le gaz par de l’électricité. Après un investissement à hauteur de 1,5 million d’euros, «soutenu financièrement par l’État», les Salaisons de l’Adour sont, désormais, certifiés RSE. Une fierté pour cette entreprise familiale. «Aujourd’hui, nous sommes confiants pour l’avenir», lâche, plein d’optimisme, l’entrepreneur.

Démarche collective

Avec la structuration de sa filière de protéine locale et son unité de trituration pour valoriser les graines de soja issues de l’engagement de près de 750 producteurs, l’entreprise Sanders-Euralis a aussi reçu le label RSE. «Cette recherche de sens et d’économie vertueuse est le fondement de ce RSE. De la réalisation de nos céréales, à notre ancrage territorial jusqu’à la distribution, cette démarche nous a fait progresser», commente Michel Vernet, représentant de l’entreprise d’aliments.

Aujourd’hui, trois autres établissements de la filière sont sur le point d’obtenir l’agrément. Pour Pierre Harambat, c’est une vraie satisfaction. «Nous souhaitons réellement que tous les acteurs s’engagent dans cette démarche collective», conclut le président du Consortium.

B. Ducasse

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