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Une recharge hivernale des eaux souterraines insuffisante

Le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) a présenté l’état des nappes souterraines au 1er avril : 54% présentent des niveaux inférieurs à la moyenne, avec une recharge hivernale incomplète pour cette période de l’année. La vigilance sera de mise si les pluies de printemps ne sont pas observées.

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Face au temps sec et froid, la situation préoccupe de nombreux agriculteurs

Au 1er avril 2017, seules 46% des nappes d’eaux souterraines affichent un niveau égal ou supérieur à la moyenne, a indiqué le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), le 20 avril. Si ce niveau atteignait 76% l’an dernier, on note cependant que la proportion de points orientés à la baisse est moindre cette année (18% contre 23% en 2016), mais la recharge hivernale des nappes est moins conséquente qu’en 2014, 2015 et 2016.

Ainsi, 7% des niveaux sont hauts ou très hauts, 15% modérément hauts, 24% autour de la moyenne, 34% modérément bas, et 20% sont bas ou très bas, indique le BRGM. Des pluies de printemps abondantes seront donc nécessaires pour la végétation et pour éviter aux agriculteurs de puiser trop dans les nappes.

Mai et juin combleront-ils le retard?

Faut-il pour autant s’inquiéter? Les niveaux sont en tout cas loin d’être aussi faibles qu’en 2012, précise le BRGM : 11% seulement étaient supérieurs ou égaux à la moyenne à la même date. Et des pluies abondantes en mai et juin avaient finalement préservé les cultures de la sécheresse.

Aujourd’hui, localement, des points comme la Beauce centrale ou la région lyonnaise présentent des nappes à un niveau supérieur à la moyenne. Pour autant, des zones comme la Bretagne, le Massif central, une partie du bassin aquitain ou de Champagne Ardennes nécessitent une certaine vigilance. Des arrêtés ont d’ailleurs été pris, notamment dans les Côtes d’Armor et en Ille-et-Vilaine, pour porter une attention accrue à l’utilisation des eaux de surface.

Vers des données en temps réel

Pour rendre plus accessibles et plus opérationnelles les données sur les niveaux des points aux différents publics concernés, le BRGM travaille à une diffusion plus immédiate des données de mesure des nappes. Il envisage une mise à disposition quotidienne de ces données à l’ensemble de son réseau d’ici 2018, et ambitionne également de prédire, à moyen terme, l’état des nappes, à l’exemple de la météo.

Si la diffusion journalière de données brutes est possible, leur valorisation pour une utilisation plus fiable prend encore plusieurs jours. Le bureau de recherches travaille actuellement sur un projet de “MétéEau” des nappes, pour prévoir l’évolution des nappes superficielles sur des durées allant d’une dizaine de jours à une saison, et même à des projections sur plusieurs décennies. Ce travail est pour l’instant initié sur six bassins.

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