Aller au contenu principal

Un projet de fonds de solidarité céréaliers-éleveurs

un plan d'action intégrant la création d'un Fonds de solidarité structurel céréaliers-éleveurs. Ce fonds pourrait représenter un budget d'environ 100 millions d'euros, collectés par une cotisation volontaire des producteurs de grains (blé, mais) axée sur la tonne récoltée.

L'annonce devait être faite le 11 septembre, au matin de la visite de François Hollande au salon Space de Rennes. Mais c'est dès le 30 août que les céréaliers ont lancé l'idée, via notamment un communiqué des associations de producteurs de blé (AGPB) et de mais (AGPM); Une aide à  la modernisation et à  la productivité
L'utilisation ? Pas une aide conjoncturelle passagère distribuée aux éleveurs mais le financement d'aide à  la modernisation et à  la productivité des élevages (bovins viande et lait, porcs, volailles). Il pourrait s'agir, indique-t-on chez Orama (organisation des producteurs de grandes cultures), de contribuer au financement d'outils de méthanisation, de production photovoltaique, mais aussi de modernisation des bàtiments d'élevage ou d'autres actions structurantes pour étoffer la compétitivité des élevages. Des discussions vont être engagées avec les organisations d'éleveurs afin d'en définir les modalités et les objectifs. Ce fonds s'inscrit dans la proposition d'un plan plus large de développement de la production de grains. Les céréaliers veulent que l'ambition de produire plus soit clairement affirmée par les pouvoirs publics et notamment par le Président de la République. Ils assument le fait qu'il faut produire avec un impact environnemental moindre mais cela ne doit pas handicaper « une agriculture de production » selon le terme de Pierre-Olivier Drège, directeur général de Céréaliers de France, terme que les producteurs souhaiteraient voir réaffirmé par l'État. Les céréaliers s'affirment, par la même occasion, partisans d'une politique contractuelle « qui lisse les fluctuations excessives du marché, sur la base de l'accord du 15 juin 2011 passé entre céréaliers, organismes stockeurs, fabricants d'aliments et éleveurs ». Une affirmation qui pourrait permettre de relancer des contrats qui n'ont pas encore eu beaucoup de succès entre les filières.
Autre dimension de ce plan proposé, l'assouplissement des conditions d'utilisation de l'auto-assurance que constitue la dotation pour aléas (trop handicapée par des contraintes administratives). Quant aux exigences environnementales, il n'est pas question de s'y opposer mais ces contraintes doivent être « moins punitives » et « plus volontaires et contractuelles ». Exemple : éviter de systématiser les plafonds d'utilisation des engrais quelles que soient les conditions climatiques. Enfin, selon l'AGPB et l'AGPM, la future réforme de la PAC ne doit pas être l'occasion de prélèvements multiples avec comme conséquence de créer des distorsions de concurrence avec un pays comme l'Allemagne par exemple. Réactions
L'initiative des céréaliers a suscité des réactions plutôt positives dans le syndicalisme majoritaire. « C'est évidemment une mesure qui va dans le bon sens », a déclaré Jean-Michel Serres, président de la Fédération nationale porcine (FNP).
« On ne peut que s'en féliciter », a confirmé Pierre Chevalier, président de la fédération nationale bovine (FNB).
Un avis partagé par Michel Prugue, président de la Confédération française de l'aviculture (CFA), qui estime que cela « peut être une bonne chose ». La FNPL s'est « félicitée de cette prise de conscience, du secteur des grandes cultures, des difficultés rencontrées par les éleveurs ».
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

L'Agenda de votre semaine

Réunion d'informations, sortie culturelle, conférence débat, portes ouvertes : retrouvez tous les événements  organisés…

Fête du 1er mai, le bassin de l’Adour met à l’honneur les produits du terroir

Dans les Landes, la Fête de l’asperge revient à Pontonx-sur-l’Adour. De nombreuses animations sont au menu de cette 28e…

Montaner : la Fête de l’Histoire investit le centre du village

Plusieurs spectacles professionnels sont au programme de cette édition nouvelle formule qui se déroule le week-end du 19 avril…

La Doctorante dans un verger de Kiwi en Nouvelle-Zélande
Kiwi : le dépérissement lié aux excès d’eau et à la structure du sol

Un travail de recherche, conduit par l’agronome Marianne Avignon, permet de mieux comprendre les mécanismes de ce phénomène…

L’Agneau de lait des Pyrénées IGP face à la conjoncture

L’agneau connaît une hausse nationale de consommation à la période pascale. La filière agneau de lait des Pyrénées IGP label…

La formation apicole prend son envol

Depuis janvier, onze apprenants se sont lancés dans le certificat de spécialisation proposé par la MFR d’Aire-sur-l’Adour avec…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon