Un partenariat sur les rails
L'Adefa, la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques et le Pôle Emploi se rapprochent afin de développer la promotion des métiers agricoles.
C'est dans le cadre de la foire de Pau que l'Association départementale pour l'emploi et la formation en agriculture (Adefa), la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques et l'antenne Pôle Emploi du département ont officialisé leur rapprochement, le mardi 11 septembre dernier. À cette occasion, les présidents des trois structures ont signé une convention de partenariat.
Plusieurs niveaux d'action
Bien entendu, c'est l'emploi en agriculture qui est au coeur de cette démarche. Concrètement, les signataires entendent mettre en place une série de mesures pour faciliter l'accès des demandeurs d'emploi à ce secteur d'activité, mais aussi satisfaire les besoins en recrutement des entreprises agricoles. Pour cela, la convention initie une série de mesures.
« On sait que l'agriculture aura besoin de bras, mais aussi de têtes », constate Henri Bies-Péré, président de l'Adefa. Pourtant, ce débouché n'est pas toujours considéré à sa juste valeur. Certes l'agriculture recrute, mais elle a encore beaucoup de mal à trouver des candidats. Une grande majorité de demandeurs d'emploi estime, à tort, que le monde agricole n'embauche pas. De plus, ils méconnaissent les types de postes disponibles.
Dotées de rôles complémentaires, les trois structures affichent une volonté d'oeuvrer main dans la main. En mobilisant leurs équipes respectives, elles entendent ainsi offrir un service toujours plus efficient. Pour Thierry Lescure, directeur territorial du Pôle Emploi, cette nouvelle démarche répond à la volonté de « se rapprocher des acteurs économiques » mais aussi « développer des contacts au sein des différents secteurs d'activité ».
En pratique, le partenariat se décline à plusieurs niveaux. « Il s'agit de satisfaire les besoins des employeurs, mais aussi faciliter les démarches des chercheurs d'emploi », indique Jean-Michel Anxolabéhère, président de la chambre d'agriculture. La promotion des emplois du secteur agricole est le premier objectif. À cet égard, de nombreuses actions pédagogiques vont être développées. Le deuxième axe consiste à fiabiliser les besoins en recrutement. À ce titre, la collaboration entre le Pôle Emploi et la bourse de l'emploi, conduite par l'Adefa, va être renforcée. Un moyen d'optimiser la relation entre les offres et les demandes. Les agences Pôle Emploi de Mourenx, Oloron-Sainte-Marie et Biarritz vont être plus particulièrement concernées par la réception et le traitement des offres.
L'insertion et la professionnalisation des demandeurs d'emploi constituent un autre niveau d'action. Cela passe, par exemple, par la promotion des dispositifs de formation pour les métiers agricoles, à l'image du dispositif Adema (Accès des demandeurs d'emploi aux métiers agricoles). « Il s'agit de mettre les personnes dans les meilleures conditions pour pouvoir travailler en agriculture », commente Henri Bies-Péré.
Pour le président de l'Adefa, qui tenait son assemblée générale en amont de la signature, ce rapprochement doit aussi permettre de relancer la réflexion autour de la formation d'un guichet unique. Cet outil permettrait la mise en place d'un contact unique pour accueillir, informer et orienter les demandeurs. Malgré le travail entamé, « le dossier n'a malheureusement pas encore abouti », déplore M. Bies-Péré. Il invite les partenaires à « remettre le métier sur l'ouvrage Désormais, toutes les conditions sont réunies pour avancer ». Fabien Brèthes
Bien entendu, c'est l'emploi en agriculture qui est au coeur de cette démarche. Concrètement, les signataires entendent mettre en place une série de mesures pour faciliter l'accès des demandeurs d'emploi à ce secteur d'activité, mais aussi satisfaire les besoins en recrutement des entreprises agricoles. Pour cela, la convention initie une série de mesures.
« On sait que l'agriculture aura besoin de bras, mais aussi de têtes », constate Henri Bies-Péré, président de l'Adefa. Pourtant, ce débouché n'est pas toujours considéré à sa juste valeur. Certes l'agriculture recrute, mais elle a encore beaucoup de mal à trouver des candidats. Une grande majorité de demandeurs d'emploi estime, à tort, que le monde agricole n'embauche pas. De plus, ils méconnaissent les types de postes disponibles.
Dotées de rôles complémentaires, les trois structures affichent une volonté d'oeuvrer main dans la main. En mobilisant leurs équipes respectives, elles entendent ainsi offrir un service toujours plus efficient. Pour Thierry Lescure, directeur territorial du Pôle Emploi, cette nouvelle démarche répond à la volonté de « se rapprocher des acteurs économiques » mais aussi « développer des contacts au sein des différents secteurs d'activité ».
En pratique, le partenariat se décline à plusieurs niveaux. « Il s'agit de satisfaire les besoins des employeurs, mais aussi faciliter les démarches des chercheurs d'emploi », indique Jean-Michel Anxolabéhère, président de la chambre d'agriculture. La promotion des emplois du secteur agricole est le premier objectif. À cet égard, de nombreuses actions pédagogiques vont être développées. Le deuxième axe consiste à fiabiliser les besoins en recrutement. À ce titre, la collaboration entre le Pôle Emploi et la bourse de l'emploi, conduite par l'Adefa, va être renforcée. Un moyen d'optimiser la relation entre les offres et les demandes. Les agences Pôle Emploi de Mourenx, Oloron-Sainte-Marie et Biarritz vont être plus particulièrement concernées par la réception et le traitement des offres.
L'insertion et la professionnalisation des demandeurs d'emploi constituent un autre niveau d'action. Cela passe, par exemple, par la promotion des dispositifs de formation pour les métiers agricoles, à l'image du dispositif Adema (Accès des demandeurs d'emploi aux métiers agricoles). « Il s'agit de mettre les personnes dans les meilleures conditions pour pouvoir travailler en agriculture », commente Henri Bies-Péré.
Pour le président de l'Adefa, qui tenait son assemblée générale en amont de la signature, ce rapprochement doit aussi permettre de relancer la réflexion autour de la formation d'un guichet unique. Cet outil permettrait la mise en place d'un contact unique pour accueillir, informer et orienter les demandeurs. Malgré le travail entamé, « le dossier n'a malheureusement pas encore abouti », déplore M. Bies-Péré. Il invite les partenaires à « remettre le métier sur l'ouvrage Désormais, toutes les conditions sont réunies pour avancer ». Fabien Brèthes