Traitement des effluents par des roseaux et un bassin tampon
En élevage laitier, des solutions de traitement des effluents peu chargés existent et peuvent remplacer le traditionnel stockage et épandage. Objectif : économiser du temps et de l'argent.
Les élevages laitiers génèrent des volumes importants d'effluents peu chargés: les eaux blanches et vertes issues du bloc traite, les eaux brunes des aires d'exercice non couvertes, les lixiviats de fumière non couverte La valeur fertilisante de ces effluents est faible puisqu'ils contiennent moins de 1 kg d'azote par m3. Toutefois, les volumes annuels à épandre peuvent être importants : de 300 à 1 000 m3, ce qui génère des coûts et du temps de travail.
Il peut être intéressant de traiter ce type de produits plutôt que de les stocker sur une longue période pour les épandre. Plusieurs raisons justifient la recherche de solutions alternatives. Les investissements nécessaires peuvent être limités, avec de l'auto construction possible. Les coûts d'épandage sont faibles. Le travail d'épandage est considérablement réduit. Enfin la valeur fertilisante des lisiers est maintenue du fait de l'absence de dilution.
Trois étapes pour « dépolluer »
Dans un contexte de baisse importante des revenus agricoles et en particulier dans le monde de l'élevage, et à l'heure où la main-d'oeuvre est souvent le facteur limitant dans les exploitations, il est intéressant de faire un point sur ces nouvelles technologies peu explorées.
Si plusieurs techniques existent, le principe reste le même. Il s'agit de mettre en place un processus qui permet de réduire la charge polluante d'un effluent, gràce à la succession de trois traitements.
Cependant des règles précises et strictes aussi bien lors de la construction ou de l'utilisation de ces systèmes de traitement doivent être respectées sans quoi le processus d'épuration des charges polluantes ne fonctionne pas. Le traitement primaire a pour objectif le piégeage des matières grossières en suspension par décantation (matières en suspension, boues) et assure souvent un tampon hydraulique (grosses pluies, orages). Le traitement secondaire poursuit l'épuration généralement par un traitement biologique (aérobie ou anaérobie + aérobie) et permet ainsi d'abaisser considérablement la charge polluante. Enfin, le traitement tertiaire termine quant à lui l'épuration gràce à l'épandage naturel ou mécanique sur une parcelle végétalisée, dont la surface est calculée en fonction de la charge polluante résiduaire. Contact : Gérard Camdessus 05 59 90 18 38
Mail : g.camdessus@pa.chambagri.fr
Il peut être intéressant de traiter ce type de produits plutôt que de les stocker sur une longue période pour les épandre. Plusieurs raisons justifient la recherche de solutions alternatives. Les investissements nécessaires peuvent être limités, avec de l'auto construction possible. Les coûts d'épandage sont faibles. Le travail d'épandage est considérablement réduit. Enfin la valeur fertilisante des lisiers est maintenue du fait de l'absence de dilution.
Trois étapes pour « dépolluer »
Dans un contexte de baisse importante des revenus agricoles et en particulier dans le monde de l'élevage, et à l'heure où la main-d'oeuvre est souvent le facteur limitant dans les exploitations, il est intéressant de faire un point sur ces nouvelles technologies peu explorées.
Si plusieurs techniques existent, le principe reste le même. Il s'agit de mettre en place un processus qui permet de réduire la charge polluante d'un effluent, gràce à la succession de trois traitements.
Cependant des règles précises et strictes aussi bien lors de la construction ou de l'utilisation de ces systèmes de traitement doivent être respectées sans quoi le processus d'épuration des charges polluantes ne fonctionne pas. Le traitement primaire a pour objectif le piégeage des matières grossières en suspension par décantation (matières en suspension, boues) et assure souvent un tampon hydraulique (grosses pluies, orages). Le traitement secondaire poursuit l'épuration généralement par un traitement biologique (aérobie ou anaérobie + aérobie) et permet ainsi d'abaisser considérablement la charge polluante. Enfin, le traitement tertiaire termine quant à lui l'épuration gràce à l'épandage naturel ou mécanique sur une parcelle végétalisée, dont la surface est calculée en fonction de la charge polluante résiduaire. Contact : Gérard Camdessus 05 59 90 18 38
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