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Traite robotisée au lycée de Vic-en-Bigorre

À l'initiative des établissements Thion, une journée portes ouvertes était organisée à  la ferme du lycée agricole de Vic-en-Bigorre qui a équipé sa salle de traite d'un robot De Laval.

file-Le robot de traite De Laval se distingue par la flexibilité du bras qui s'adapte à  n'importe quelle mamelle, la préparation du pis, avec injection d'eau et d'air-séchage-sortie des premiers jets et enfin, l'accès à  la mamelle po
Le robot de traite De Laval se distingue par la flexibilité du bras qui s'adapte à  n'importe quelle mamelle, la préparation du pis, avec injection d'eau et d'air-séchage-sortie des premiers jets et enfin, l'accès à  la mamelle po
Le lycée agricole de Vic-en-Bigorre a organisé une journée portes ouvertes le jeudi 2 décembre dernier. Cette journée a été l'occasion de découvrir plusieurs nouveautés mises en place dans le bàtiment construit l'an dernier. Principal équipement dans cette étable moderne qui accueille 70 vaches, le robot de traite De Laval a été mis en service en décembre 2009.
« Le robot de traite De Laval se distingue notamment par la flexibilité du bras qui s'adapte à  n'importe quelle mamelle, la préparation du pis, avec injection d'eau et d'air-séchage-sortie des premiers jets et enfin, l'accès à  la mamelle pour l'éleveur en cas d'intervention », explique Pascal Thion, le responsable de l'entreprise béarnaise basée à  Auriac (64). Les établissements Thion rayonnent sur quatre départements du Sud-ouest (Pyrénées-Atlantiques, Hautes-Pyrénées, Gers et Landes), avec une équipe de trois techniciens formés sur le robot de traite, pour le montage et les astreintes 24 heures/24, avec un engagement de dépannage dans un délai de 4 heures maximum.
Le principal objectif du robot de traite est avant tout d'éliminer la contrainte horaire et c'est notamment cet argument qui a conduit les responsables de l'élevage du lycée de Vic-en-Bigorre à  opter pour cet équipement.
Bien-être animal
Pour le confort des vaches laitières, des brosses rotatives et automatiques s'activent par contact avec les animaux. Des tapis sont installés dans les logettes (8 cm d'épaisseur) et l'aire d'exercice. Côté éclairage, le système « hallogenure » a pour but, à  partir d'une sonde extérieure, d'obtenir une luminosité identique à  celle du jour ; en dessous d'un certain seuil de luminosité, l'éclairage se déclenche (16 heures sur 24 heures d'éclairage par jour), afin d'optimiser la santé de la vache et ses performances.
Autre automatisme, le rideau brise-vent côté ouest est levé et baissé par télécommande sur toute la longueur du bàtiment. Quant aux veaux et génisses de moins de 6 mois, ils reçoivent l'alimentation lactée à  base d'un DAL (distributeur automatique de lait), sur lequel la quantité de lait (par repas et par jour) est programmée. Autre petit plus, la table d'alimentation devant les cornadis est en résine (résistante aux acides des ensilages), ce qui évite notamment la dégradation du béton et la présence de bactéries.
Ces équipements sont le fruit d'une réflexion menée en 2006 par les responsables de la ferme du lycée et des trois salariés (un directeur d'exploitation, un vacher et un ouvrier d'exploitation) afin de moderniser le site et son activité laitière. « Nous ne regrettons pas le choix du robot de traite. C'est une remise en question du métier d'éleveur : on n'a pas gagné en temps mais en souplesse dans l'organisation du travail ainsi que dans une meilleure connaissance des animaux, » confie Benoît Cassoulet, le chef d'élevage.
Création d'une unité de méthanisation
L'exploitation compte 110 hectares, dont 75 de SAU (mais irrigué, luzerne, prairies temporaires, sorgho) et 35 de forêt (production de bois de chauffage et de bois d'oeuvre) avec une entreprise de travaux forestiers. En plus de la modernisation et du développement du pôle laitier (607000 litres de quota), l'exploitation va créer à  l'automne 2011 une unité de méthanisation. Cette dernière traitera environ 4.500 tonnes de déchets (lisier, fumier, ensilage de couverts végétaux).
L'exploitation du lycée agricole de Vic-en-Bigorre a également prévu de traiter les issus de céréales et déchets verts des collectivités territoriales. Un tiers de l'énergie (électrique) sera vendu à  EDF, les deux autres tiers de l'énergie (calorifique) devraient permettre de couvrir environ 40 % des besoins électriques en eau chaude du lycée. Un investissement d'environ 800.000 euros avec un retour sur investissement prévu sur 7 ans et demi, gràce aux subventions aujourd'hui accordées à  ce genre de projets.
Thierry Ladevèze
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