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Tournesol : le mildiou n’est pas une fatalité

Avec les mesures agronomiques, l’alternance dans le choix variétal et le traitement de semences sont les meilleurs remparts contre les maladies cryptogamiques !

file-Le mildiou est présent dans les parcelles où le tournesol est cultivé et peut y sommeiller plus de 10 ans.
Le mildiou est présent dans les parcelles où le tournesol est cultivé et peut y sommeiller plus de 10 ans.

Depuis trois ans, si les attaques de mildiou restent globalement rares, les signalements de fortes offensives (plus de 30% de pieds de tournesol nanifiés) sur des variétés de profil RM9, c’est-à-dire résistantes aux races 100, 304, 307, 314, 314, 334, 703, 704, 710 et 714, se sont multipliés dans certains secteurs.

Ces cas sont le résultat d’une évolution de l’agent pathogène, liée à l’utilisation trop fréquente sur la même parcelle de variétés porteuses de la même solution génétique face au mildiou.

Malgré cette évolution, le mildiou n’est pas une fatalité. La lutte génétique progresse, se diversifie et en parallèle, pour les prochaines années, de nouveaux traitements de semences sont attendus. Avec les bonnes pratiques agronomiques, on dispose donc d’un arsenal étoffé de moyens de lutte, à combiner pour une lutte durable. Terres Inovia fait le point sur les mesures à mettre en œuvre sur la base des dernières connaissances acquises.

Le mildiou est capable de se conserver plus de dix ans dans le sol. L’inoculum, produit à la suite d’une attaque, accroît le risque mildiou pour les 3 ou 4 années qui suivent.

Semez dans un sol bien ressuyé et réchauffé, et retardez le semis si de fortes pluies sont annoncées les jours suivants, afin d’esquiver les conditions favorables aux infections.

Détruisez par un désherbage adapté toutes les espèces pouvant héberger le mildiou : repousses de tournesol (y compris dans les autres cultures) et mauvaises herbes comme l’ambroisie à feuilles d’armoise, le bidens, le xanthium.

Évitez les plantes hôtes du mildiou en interculture susceptibles de multiplier l’agent pathogène, telles que le niger ou les repousses de tournesol.
L’utilisation de tournesol en graines de ferme dans les couverts végétaux est également à proscrire, d’autant plus que cette pratique n’est pas autorisée par la réglementation.

Une rotation où le tournesol revient au maximum une année sur trois permet une gestion durable de ce risque.

N’oubliez pas cet ensemble de bonnes pratiques pour le tournesol en dérobé !

D’après Terres Inovia

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