SIA & SIMA : un cru 2011 de très grande facture
Tests réussis pour les deux salons agricoles de février. Le SIA confirme sa vocation grand public et le SIMA se dédie encore plus aux professionnels.
L'année 2011 est à ranger dans les meilleurs moments dans les annales des deux salons SIA et le SIMA. Porte de Versailles, à Paris, le SIA a signé un nouveau record de visiteurs avec 678.732 entrées comptabilisées, soit 4 % de plus qu'en 2010. Jean-Luc Poulain, le président du salon, a livré une première appréciation sur le blog du journaliste du Figaro, Éric de la Chesnais : « C'est un bon cru, voire un très bon cru. Le jour de la nocturne a rassemblé 112.000 visiteurs, un record. Mais ce que je retiens surtout, ce sont les aspects pédagogique et ludique. Le SIA a fait passer le message aux enfants de ce qu'est l'agriculture aujourd'hui ».
On retiendra aussi, de cette édition, la présence du Président de la République lors d'une longue inauguration et celle de très nombreuses personnalités politiques préoccupées tout à la fois par les prochaines élections cantonales, les futures présidentielles et l'avenir de l'élevage français. Mais il n'y en avait cependant pas uniquement que pour l'élevage. Les médailles en vitrine
Pour la première fois au SIA, les organisateurs avaient décidé de dédier un stand au vin. Baptisé Pavillon du vin, il avait pour objectif de faire de la pédagogie autour de cette filière : démonstrations, apprentissage, conseil de modération, guide des attitudes à avoir dans différentes situations, accord entre mets et vins pour rendre les plaisirs de la table encore plus savoureux Sous une bannière très institutionnelle, le stand a connu un joli succès pour son baptême du feu. Pour la première fois aussi, et à l'occasion de sa 120e édition, le Concours général agricole (CGA) a inauguré une boutique des produits médaillés digne de ce nom. Résultat : près de 60.000 visiteurs et découvreurs de saveurs ont fréquenté le stand. Ce qui confirme la très forte attirance des Français pour les produits du terroir made in France, les halls 7.1 et 7.2, dédiés aux régions, ayant également fait le plein.
L'Agence bio a, pour sa part, tenu son traditionnel séminaire international, pour la sixième année. Au menu : état de l'agriculture bio à travers le monde, législation européenne et un focus sur le bio dans des pays comme la Tunisie ou encore le Togo. Côté SIMA, pas de morosité affichée
Dans un contexte difficile pour certaines filières, le salon international du machinisme agricole (SIMA) réservé aux professionnels (1.250 exposants de 41 pays) avait valeur de test. Or la morosité n'était pas de mise et dès l'ouverture, le dimanche, les allées étaient encombrées. De très nombreux visiteurs étrangers étaient notamment présents. Au final, plus de 200.000 professionnels ont sillonné les lieux. Un copieux programme de conférences, d'ateliers, de colloques, ainsi qu'un forum international, 50 évènements au total, a rythmé la semaine de Paris Nord Villepinte. Ce SIMA a notamment été l'occasion de faire le point sur Ecophyto 2018 (réduction de 50 %, si possible, de l'usage des produits phytopharmaceutiques en France d'ici 2018) à travers les premiers retours d'expérience du réseau de fermes Déphy Ecophyto, visant à produire des références sur les systèmes économes en phytosanitaires. Les ateliers de Trame et de l'Ademe ont permis de faire le point sur de nombreux projets de développement autour de l'énergie à la ferme : meilleures essences pour la biomasse, montage et réalisation concrète d'un outil de méthanisation à partir d'un élevage avicole Thierry Michel Concours général agricole : télécahrgez le récapitulatif des médailles obtenues par les participants du Bassin de l'Adour en cliquant ici ou consultez tous les résultats sur le site du Concours général agricole.
Pour la première fois au SIA, les organisateurs avaient décidé de dédier un stand au vin. Baptisé Pavillon du vin, il avait pour objectif de faire de la pédagogie autour de cette filière : démonstrations, apprentissage, conseil de modération, guide des attitudes à avoir dans différentes situations, accord entre mets et vins pour rendre les plaisirs de la table encore plus savoureux Sous une bannière très institutionnelle, le stand a connu un joli succès pour son baptême du feu. Pour la première fois aussi, et à l'occasion de sa 120e édition, le Concours général agricole (CGA) a inauguré une boutique des produits médaillés digne de ce nom. Résultat : près de 60.000 visiteurs et découvreurs de saveurs ont fréquenté le stand. Ce qui confirme la très forte attirance des Français pour les produits du terroir made in France, les halls 7.1 et 7.2, dédiés aux régions, ayant également fait le plein.
L'Agence bio a, pour sa part, tenu son traditionnel séminaire international, pour la sixième année. Au menu : état de l'agriculture bio à travers le monde, législation européenne et un focus sur le bio dans des pays comme la Tunisie ou encore le Togo. Côté SIMA, pas de morosité affichée
Dans un contexte difficile pour certaines filières, le salon international du machinisme agricole (SIMA) réservé aux professionnels (1.250 exposants de 41 pays) avait valeur de test. Or la morosité n'était pas de mise et dès l'ouverture, le dimanche, les allées étaient encombrées. De très nombreux visiteurs étrangers étaient notamment présents. Au final, plus de 200.000 professionnels ont sillonné les lieux. Un copieux programme de conférences, d'ateliers, de colloques, ainsi qu'un forum international, 50 évènements au total, a rythmé la semaine de Paris Nord Villepinte. Ce SIMA a notamment été l'occasion de faire le point sur Ecophyto 2018 (réduction de 50 %, si possible, de l'usage des produits phytopharmaceutiques en France d'ici 2018) à travers les premiers retours d'expérience du réseau de fermes Déphy Ecophyto, visant à produire des références sur les systèmes économes en phytosanitaires. Les ateliers de Trame et de l'Ademe ont permis de faire le point sur de nombreux projets de développement autour de l'énergie à la ferme : meilleures essences pour la biomasse, montage et réalisation concrète d'un outil de méthanisation à partir d'un élevage avicole Thierry Michel Concours général agricole : télécahrgez le récapitulatif des médailles obtenues par les participants du Bassin de l'Adour en cliquant ici ou consultez tous les résultats sur le site du Concours général agricole.