Réunions sangliers dans les Landes
Les réunions d'information sur les dégàts du sanglier, mardi, mercredi et jeudi derniers ont fait salle comble. Des chasseurs et des agriculteurs principalement. Preuve que le sanglier suscite le débat dans les campagnes. L'objectif de ces rencontres, à l'initiative de la FDCL et de ses partenaires du groupe de travail sanglier1 était de faire le point et de dresser des perspectives.
Le constat est sans appel : en 1995, 1 500 sangliers inscrits au tableau de chasse pour 70 000 € de dégàts. En 2005, 4 500 sangliers abattus pour 550 000 € de dégàts. En 2009, 7 500 sangliers prélevés et pourtant les dégàts continuent de progresser, laissant des agriculteurs dans le désarroi et des chasseurs inquiets quant aux indemnisations à payer.
Des ACCA ne jouent pas le jeu Au vu des chiffres selon les secteurs, il est clair que le problème concerne tout particulièrement certaines zones. « Quelques ACCA, une minorité, ne jouent pas le jeu, déplore un agriculteur président d'ACCA. Ils pénalisent fortement les autres chasseurs qui doivent indemniser les dégàts via leur permis de chasse, alors qu'ils font correctement leur boulot de régulation de la population ». Ce dernier est dubitatif sur les effets de la réunion : « Tout le monde veut aller dans le même sens. C'est bien. Par contre, cela suffira-t-il à ramener la paix dans les campagnes ? Je pense qu'il faudrait taper plus fort du poing sur la table contre ceux qui gèrent mal leur gibier ». Du côté des chasseurs, on regrette que les agriculteurs soient plus prompts à prendre le téléphone pour se plaindre, plutôt qu'à participer à une battue. « On manque de bénévoles. La chasse devient un sacerdoce plus qu'un loisir pour de nombreux chasseurs obligés de multiplier les battues. »
Le président de la Fédération des chasseurs a insisté sur l'importance d'intensifier le tir à l'affût et à l'approche « Ce n'est pas traditionnel, mais efficace ». Il a en outre rappelé que les prélèvements doivent être réalisés l'hiver essentiellement. « On ne réglera pas le problème avec les battues de printemps ». 1.Fédération départementale des chasseurs, chambre d'agriculture, DDTM, louveterie et office national de la chasse Dominique Maurel
Le constat est sans appel : en 1995, 1 500 sangliers inscrits au tableau de chasse pour 70 000 € de dégàts. En 2005, 4 500 sangliers abattus pour 550 000 € de dégàts. En 2009, 7 500 sangliers prélevés et pourtant les dégàts continuent de progresser, laissant des agriculteurs dans le désarroi et des chasseurs inquiets quant aux indemnisations à payer.
Des ACCA ne jouent pas le jeu Au vu des chiffres selon les secteurs, il est clair que le problème concerne tout particulièrement certaines zones. « Quelques ACCA, une minorité, ne jouent pas le jeu, déplore un agriculteur président d'ACCA. Ils pénalisent fortement les autres chasseurs qui doivent indemniser les dégàts via leur permis de chasse, alors qu'ils font correctement leur boulot de régulation de la population ». Ce dernier est dubitatif sur les effets de la réunion : « Tout le monde veut aller dans le même sens. C'est bien. Par contre, cela suffira-t-il à ramener la paix dans les campagnes ? Je pense qu'il faudrait taper plus fort du poing sur la table contre ceux qui gèrent mal leur gibier ». Du côté des chasseurs, on regrette que les agriculteurs soient plus prompts à prendre le téléphone pour se plaindre, plutôt qu'à participer à une battue. « On manque de bénévoles. La chasse devient un sacerdoce plus qu'un loisir pour de nombreux chasseurs obligés de multiplier les battues. »
Le président de la Fédération des chasseurs a insisté sur l'importance d'intensifier le tir à l'affût et à l'approche « Ce n'est pas traditionnel, mais efficace ». Il a en outre rappelé que les prélèvements doivent être réalisés l'hiver essentiellement. « On ne réglera pas le problème avec les battues de printemps ». 1.Fédération départementale des chasseurs, chambre d'agriculture, DDTM, louveterie et office national de la chasse Dominique Maurel