Pleins feux sur la récolte du mais au salon des CUMA
Le salon « Mécamais » proposé par les CUMA du bassin de l'Adour, le jeudi 14 octobre, à Garlin, était plus particulièrement orienté vers la problématique de la récolte qui « constitue une étape à ne pas négliger dans l'itinéraire technique de la culture », a justifié Richard Finot, directeur des fédérations des CUMA des Landes et des Pyrénées-Atlantiques.
Dès la matinée, entre 1500 et 2000 personnes se sont pressé sur le site où s'est tenue la manifestation, à proximité du chantier autoroutier de l'A65. Une fréquentation tout à fait honorable, malgré la concurrence des travaux de récolte du mais qui battaient leur plein dans la région. Parmi le public, les agriculteurs ont côtoyé bon nombre de professionnels de la filière ainsi que plusieurs classes d'étudiants. Des élèves issus des lycées agricoles de Montardon et de Mugron, ainsi que de la maison familiale d'Aire sur Adour avaient fait le déplacement.
En amont, la manifestation a également rencontré une forte mobilisation de la part des professionnels de la région. Une soixantaine d'entre eux, principalement des concessionnaires, y a exposé ses produits. Un phénomène dont a pu témoigner Richard Finot, « la réponse des concessionnaires est allée bien au-delà de nos objectifs ».
Ainsi, les visiteurs du jour ont pu prendre connaissance des dernières innovations des constructeurs, en différentes matières. Les domaines de la récolte bien sûr, mais aussi du semis, de l'épandage d'engrais solides, de la préparation simplifiée du sol ou encore du transport du grain étaient particulièrement bien représentés. Outre ces expositions, des démonstrations ont permis aux visiteurs de se faire une idée plus précise des performances des machines.
Le programme de cette journée était également rythmé par plusieurs ateliers traitant de thèmes tels que les conditions de réussite de la récolte, la valorisation du mais, le transport ou encore les couverts végétaux. Les qualités sanitaire et physique du grain s'inscrivaient en filigrane de ces interventions. « La qualité physique du grain et la qualité sanitaire sont intimement liées, a notamment témoigné le consultant spécialisé, Nicolas Thibaud, elles conditionnent étroitement la rentabilité de la culture ».
Enfin, un forum débat sur la question de la production de mais a bénéficié des témoignages de Cédric Poeydomenge de l'AGPM, de Philippe Clavé, président de l'Association « Charte qualité mais » et de Michel Lagahe, du CER France. En abordant un sujet précis de manière aussi pragmatique, ce type de manifestation est toujours l'occasion pour les producteurs de parfaire leurs connaissances techniques.
Fabien Brèthes