Perspectives optimistes en agroéquipement pour 2012
L'union des industriels de l'agroéquipement (Axema) se félicite aussi des chiffres satisfaisants du secteur pour 2011.

Le marché européen des agroéquipements a augmenté de 15 % en 2011 à 24 milliards d'euros », déclare un communiqué de presse de l'Axema (union des industriels de l'agroéquipement) du 4 janvier. Pour l'année 2012, les prévisions sont optimistes tant en Europe qu'en France. « La France reste le deuxième marché européen, derrière l'Allemagne », rappelle Élodée Dessart, responsable du pôle économique d'Axema. En 2011, la production française a progressé de 32 % en valeur, ce qui représente un total de 3,6 milliards d'euros.
L'effet bonnes récoltes
Selon l'Axema, « la prévision reste globalement très positive, en raison des bons revenus en récolte et de prix du lait plus favorables ». En 2014, la nouvelle PAC entrera en vigueur. Pour les professionnels de l'agroéquipement, « soit la baisse prévue des subventions en Europe de l'Ouest conduira à des investissements anticipés, soit l'incertitude se traduira par un attentisme des acheteurs ». Parallèlement, les besoins d'investissement des nouveaux États membres devraient être soutenus par une légère augmentation des subventions. Dans ce contexte, les perspectives d'évolution de la demande sont positives, tant sur le marché de l'occasion que du neuf. Ceci dit en ce début d'année, « les agriculteurs pourraient entrer dans une phase d'attentisme concernant les investissements dans les agroéquipements », explique Élodée Dessart. Surcoût de la mise aux normes
Trois facteurs sont susceptibles de créer un courant inverse aux prévisions positives de 2012. En premier lieu, la période électorale qui s'engage. En effet, il n'est pas inhabituel, alors, que des décisions soient prises pour attirer les faveurs des électeurs. Les agriculteurs le savent. Ce pourrait être une des raisons pour lesquelles ils décident de retarder des projets d'investissement. Par ailleurs, la conjoncture économique et financière de la zone euro reste imprévisible. « Il y a des incertitudes liées à la possibilité d'emprunter », poursuit Élodée Dessart. Or, les capacités d'investissement dépendent largement des crédits accordés aux agriculteurs.
Enfin, depuis le 1er janvier 2012, les nouvelles normes européennes Tiers 4 pour diminuer les émissions de particules polluantes sont obligatoires. Les surcoûts liés à la mise aux normes des moteurs pourraient ralentir les investissements dans le machinisme agricole.
Selon l'Axema, « la prévision reste globalement très positive, en raison des bons revenus en récolte et de prix du lait plus favorables ». En 2014, la nouvelle PAC entrera en vigueur. Pour les professionnels de l'agroéquipement, « soit la baisse prévue des subventions en Europe de l'Ouest conduira à des investissements anticipés, soit l'incertitude se traduira par un attentisme des acheteurs ». Parallèlement, les besoins d'investissement des nouveaux États membres devraient être soutenus par une légère augmentation des subventions. Dans ce contexte, les perspectives d'évolution de la demande sont positives, tant sur le marché de l'occasion que du neuf. Ceci dit en ce début d'année, « les agriculteurs pourraient entrer dans une phase d'attentisme concernant les investissements dans les agroéquipements », explique Élodée Dessart. Surcoût de la mise aux normes
Trois facteurs sont susceptibles de créer un courant inverse aux prévisions positives de 2012. En premier lieu, la période électorale qui s'engage. En effet, il n'est pas inhabituel, alors, que des décisions soient prises pour attirer les faveurs des électeurs. Les agriculteurs le savent. Ce pourrait être une des raisons pour lesquelles ils décident de retarder des projets d'investissement. Par ailleurs, la conjoncture économique et financière de la zone euro reste imprévisible. « Il y a des incertitudes liées à la possibilité d'emprunter », poursuit Élodée Dessart. Or, les capacités d'investissement dépendent largement des crédits accordés aux agriculteurs.
Enfin, depuis le 1er janvier 2012, les nouvelles normes européennes Tiers 4 pour diminuer les émissions de particules polluantes sont obligatoires. Les surcoûts liés à la mise aux normes des moteurs pourraient ralentir les investissements dans le machinisme agricole.