Parasites : les piqueurs sont de retour
Avec le printemps, les animaux de compagnie renouent avec leurs expéditions à l'extérieur. Les puces et parasites de tout genre, qui adorent les temps chaud et humide, en profitent pour passer à l'attaque.
Comme le rappelle le Groupement des pharmaciens indépendants (Giphar), « les puces sont des parasites temporaires qui se logent dans le pelage pour se nourrir du sang de leur victime avant de s'accoupler et de pondre des oeufs dont la plupart se retrouvent sur le sol ». Les larves issues des oeufs fuient la lumière en s'incrustant dans les fissures du sol ou la trame des tissus de revêtement. Elles se nourrissent de déchets organiques et réalisent plusieurs mues jusqu'à donner naissance à une nymphe ou pupe : de celle-ci éclot une nouvelle puce adulte qui attend le passage d'un hôte pour pérenniser le cycle.
Chez le chat, cette puce se prénomme « Ctenocephalides felis ». Chez le chien, 80 % des puces sont les mêmes que celles du chat. L'espèce spécifique du chien (Ctenocephalides canis) et celle de l'homme (Pulex irritans) complètent la collection.
Les puces éclosent lorsque les bonnes conditions d'humidité et de chaleur sont réunies et que des êtres vivants sont présents.Traiter la maison et le reste
Une bonne hygiène de l'animal et une alimentation équilibrée permetent de limiter le risque d'infestation, mais au-delà des animaux, c'est tout l'environnement qu'il faut surveiller. Une vieille grange en bois constitue un lieu de vie et de reproduction idéal pour les puces : le chat qui aime s'y réfugier en attrapera donc plus d'une ! Il faut protéger l'animal, mais aussi s'assurer que la maison, la voiture et la niche ne sont pas contaminées. Pour ce faire, on peut utiliser des sprays ou des « foggers » (des diffuseurs que l'on installe pour deux heures dans les pièces à traiter pour éradiquer puces, oeufs et larves). Les effets de ces derniers peuvent durer jusqu'à 6 mois. Avant de traiter la maison, un grand nettoyage s'impose avec aspirateur et retournement des coussins et couvertures.
Aujourd'hui, on trouve des produits insecticides très efficaces et faciles à administrer aux animaux. Les pipettes sont les plus efficaces (plus que les colliers). Traiter l'animal une fois par mois est suffisant si l'on a bien « dépucé » la maison et le reste de l'habitat avant. Il faut compter entre 4 et 20 euros pour un traitement pour les animaux et entre 10 et 16 euros pour le traitement par pièce de la maison. Par définition, les insecticides sont des produits chimiques mais des produits bios sont également disponibles en pharmacie.Les adeptes du « bio » s'orientent vers des shampoings à base d'huiles essentielles (lavande, citron, eucalyptus, menthe). Bain, peigne anti-puces et lotion vinaigrée sont également conseillés
Myriam Tricoci Les tiques aussi
Les tiques sont aussi dangereuses pour les animaux de compagnie. Ce sont les chiens qui sont le plus souvent touchés. Présentes dans les champs et les bois, les tiques viennent se fixer sur l'animal pour se nourrir de sang. Elles peuvent transmettre au chien une maladie mortelle : la piroplasmose. Attention, il ne faut jamais arracher une tique fixée avec les mains, de l'éther ou une pince à épiler, car ses pièces buccales peuvent se casser, rester enkystées dans la peau de l'animal et provoquer un abcès. La manipulation de la tique, par la pince ou la main, risque d'entraîner la transmission de la piroplasmose. Et l'éther demande une durée d'application longue (rarement respectée) et a tendance à énerver l'animal.
Les tiques sont aussi dangereuses pour les animaux de compagnie. Ce sont les chiens qui sont le plus souvent touchés. Présentes dans les champs et les bois, les tiques viennent se fixer sur l'animal pour se nourrir de sang. Elles peuvent transmettre au chien une maladie mortelle : la piroplasmose. Attention, il ne faut jamais arracher une tique fixée avec les mains, de l'éther ou une pince à épiler, car ses pièces buccales peuvent se casser, rester enkystées dans la peau de l'animal et provoquer un abcès. La manipulation de la tique, par la pince ou la main, risque d'entraîner la transmission de la piroplasmose. Et l'éther demande une durée d'application longue (rarement respectée) et a tendance à énerver l'animal.