Opération boeuf aux arènes à Mont-de-Marsan
Le 5Â juin, la FDSEA et les JA des Landes s'associeront au festival Art et courage en organisant un boeuf à la broche pour un millier de convives.
En déplaçant son festival Art et Courage des arènes de Pomarez à celles, plus vastes, de Mont-de-Marsan, la Fédération de la course landaise fait un pari, celui de séduire plus de 5 000 spectateurs. Et pour relever le défi, elle a décidé de faire appel aux agriculteurs pour une partie de l'animation et des repas. FDSEA et JA ont répondu présents. Les présidents de la FDSEA, Jean-Luc Capes et de la course landaise, Jean-Michel Lalanne expliquent comment s'est fait ce rapprochement.
Michel Lalanne, qu'est ce qui vous a amené à vous adresser à la FDSEA et aux JA pour animer la soirée de votre festival ?
J.-M. L. » Nos grosses manifestations se déroulent habituellement dans le cadre des férias. Il y a alors beaucoup de monde sur place. Là , ce n'est pas le cas. Les gens viendront exprès pour le festival. Nous avons donc souhaité mettre en place une animation conséquente autour des arènes pour attirer le public. Le club taurin de Mont-de-Marsan ne pouvait assumer seul. Nous avons alors très vite pensé à la FDSEA et aux JA avec qui nous avons l'habitude de travailler dans le cadre du jumelage de « poulet à la plage » et de la finale du championnat de vache sans corde à Vieux Boucau. Ca se passe très bien tous les ans. On sait qu'ils savent animer ce genre d'opération de grande envergure.
Pourquoi ne pas faire appel à un traiteur ?
J.-M. L. » Parce qu'il est important d'associer le monde agricole à la course landaise. Elle ne se développe que gràce à une forte implication du monde rural. On a l'impression que cette culture coursayre s'arrête aux portes des villes. Je pense qu'elle ne vit que là où les gens se sont bien appropriés leur territoire, en zone rurale. Espérons cependant qu'Art et Courage » séduise aussi de nombreux citadins.
Jean-Luc Capes, pourquoi FDSEA et JA ont-ils accepté de relever ce défi de cuisiner un boeuf à la broche pour plus de 1 000 personnes ?
J.-L. C. » Cette opération est une occasion de communiquer avec le grand public, comme à travers fermes ouvertes, poulet et boeuf à la plage, ou ferme en fête. Cette fois, nous visons le public gascon et rural. C'est aussi un moyen de sceller un lien entre la gastronomie et la tradition que représente la course landaise. Il ne faut pas oublier non plus que parmi nos adhérents, beaucoup sont coursayres et certains sont ganaderos. Et puis nous nous connaissons gràce au partenariat à Vieux Boucau. Nous savons qu'il fonctionne.
Comment comptez vous mener à bien cette grande soirée ?
J.-L. C. » Nous souhaitons satisfaire ce public gascon et gastronome avec un bon repas. Nous y travaillons depuis plusieurs semaines, mais la réussite repose sur notre réseau. Sa force doit être une réalité le 5 juin. Il faudra une centaine de bénévoles. Je compte donc sur l'engagement de nos adhérents pour partager leur disponibilité ce soir-là .
Propos recueillis par Dominique Maurel