LVG : la Ligne nouvelle du Sud-Ouest avance à deux vitesses
Si le tronçon ferroviaire qui doit relier Bordeaux à Toulouse fait l’objet de travaux préliminaires depuis un an, celui devant conduire jusqu’à Dax n’est pas au même stade.
Si le tronçon ferroviaire qui doit relier Bordeaux à Toulouse fait l’objet de travaux préliminaires depuis un an, celui devant conduire jusqu’à Dax n’est pas au même stade.

Quasiment enterré dans le courant des années 2010, puis ressuscité peu de temps après, le dossier de la ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) dans le Sud-Ouest, vieux de trois décennies et éminemment politique, revient régulièrement sous les feux des projecteurs. Si le Grand projet ferroviaire du Sud-Ouest (GPSO), qu’il convient maintenant d’appeler la Ligne nouvelle du Sud-Ouest (LNSO), est censé constituer un ensemble (regroupant la création de 400 km de voies sur cinq départements, les travaux préparatoires et les nouvelles gares), il est désormais possible de distinguer plusieurs volets qui évoluent à des niveaux différents.
Pour mémoire, le projet prévoit le prolongement de la LGV Paris-Bordeaux sur deux tronçons, l’un vers Dax, l’autre vers Toulouse. Ces deux lignes présenteraient un tronc commun de 55 km entre Bordeaux et le sud de la Gironde, aux abords de Captieux (une autre phase reposerait ensuite sur le prolongement vers l’Espagne de la ligne de Dax).