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L’Unifa demande une nouvelle évaluation des biostimulants

«Le nombre croissant de produits qui se prévalent d’être biostimulants, avec des allégations multiples, entretient la confusion chez les utilisateurs», a déclaré Gilles Poidevin, le délégué général de l’Union des industries de la fertilisation (Unifa). «Leur innocuité et efficacité agronomique doivent être prouvées avant la mise en marché», a-t-il ajouté.

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© Réussir

Plus de deux cents biostimulants en vente ne sont pas légalement autorisés, a indiqué l’Unifa citant un rapport remis fin 2014 au ministère de l’Agriculture. Et de préciser que seule une trentaine de produits bénéficie d’une autorisation de mise sur le marché (AMM), au vu de l’inventaire diffusé par le ministère.

L’Unifa avait annoncé, lors de son assemblée générale le 11 juin dernier, la mise en place d’un groupe de travail sur les biostimulants. Une vingtaine d’entreprises adhérentes y participe. L’objectif est d’obtenir une évolution de la réglementation. «Les AMM sont plus difficiles et coûteuses en France que dans les autres pays européens», a dénoncé Gilles Poidevin. Les biostimulants représentent, d’après ses chiffres, 1 million d’hectares traités sur 18 millions de terres arables, pour environ 5% des ventes du secteur.

Un marché en léger retrait

En 2014-2015, l’industrie de la fertilisation a généré un chiffre d’affaires de trois milliards d’euros, en retrait de 3% par rapport à l’année précédente, le volume de produits livrés montrant une «légère baisse», a annoncé l’Unifa. 12 millions de tonnes de produits fertilisants ont été livrés sur la campagne écoulée. Les livraisons d’engrais sont restées globalement stables à 9,2 millions de tonnes, une légère hausse de l’azote minéral (+1%) et du soufre (+2%) compensant la baisse du potassium (- 1%) et surtout du phosphore (- 9%).

Les amendements minéraux basiques ont en revanche connu une baisse de 5% des tonnages livrés, à 2,8 millions de tonnes. «Largement utilisés en zone d’élevage, les amendements minéraux basiques ont reculé sous l’effet des conditions météo entraînant des difficultés d’épandage et des problèmes économiques», a expliqué Gilles Poitevin. En plus de ce tassement des volumes, «les prix ont baissé en moyenne de 1% à 2% sur l’année», a-t-il ajouté.

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