L'export agroalimentaire français reprend des couleurs
Le commerce extérieur agroalimentaire français a repris des couleurs, comparé à la même période en 2009.
En juin dernier, l'excédent du commerce extérieur français a atteint 569 millions d'euros, soit 145 millions de plus qu'en juin 2009. Sur l'ensemble du premier semestre, le bilan positif est de 3,07 milliards d'euros, 1 milliard de plus que pour la période correspondante de 2009, sans rattraper cependant les chiffres de 2007 et 2008.
Durant ce premier semestre, les produits agricoles bruts ont enregistré un solde positif de 898 millions d'euros contre 917 pour la période correspondante de 2009.
On note une progression des ventes de colza et de mais, tandis que le blé tendre progressait modérément en valeur (+ 4 %), alors qu'en volume elles progressaient considérablement (+ 23 %) ; c'est la conséquence de la forte baisse des prix des céréales à paille. Le déficit en fruits s'aggrave, lui, du fait notamment des importations en provenance d'Espagne.
Dans le domaine animal, les exportations de bovins enregistrent un léger progrès, avec un solde positif sur six mois de 575 millions contre 546 l'an passé sur la même période ; mais le déficit s'accroît dans les mêmes proportions pour la viande bovine.
Réveil des vins et spiritueux
Les produits transformés révèlent un solde positif de 2,18 milliards d'euros durant ce premier semestre 2010, contre 1,08 milliard l'an dernier à la même période. Cette sensible remontée du bilan est en grande partie due à la reprise des ventes de vins et spiritueux après la dégradation de l'année 2009. Les sorties de vins et Champagne ont représenté cette année près de 2,7 milliards d'euros, contre 2,4 pour les six premiers mois de 2009, laissant un solde positif de 2,45 milliards contre 2,13 l'année dernière.
Les ventes de spiritueux ont, elles aussi, enregistré une forte reprise, laissant un excédent de 868 millions d'euros contre 613 en 2009. Rappelons que sur l'ensemble de l'exercice 2009, les exportations françaises de vins et spiritueux avaient accusé une baisse de 17 % par rapport à l'année précédente.