Les tommes ne chômeront pas
L'Union des producteurs fermiers organise la neuvième édition du concours d'Oloron, sur la place Saint-Pierre. Un marché de producteurs est également au programme.
La place Saint-Pierre, à Oloron-Sainte-Marie, aura des allures de ferme le 1er mai prochain. L'Union des producteurs fermiers — en collaboration avec les Jeunes Agriculteurs, l'Institution patrimoniale du Haut Béarn, la ville d'Oloron, l'Association des éleveurs transhumants des trois vallées, le syndicat caprin, le syndicat de l'AOP Ossau-Iraty et l'Association des producteurs fermiers du Pays basque — organise la neuvième édition du concours de fromage fermier. Plus de soixante-dix producteurs présenteront leur fromage. Huit catégories sont en compétition : vache mixte, brebis Béarn, brebis Basque, brebis estive, chèvre tomme, chèvre lactique, greuil et produit coup de coeur.
Un chapiteau et des stands
Cette dernière catégorie a été créée l'an dernier. « Ce fut un énorme succès », rappelle Isabelle Gaspe, de l'UPF. Le concept, fort simple, a en effet séduit le public. Sur la table, des produits fermiers de toute sorte : confiture, faisselle, fromage aux herbes, yaourt Après les avoir dégustés, le public doit élire son favori. L'an dernier, c'est le bleu basque qui a décroché la timbale.
Ces concours se dérouleront sous un chapiteau, dressé au coeur de la place Saint-Pierre. « Nous proposerons une formule identique à celle de l'an dernier », explique Nicolas Maleig, adjoint à la mairie d'Oloron. À ceci près que la place sera entièrement interdite à la circulation. « Les rues d'Aspe et de Labarraque seront fermées pour désengorger le quartier, poursuit l'adjoint. Un service de navette sera mis en place ». Autour du chapiteau, se dressera également un grand marché de producteurs. « Trente-six stands proposeront des produits fermiers locaux », commente Michel Bonnemasou, technicien de l'UPF. Et pour parfaire les animations, vaches béarnaises, ànes des Pyrénées côtoieront les plants du conservatoire fruitier d'Aquitaine. Concernant le concours de fromage, rappelons qu'il est qualificatif pour le concours général agricole de Paris. Les six premiers de chaque catégorie auront l'honneur de représenter le département durant ce grand rendez-vous de la production agricole française. Le jury sera pour sa part composé de professionnels, mais aussi d'amateurs. D'ailleurs, les inscriptions pour en devenir membre sont toujours ouvertes (05 59 30 80 56). L'ouverture du concours est programmée à 9 h 00. Avis aux amateurs ! Yannick Allongue Un chevrier en or
Afin de présenter ce concours de fromage d'Oloron, les organisateurs avaient choisi d'organiser une rencontre avec la presse, le 11 avril dernier, chez Thomas Vandaele, producteur de chèvre à Aydius, en vallée d'Aspe (notre photo ci-contre). Le jeune éleveur, qui compte 230 chèvres, a décroché l'an dernier la médaille d'or en chèvre tomme.
Dynamique, le jeune homme s'est installé avec ses parents en 2006. « Dès mon arrivée, nous avons décidé de raccourcir nos circuits de distribution, explique-t-il.
Tout d'abord, j'ai fait les salons, en sélectionnant au fil du temps les meilleurs, ensuite nous avons créé un point de vente à la ferme ». Un gros travail a notamment été réalisé auprès de la clientèle touristique. « Aujourd'hui, la vente directe représente 40 %, poursuit Thomas Vandaele. Le reste est écoulé via un grossiste et des crémiers ». Inventif et disposant d'un outil de travail performant, après avoir lancé un fromage à raclette de chèvre, puis du Reblochon, le producteur aspois tente le gruyère de chèvre. « Le fromage, c'est une activité qui nous fait vivre », conclut-il.
Cette dernière catégorie a été créée l'an dernier. « Ce fut un énorme succès », rappelle Isabelle Gaspe, de l'UPF. Le concept, fort simple, a en effet séduit le public. Sur la table, des produits fermiers de toute sorte : confiture, faisselle, fromage aux herbes, yaourt Après les avoir dégustés, le public doit élire son favori. L'an dernier, c'est le bleu basque qui a décroché la timbale.
Ces concours se dérouleront sous un chapiteau, dressé au coeur de la place Saint-Pierre. « Nous proposerons une formule identique à celle de l'an dernier », explique Nicolas Maleig, adjoint à la mairie d'Oloron. À ceci près que la place sera entièrement interdite à la circulation. « Les rues d'Aspe et de Labarraque seront fermées pour désengorger le quartier, poursuit l'adjoint. Un service de navette sera mis en place ». Autour du chapiteau, se dressera également un grand marché de producteurs. « Trente-six stands proposeront des produits fermiers locaux », commente Michel Bonnemasou, technicien de l'UPF. Et pour parfaire les animations, vaches béarnaises, ànes des Pyrénées côtoieront les plants du conservatoire fruitier d'Aquitaine. Concernant le concours de fromage, rappelons qu'il est qualificatif pour le concours général agricole de Paris. Les six premiers de chaque catégorie auront l'honneur de représenter le département durant ce grand rendez-vous de la production agricole française. Le jury sera pour sa part composé de professionnels, mais aussi d'amateurs. D'ailleurs, les inscriptions pour en devenir membre sont toujours ouvertes (05 59 30 80 56). L'ouverture du concours est programmée à 9 h 00. Avis aux amateurs ! Yannick Allongue Un chevrier en or
Afin de présenter ce concours de fromage d'Oloron, les organisateurs avaient choisi d'organiser une rencontre avec la presse, le 11 avril dernier, chez Thomas Vandaele, producteur de chèvre à Aydius, en vallée d'Aspe (notre photo ci-contre). Le jeune éleveur, qui compte 230 chèvres, a décroché l'an dernier la médaille d'or en chèvre tomme.
Dynamique, le jeune homme s'est installé avec ses parents en 2006. « Dès mon arrivée, nous avons décidé de raccourcir nos circuits de distribution, explique-t-il.
Tout d'abord, j'ai fait les salons, en sélectionnant au fil du temps les meilleurs, ensuite nous avons créé un point de vente à la ferme ». Un gros travail a notamment été réalisé auprès de la clientèle touristique. « Aujourd'hui, la vente directe représente 40 %, poursuit Thomas Vandaele. Le reste est écoulé via un grossiste et des crémiers ». Inventif et disposant d'un outil de travail performant, après avoir lancé un fromage à raclette de chèvre, puis du Reblochon, le producteur aspois tente le gruyère de chèvre. « Le fromage, c'est une activité qui nous fait vivre », conclut-il.