Les marchés à la ferme à l'heure d'été
Presque marginale il y a quelques années, la vente directe dans les exploitations agricoles prend de plus en plus d'ampleur. Les consommateurs sont aujourd'hui demandeurs de ce type de commercialisation. L'Association Bienvenue à la ferme en Béarn et Pays basque n'a pas manqué ce virage. Du 4 juillet au 29 août, elle organise la septième édition des marchés d'été à la ferme : vingt marchés de producteurs dans six fermes du réseau. Parmi les nouveautés, on retiendra le lancement cette année de l'opération « culture à la ferme », avec le concours de l'association la Dame de Pique : cinq concerts rythmés par la musique espagnole sont programmés (lire la programmation complète dans le zoom ci-dessous).
Le juste prix « Ces marchés sont en phase avec ce que recherchent les consommateurs », assure Éric Gimel, de la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques. Un sentiment largement partagé par les participants de ces marchés. « Les gens aiment revenir aux sources », souffle Nathalie Boscq, agricultrice à Ordiarp, au Pays basque, qui apprécie particulièrement « le contact direct avec les consommateurs ».
Même son de cloche du côté d'un des habitués et des pionniers de ces marchés, Marcel Etchecopar, de Salies-de-Béarn : « La demande est de plus en plus importante. Et si avant nous étions des marginaux, aujourd'hui nous sommes vraiment dans l'air du temps ».
On pourrait pourtant croire qu'en ces temps de crise, les consommateurs se tourneraient aisément vers les produits « low cost » de la grande distribution ou du hard discount. Une erreur pour Éric Gimel : « Ce n'est pas si cher que ça de bien manger, bien au contraire. Les produits fermiers sont tout simplement au juste prix. À qualité égale, je peux vous certifier que les produits en supermarché sont bien souvent plus chers ». Et puis finalement bien manger et rencontrer des producteurs passionnés et passionnants, cela n'a pas de prix Yannick Allongue
Le juste prix « Ces marchés sont en phase avec ce que recherchent les consommateurs », assure Éric Gimel, de la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques. Un sentiment largement partagé par les participants de ces marchés. « Les gens aiment revenir aux sources », souffle Nathalie Boscq, agricultrice à Ordiarp, au Pays basque, qui apprécie particulièrement « le contact direct avec les consommateurs ».
Même son de cloche du côté d'un des habitués et des pionniers de ces marchés, Marcel Etchecopar, de Salies-de-Béarn : « La demande est de plus en plus importante. Et si avant nous étions des marginaux, aujourd'hui nous sommes vraiment dans l'air du temps ».
On pourrait pourtant croire qu'en ces temps de crise, les consommateurs se tourneraient aisément vers les produits « low cost » de la grande distribution ou du hard discount. Une erreur pour Éric Gimel : « Ce n'est pas si cher que ça de bien manger, bien au contraire. Les produits fermiers sont tout simplement au juste prix. À qualité égale, je peux vous certifier que les produits en supermarché sont bien souvent plus chers ». Et puis finalement bien manger et rencontrer des producteurs passionnés et passionnants, cela n'a pas de prix Yannick Allongue