Les kiwis du bassin de l’Adour doivent faire face aux nouvelles menaces
Au plus près des producteurs, au sein du verger de Carresse-Cassaber (64), les équipes techniques du BIK (interprofession) ont partagé leurs dernières études.
Au plus près des producteurs, au sein du verger de Carresse-Cassaber (64), les équipes techniques du BIK (interprofession) ont partagé leurs dernières études.

Dans un méandre du gave d’Oloron, à quelques kilomètres en amont de Peyrehorade, une quinzaine de producteurs et techniciens ont répondu présent à l’invitation de l’interprofession BIK le jeudi 3 juillet. Sur la parcelle de Mathieu Gagnadour, les actidiniers sont encore jeunes. Des bandelettes blanches entourent les troncs pour les protéger de la dent des chevreuils. Il y a aussi, au pied de quelques plants, ces massifs de népéta, de menthe et de tulbaghia, trois plantes odorantes testées pour leurs vertus répulsives vis-à-vis de la punaise diabolique.
Une punaise qui porte bien son nom ! Détectée en France en 2012, elle s’est très rapidement propagée dans les vergers méridionaux. Cette punaise, d’origine asiatique, est devenue un prédateur majeur des vergers, des cultures maraîchères, mais aussi du maïs ou du soja. Très mobile, elle passe rapidement d’une culture à l’autre, ce qui rend son contrôle quasi impossible.