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Les excédents agricoles au secours du commerce extérieur français

Les produits agricoles bruts tirent les échanges commerciaux et participent au redressement de la balance commerciale de la France en 2013, alors que les importations de produits agroalimentaires transformés ont progressé plus vite que les exportations. Le déficit total recule de 6 milliards d'euros pour atteindre 61,2 milliards, soit une réduction de 17% par rapport à  2011, selon les chiffres publiés vendredi 7 février.

Les exportations de céréales tirent la croissance gràce, notamment, aux envois vers les pays du Maghreb et du Proche et Moyen-Orient», analyse le service statistique du ministère de l'Agriculture dans une note Agreste conjoncture, publiée le mardi 11 février. En tout, l'excédent des échanges agroalimentaires français atteint 11,6 milliards d'euros, en augmentation de 105 millions d'euros par rapport à  2012. L'excédent en produits agricoles bruts augmente à  lui seul de 717 millions d'euros par rapport à  2012. À l'inverse des produits bruts, l'excédent en produits transformés diminue de 612 millions d'euros par rapport à  2012. Les importations progressent plus que les exportations pour toutes les grandes catégories de produits, à  l'exception des huiles. Par exemple, les ventes de produits laitiers augmentent de 232 millions d'euros, du fait des envois vers la Chine, le Royaume-Uni et la Russie, alors que les achats croissent de 353 millions d'euros, notamment sous l'effet de la hausse des prix. De plus, les ventes de vins, qui tiraient la croissance des exportations les années précédentes, ne progressent plus. Plus de blé mais moins de bétail Pour ce qui est des produits bruts, les exportations de blé tendre augmentent de 716 millions d'euros, gràce à  la hausse des quantités vendues (+20%) vers l'Algérie, le Royaume-Uni, la Syrie, l'Espagne et la Tunisie. La quantité d'orge augmente aussi, alors que la valeur des exportations de pommes de terre est en hausse gràce à  des prix élevés. Mais les ventes de bovins vivants diminuent de 161 millions d'euros, du fait de l'arrêt des envois vers la Turquie et d'une baisse vers l'Italie. Les importations de produits bruts sont également en hausse, de 559 millions d'euros par rapport à  l'année 2012 (+4,9%). Les importations de colza (+264 millions d'euros) et de tournesol (+126 millions d'euros) augmentent très fortement, du fait de la hausse des quantités achetées. Les achats de fruits augmentent de 253 millions d'euros et ceux de légumes de 161 millions d'euros. «Ces résultats, en progression constante depuis 18 mois, démontrent la qualité des produits “made in France” et la vitalité des filières agroalimentaires, secteur qui a le plus contribué au redressement du déficit commercial de la France», se félicitent Stéphane Le Foll et Guillaume Garot. En trompe l'oeil Mais c'est surtout la baisse de la facture énergétique, dans un contexte de baisse du prix du baril de pétrole et de stagnation de l'activité économique, qui permet cette réduction. La baisse des coûts de l'énergie est responsable de 60% de la diminution du déficit commercial. Mais l'import d'énergie représente toujours 83% du déficit commercial de la France. Pour la première fois, l'excédent avec les pays tiers est supérieur à  celui avec l'Union européenne. Par ailleurs, les achats de machines industrielles et agricoles reprennent, en particulier depuis l'Allemagne et la Chine.
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