Les écoliers à la découverte de l'agriculture (64)

Chez Sébastien et Claudine Diaz, à Bédeille, les 25 élèves de Fabrice Caplane de CE2-CM1-CM2 du regroupement pédagogique intercommunal de Ponson-Montaner, dans les Pyrénées-Atlantiques, sont arrivés à vélo après un parcours vallonné de 9 km depuis l'école. Ils participent à l'opération « Fermes ouvertes aux écoliers » afin de découvrir le monde rural.
Pendant un temps de repos réparateur, assis à l'ombre, attentifs aux explications des agriculteurs, les élèves prennent des notes sur la présentation de l'exploitation (surfaces de la propriété, cultures, élevage, bàtiments, administratif, normes de qualité IGP, coopérative).
Le cycle des cultures capte ensuite l'attention de tous : les semis d‘automne pour le blé ou de printemps pour le mais jusqu'à la moisson des céréales et la récolte. Ces aliments de base seront mélangés pour produire des granulés. Les enfants sont curieux et Sébastien et Claudine répondent patiemment à leurs questions. Les éleveurs leur précisent que du soja et des vitamines sont rajoutés à la coopérative céréalière pour équilibrer la nourriture des canards.
La visite commence par le bàtiment n° 1 : salle chauffée à 28° pour 4 000 canetons jaunes, arrivés à 1 jour, où ils mangeront à volonté. Ils y grandiront pendant 1 mois en gambadant sur le premier parcours. Les enfants peuvent « voir, sentir, toucher », c'est l'école autrement
Les enfants se déplacent vers les bàtiments suivants où les canards, devenus blancs, sont répartis en deux groupes sur deux parcours. Les éleveurs expliquent leurs actions quotidiennes pour obliger les canards, pendant 2 mois, à ne manger que 1 à 2 fois par jour afin de rendre élastique leur jabot. La chaîne d'alimentation est entièrement automatisée depuis le silo et ils peuvent boire à des pipettes extérieures sans gaspiller l'eau.
« C'est cool pour les canards ! » Puis le circuit mène dans le bàtiment de gavage pour 1 200 canards. Les enfants sont surpris par la fraîcheur de la salle à 16° qui tranche avec l'extérieur très ensoleillé. Les éleveurs expliquent le principe du « cooling » avec un mur cartonné dans lequel circule de l'eau et qui refroidit l'air aspiré par des gros ventilateurs. « C'est pour répondre aux normes de bien-être » souligne Sébastien avant de faire une démonstration de gavage. Il introduit dans le jabot du canard le tuyau de la machine qui a mélangé du mais broyé et de l'eau.
Ensuite, les élèves se précipitent vers le matériel agricole : les tracteurs, le semoir à mais, la charrue et d'autres machines au nom un peu compliqué ! Claudine explique les utilisations de tous ces outils.
Après un pique-nique avec du foie gras et du magret de canard, les élèves ont repris des forces avant d'enfourcher les vélos pour retourner à l'école. Pour ces élèves, c'était une tranche de vie à la ferme en complète immersion.
Pendant un temps de repos réparateur, assis à l'ombre, attentifs aux explications des agriculteurs, les élèves prennent des notes sur la présentation de l'exploitation (surfaces de la propriété, cultures, élevage, bàtiments, administratif, normes de qualité IGP, coopérative).
Le cycle des cultures capte ensuite l'attention de tous : les semis d‘automne pour le blé ou de printemps pour le mais jusqu'à la moisson des céréales et la récolte. Ces aliments de base seront mélangés pour produire des granulés. Les enfants sont curieux et Sébastien et Claudine répondent patiemment à leurs questions. Les éleveurs leur précisent que du soja et des vitamines sont rajoutés à la coopérative céréalière pour équilibrer la nourriture des canards.
La visite commence par le bàtiment n° 1 : salle chauffée à 28° pour 4 000 canetons jaunes, arrivés à 1 jour, où ils mangeront à volonté. Ils y grandiront pendant 1 mois en gambadant sur le premier parcours. Les enfants peuvent « voir, sentir, toucher », c'est l'école autrement
Les enfants se déplacent vers les bàtiments suivants où les canards, devenus blancs, sont répartis en deux groupes sur deux parcours. Les éleveurs expliquent leurs actions quotidiennes pour obliger les canards, pendant 2 mois, à ne manger que 1 à 2 fois par jour afin de rendre élastique leur jabot. La chaîne d'alimentation est entièrement automatisée depuis le silo et ils peuvent boire à des pipettes extérieures sans gaspiller l'eau.
« C'est cool pour les canards ! » Puis le circuit mène dans le bàtiment de gavage pour 1 200 canards. Les enfants sont surpris par la fraîcheur de la salle à 16° qui tranche avec l'extérieur très ensoleillé. Les éleveurs expliquent le principe du « cooling » avec un mur cartonné dans lequel circule de l'eau et qui refroidit l'air aspiré par des gros ventilateurs. « C'est pour répondre aux normes de bien-être » souligne Sébastien avant de faire une démonstration de gavage. Il introduit dans le jabot du canard le tuyau de la machine qui a mélangé du mais broyé et de l'eau.
Ensuite, les élèves se précipitent vers le matériel agricole : les tracteurs, le semoir à mais, la charrue et d'autres machines au nom un peu compliqué ! Claudine explique les utilisations de tous ces outils.
Après un pique-nique avec du foie gras et du magret de canard, les élèves ont repris des forces avant d'enfourcher les vélos pour retourner à l'école. Pour ces élèves, c'était une tranche de vie à la ferme en complète immersion.