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Les céréaliers français veulent produire plus et mieux

Les céréaliers français souhaitent attirer l'attention du nouveau gouvernement sur leur volonté de produire plus et mieux en augmentant les rendements et d'apporter leur contribution à  la croissance, l'emploi et la protection de l'environnement.

Le Gouvernement fait de la croissance et de l'emploi un thème central de son action. Les céréaliers sont en mesure d'apporter une contribution décisive à  cet égard», a déclaré Jean-François Isambert, le secrétaire général de l'Association générale des producteurs de blé (AGPB). Aujourd'hui le blé est la première céréale cultivée en France et les céréales apportent 7,5 milliards d'euros à  notre balance commerciale. Les céréaliers sont en mesure de produire davantage pour satisfaire à  la fois les besoins alimentaires de l'Europe, les débouchés en matières premières renouvelables (énergie et chimie) et les attentes de nos voisins du sud de la Méditerranée. Une zone qui enregistre une forte croissance démographique, mais dont le potentiel de production est limité. Plafonnement des surfaces Certes, les superficies consacrées en France à  la culture du blé sont peu susceptibles de s'étendre au-delà  des cinq millions d'hectares, mais les rendements en revanche pourraient reprendre leur progression. En outre la France dispose d'un climat et de sols favorables à  la production de céréales. Même les événements climatiques exceptionnels (sécheresse, gel) n'impactent pas considérablement les volumes de production. Contrairement à  ce qui peut se passer en Russie, en Ukraine, en Australie ou ailleurs. Jean-François Isambert estime que la production nationale pourrait augmenter de 20% au cours des 20 prochaines années gràce à  une augmentation du rendement de 0,6 quintal/ha/an. Pour mémoire, la progression a été d'un quintal/an/ha pendant cinquante ans de 1945 à  1995. Pas de mesures coercitives générales À condition bien entendu ne pas brider la recherche et le progrès technique. Les céréaliers n'épousent pas l'approche selon laquelle, «il n'y aurait pas de salut pour l'environnement en dehors des restrictions d'utilisations d'engrais ou de produits phytosanitaires». Ils considèrent au contraire qu'ils peuvent concilier l'approche productive et la protection de l'environnement. «Nous refusons les mesures coercitives et générales, telle que la réduction de 50% des apports de produits phytosanitaires, nous préférons la mise en place d'indicateurs plus précis sur les adventices, les maladies, les insectes pour savoir s'il convient ou non de traiter nos plantes. Idem pour le pilotage des engrais, nous sommes en mesure d'apporter la bonne dose au bon moment» plaide le secrétaire général qui souhaiterait que les pouvoirs publics s'inscrivent dans cette démarche de progrès. Blé: une récolte 2012 équivalente à  celle de 2011À ce jour l'état des cultures de blé constaté en France permet d'espérer un rendement national supérieur à  celui de 2011 et au moins égal à  la moyenne des rendements des cinq dernières années, estime l'AGPB. Il atteindrait 70,9q/ha contre 68q/ha en 2011. Sur cette base, la récolte devrait atteindre un niveau similaire à  celui de l'année passée (33,9millions de tonnes) en raison de la diminution des surfaces emblavées consécutives au gel du mois de février. La sole de blé n'atteint en effet que 4,72millions d'hectares, soit 5,3% de moins que l'an passé. Après un début de printemps très sec, des conditions météorologiques plus favorables ont favorisé la mise en place d'un potentiel satisfaisant et de rattraper en partie les dégàts provoqués par le gel.
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