Les bergers d'Aspe et d'Ossau accueillent les estivants
L'opération « cabanes ouvertes » permet aux amateurs de montagne de vivre, le temps d'une journée, au rythme des bergers transhumants et de découvrir leurs fromages d'estive.

Le 21Â juillet et ce jeudi 5Â août, une dizaine de bergers des vallées d'Aspe et d'Ossau ont fait découvrir leur univers et le quotidien de leur métier aux vacanciers en quête de d'authenticité.
Mercredi 21 juillet, à la cabane d'Arlas, sur les pentes du col de la Pierre Saint Martin. Une trentaine de touristes a bravé des conditions climatiques dignes d'un automne pour accompagner un jeune berger transhumant dans ses activités quotidiennes. La démarche se déroule dans le cadre de l'opération « cabanes ouvertes », à laquelle participent huit bergers béarnais.
Comprenant deux journées au cours de l'été, l'initiative provient de l'association des bergers transhumants des trois vallées. Elle a pour objectif de promouvoir le métier des éleveurs, mais aussi leurs fameux fromages.
Sur les sommets baignés par le brouillard, Cédric Pucheu accueille dès le début de la matinée, les premiers visiteurs dans sa cabane. Parmi eux, figurent des vacanciers originaires d'horizons très différents. Certains expliquent par exemple être venus pour découvrir les conditions de vie des éleveurs, d'autres pour mieux connaître les secrets du fromage qu'ils apprécient tant.
Liberté, espace et tranquillité Un couple originaire de la région d'Angers raconte qu'ils recherchent avant tout la quiétude dans les Pyrénées, « nous n'aimons pas trop les vacances à la plage nous essayons plutôt d'éviter les foules ». Le programme de la journée devrait étancher leur soif de tranquillité, puisqu'y figure notamment le gardiennage du troupeau sur les sommets.
Quelques minutes plus tard, accompagnant les brebis sur les estives, le jeune àge du berger suscite leur étonnement, « c'est intéressant de voir qu'il y a des jeunes qui sont véritablement passionnés par ce métier on est loin des clichés que l'on nous présente parfois ».
D'autres touristes s'avèrent beaucoup plus déconcertés par les conditions de vie des éleveurs. « C'est vraiment surprenant de découvrir leur rythme de vie. Autant d'espace et de liberté ça donne envie », s'enthousiasme une dame venue du Nord.
Dans le même temps, les visiteurs restés à la cabane ont droit, quant à eux, à une démonstration de préparation des fromages. Cela tombe bien, puisque certains sont venus presque exclusivement pour cela. « Nous sommes de grands amateurs de fromages et celui-ci est très différent de ce que l'on trouve habituellement », témoigne ce jeune couple, originaire de Poitiers. Venus déjà l'an dernier en vacances dans le Béarn, ils expliquent avoir découvert à cette occasion le fromage d'estive. Ils avouent aussi avoir été séduits par la cordialité des bergers, « nous n'avons rencontré que des gens simple et chaleureux ».
Dans l'assistance, la totalité des visiteurs vantent les mérites du fromage fabriqué par les éleveurs pyrénéens, « c'est un produit qui a su rester traditionnel ». En outre, les conditions de fabrication ne manquent pas de les surprendre, « nous ne pensions pas que les fromages étaient fabriqués de manière aussi artisanale et que l'affinage nécessitait autant de temps ».
Dans la chaleur de la cabane D'ailleurs, beaucoup vont profiter de l'occasion pour ramener chez eux d'importantes quantités de fromages. C'est le cas d'Alain, venu du Lot, qui exploite l'occasion en achetant plusieurs kilos pour un ami restaurateur ou encore de Michel, qui compte bien faire faire goûter ce fromage à tout son entourage.
À midi, tous les participants se retrouvent autour d'un repas dans la cabane aménagée pour l'occasion. Au final, malgré le temps maussade, tout le monde aura trouvé son compte dans cette journée. Certains l'ont d'ores et déjà promis, ils reviendront l'année prochaine.
Pour clôturer cette deuxième édition de l'opération « cabanes ouvertes », une seconde journée de découverte a eu lieu le jeudi 5 août.
Fabien Brèthes
Comprenant deux journées au cours de l'été, l'initiative provient de l'association des bergers transhumants des trois vallées. Elle a pour objectif de promouvoir le métier des éleveurs, mais aussi leurs fameux fromages.
Sur les sommets baignés par le brouillard, Cédric Pucheu accueille dès le début de la matinée, les premiers visiteurs dans sa cabane. Parmi eux, figurent des vacanciers originaires d'horizons très différents. Certains expliquent par exemple être venus pour découvrir les conditions de vie des éleveurs, d'autres pour mieux connaître les secrets du fromage qu'ils apprécient tant.
Liberté, espace et tranquillité Un couple originaire de la région d'Angers raconte qu'ils recherchent avant tout la quiétude dans les Pyrénées, « nous n'aimons pas trop les vacances à la plage nous essayons plutôt d'éviter les foules ». Le programme de la journée devrait étancher leur soif de tranquillité, puisqu'y figure notamment le gardiennage du troupeau sur les sommets.
Quelques minutes plus tard, accompagnant les brebis sur les estives, le jeune àge du berger suscite leur étonnement, « c'est intéressant de voir qu'il y a des jeunes qui sont véritablement passionnés par ce métier on est loin des clichés que l'on nous présente parfois ».
D'autres touristes s'avèrent beaucoup plus déconcertés par les conditions de vie des éleveurs. « C'est vraiment surprenant de découvrir leur rythme de vie. Autant d'espace et de liberté ça donne envie », s'enthousiasme une dame venue du Nord.
Dans le même temps, les visiteurs restés à la cabane ont droit, quant à eux, à une démonstration de préparation des fromages. Cela tombe bien, puisque certains sont venus presque exclusivement pour cela. « Nous sommes de grands amateurs de fromages et celui-ci est très différent de ce que l'on trouve habituellement », témoigne ce jeune couple, originaire de Poitiers. Venus déjà l'an dernier en vacances dans le Béarn, ils expliquent avoir découvert à cette occasion le fromage d'estive. Ils avouent aussi avoir été séduits par la cordialité des bergers, « nous n'avons rencontré que des gens simple et chaleureux ».
Dans l'assistance, la totalité des visiteurs vantent les mérites du fromage fabriqué par les éleveurs pyrénéens, « c'est un produit qui a su rester traditionnel ». En outre, les conditions de fabrication ne manquent pas de les surprendre, « nous ne pensions pas que les fromages étaient fabriqués de manière aussi artisanale et que l'affinage nécessitait autant de temps ».
Dans la chaleur de la cabane D'ailleurs, beaucoup vont profiter de l'occasion pour ramener chez eux d'importantes quantités de fromages. C'est le cas d'Alain, venu du Lot, qui exploite l'occasion en achetant plusieurs kilos pour un ami restaurateur ou encore de Michel, qui compte bien faire faire goûter ce fromage à tout son entourage.
À midi, tous les participants se retrouvent autour d'un repas dans la cabane aménagée pour l'occasion. Au final, malgré le temps maussade, tout le monde aura trouvé son compte dans cette journée. Certains l'ont d'ores et déjà promis, ils reviendront l'année prochaine.
Pour clôturer cette deuxième édition de l'opération « cabanes ouvertes », une seconde journée de découverte a eu lieu le jeudi 5 août.
Fabien Brèthes