Les atouts agronomiques des analyse et des profils des sols
Des mesures telles que les analyses et les profils de sols revêtent de réels intérêts techniques et économiques. Des rendements supérieurs, mais aussi des économies de charges sont envisageables.
Je pense que je récolte, aujourd'hui, les fruits du travail que j'ai mené au niveau de mes sols ». Depuis plusieurs années, Frédéric Cerisère, producteur de mais semences à Arricau-Bordes, a entrepris une véritable réflexion dans la gestion de ses sols. Vendredi 10 décembre, son exploitation servait de support à une formation de la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques sur le sujet.
Pour expliquer sa démarche, le producteur invoque la dégradation enregistrée, il y a quelques années, au niveau de ses rendements. « J'ai pris conscience de l'importance de la matière organique et de la vie dans le sol Avant je voyais cela comme des contraintes ». La mise en place de mesures agronomiques simples lui a permis de retrouver une structure de sol performante.
Parmi celles-ci, la réalisation d'analyses de sols ou bien le semis d'engrais verts ont amélioré les performances de ses parcelles. Il n'a pas hésité non plus à repenser ses itinéraires techniques. Aujourd'hui, il observe par exemple un meilleur comportement du mais durant les périodes de stress hydrique. « Je constate moins de ruissellement lorsque j'irrigue, le sol conserve mieux l'eau ».
Rechercher une bonne structure de sol
Parmi les différentes mesures agronomiques envisageables, les analyses de sols s'avèrent très souvent indispensables. Elles permettent, en effet, de piloter les techniques culturales et les apports. En ce sens, elles doivent donc être considérées comme un outil d'aide à la décision. Selon Jean-Paul Gamard, consultant indépendant en agronomie basé dans le Gers, les analyses des différents types de parcelles d'une même exploitation, doivent se faire de manière cohérente. Préalablement, il s'agit de fixer des zones représentatives. « Il ne sert à rien de faire énormément d'analyses, souligne-t-il. Il est préférable de bien cibler les échantillons et de ne pas les mélanger ».
Au centre de la formation organisée par la chambre d'agriculture, la méthode de diagnostic Hérody repose sur le couplage entre les analyses et la réalisation de profils de sols. Afin de mieux comprendre le fonctionnement des sols, une observation de terrain, basée sur la pédologie, est nécessaire. « On essaie d'observer la morphologie de la parcelle, la végétation ou encore les vents », précise Jean-Paul Gamard.
En pratique, ce type de diagnostic ouvre la voie à une adaptation du chaulage, des apports organiques ou encore de l'utilisation des différents outils, selon les caractéristiques initiales des sols. « Avoir recours à l'approche Hérody permet d'être le plus objectif possible par rapport à la situation de chaque terrain mais aussi vis-à -vis des résultats attendus », conclut consultant. Il avoue, toutefois, que ce type d'approche oblige les producteurs « à se prendre en main et à être décideur quant à la conduite de leurs exploitations ».
Quels que soient les diagnostics utilisés, l'objectif de ces démarches est clair. Il consiste à détecter les pratiques qui vont améliorer la qualité des sols. « La qualité du sol passe notamment par l'obtention d'une bonne structure », commente Emmanuelle Chone, conseillère au sein de la chambre d'agriculture. Une notion qui se traduit, de manière générique, par un rapport cohérent entre l'eau, l'air et la matière contenus dans le sol.
Malgré son caractère fondamental, la structure du sol est encore trop souvent négligée. Elle influence pourtant directement la disponibilité et l'absorption de l'eau et des nutriments par la plante. Elle est, par conséquent, une composante première du rendement.
Ainsi, au-delà de leur intérêt technique, les diagnostics et les études de sols revêtent également un enjeu économique. En plus de l'amélioration des performances, ils peuvent autoriser, aussi, des économies non négligeables au niveau des intrants. « C'est d'ailleurs une des motivations principales qui poussent les producteurs à s'intéresser à cette problématique », confie la conseillère. Une attente que confirme Frédéric Cerisère, « pour autant, je n'ai pas totalement délaissé l'engrais minéral. Toutefois, je l'utilise de manière beaucoup plus ciblée, mais aussi plus efficace ». Afin d'accompagner les producteurs dans cette voie, la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques réalisera, cet hiver, des profils culturaux et des analyses de sols. Fabien Brèthes Des formations complémentaires , concernant les techniques culturales simplifiées seront organisées par la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques à la fin du mois de janvier.
Pour expliquer sa démarche, le producteur invoque la dégradation enregistrée, il y a quelques années, au niveau de ses rendements. « J'ai pris conscience de l'importance de la matière organique et de la vie dans le sol Avant je voyais cela comme des contraintes ». La mise en place de mesures agronomiques simples lui a permis de retrouver une structure de sol performante.
Parmi celles-ci, la réalisation d'analyses de sols ou bien le semis d'engrais verts ont amélioré les performances de ses parcelles. Il n'a pas hésité non plus à repenser ses itinéraires techniques. Aujourd'hui, il observe par exemple un meilleur comportement du mais durant les périodes de stress hydrique. « Je constate moins de ruissellement lorsque j'irrigue, le sol conserve mieux l'eau ».
Rechercher une bonne structure de sol
Parmi les différentes mesures agronomiques envisageables, les analyses de sols s'avèrent très souvent indispensables. Elles permettent, en effet, de piloter les techniques culturales et les apports. En ce sens, elles doivent donc être considérées comme un outil d'aide à la décision. Selon Jean-Paul Gamard, consultant indépendant en agronomie basé dans le Gers, les analyses des différents types de parcelles d'une même exploitation, doivent se faire de manière cohérente. Préalablement, il s'agit de fixer des zones représentatives. « Il ne sert à rien de faire énormément d'analyses, souligne-t-il. Il est préférable de bien cibler les échantillons et de ne pas les mélanger ».
Au centre de la formation organisée par la chambre d'agriculture, la méthode de diagnostic Hérody repose sur le couplage entre les analyses et la réalisation de profils de sols. Afin de mieux comprendre le fonctionnement des sols, une observation de terrain, basée sur la pédologie, est nécessaire. « On essaie d'observer la morphologie de la parcelle, la végétation ou encore les vents », précise Jean-Paul Gamard.
En pratique, ce type de diagnostic ouvre la voie à une adaptation du chaulage, des apports organiques ou encore de l'utilisation des différents outils, selon les caractéristiques initiales des sols. « Avoir recours à l'approche Hérody permet d'être le plus objectif possible par rapport à la situation de chaque terrain mais aussi vis-à -vis des résultats attendus », conclut consultant. Il avoue, toutefois, que ce type d'approche oblige les producteurs « à se prendre en main et à être décideur quant à la conduite de leurs exploitations ».
Quels que soient les diagnostics utilisés, l'objectif de ces démarches est clair. Il consiste à détecter les pratiques qui vont améliorer la qualité des sols. « La qualité du sol passe notamment par l'obtention d'une bonne structure », commente Emmanuelle Chone, conseillère au sein de la chambre d'agriculture. Une notion qui se traduit, de manière générique, par un rapport cohérent entre l'eau, l'air et la matière contenus dans le sol.
Malgré son caractère fondamental, la structure du sol est encore trop souvent négligée. Elle influence pourtant directement la disponibilité et l'absorption de l'eau et des nutriments par la plante. Elle est, par conséquent, une composante première du rendement.
Ainsi, au-delà de leur intérêt technique, les diagnostics et les études de sols revêtent également un enjeu économique. En plus de l'amélioration des performances, ils peuvent autoriser, aussi, des économies non négligeables au niveau des intrants. « C'est d'ailleurs une des motivations principales qui poussent les producteurs à s'intéresser à cette problématique », confie la conseillère. Une attente que confirme Frédéric Cerisère, « pour autant, je n'ai pas totalement délaissé l'engrais minéral. Toutefois, je l'utilise de manière beaucoup plus ciblée, mais aussi plus efficace ». Afin d'accompagner les producteurs dans cette voie, la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques réalisera, cet hiver, des profils culturaux et des analyses de sols. Fabien Brèthes Des formations complémentaires , concernant les techniques culturales simplifiées seront organisées par la chambre d'agriculture des Pyrénées-Atlantiques à la fin du mois de janvier.