Le Sud-Ouest en tête d'affiche au SIA

Alain Rousset, président du conseil régional d'Aquitaine, qualifie de «petite révolution» cette nouvelle signature commune à  l'Aquitaine et à  Midi-Pyrénées. Désormais, afin de donner plus de visibilité à  leurs produits agricoles et agroalimentaires, les deux régions feront la promotion sous cette nouvelle marque. Pour mémoire, le Sud-Ouest France totalise 250 produits agricoles et agroalimentaires sous signe de qualité et d'origine et, surtout, compte 93000 exploitations agricoles dont 4000 en bio. À l'exception de la filière bio qui a choisi d'utiliser cette nouvelle signature sur ses produits, l'affichage de Sud-Ouest France n'est pas prévu sur les étiquettes. L'idée de cette nouvelle enseigne est, avant tout, de regrouper les acteurs économiques pour conjuguer leurs efforts en matière de promotion. Pour la phase de lancement, actuellement en cours, la marque Sud-Ouest France bénéficie d'un budget de 600.000€ abondé à  parité par chacune des deux régions. Pas d'étiquetage «produits» Dans un premier temps, les actions prévues concernent une présence dans des salons. Ainsi, après le SIA de Paris et celui le salon Biofach pour les produits bio, qui s'est tenu courant février à  Nuremberg (Allemagne), les prochains événements où s'affichera la nouvelle marque sont le SIAD (salon international du bio et de l'agriculture durable) qui se tiendra les 28 et 29 mars au parc des expositions d'Agen, le SIAQ à  Toulouse et le salon de l'agriculture de Bordeaux (du 12 au 21 mai). Autre étape importante pour la vie de cette nouvelle marque, la rédaction des cahiers des charges doit être finalisée d'ici fin avril. Pour l'heure, huit grandes familles de produits ont été définies: vins, fruits et légumes, porc et salaisons, recettes traditionnelles et plats cuisinés, viandes bovines, volailles, fromages, produits fermiers et prestations agrotouristiques. Les cahiers des charges devront définir les critères à  retenir pour garantir l'origine. Pour les produits sous identification géographique, la reconnaissance sera simple. Les discussions seront plus approfondies pour les produits transformés. Marie-Noëlle Charles