Le remembrement effectué dans le cadre de l'A65 "satisfaisant"
Le territoire des Landes est actuellement bousculé par deux grands projets d'infrastructure : l'autoroute A65 et la Ligne à grande vitesse (LGV) Bordeaux-Espagne. « Immanquablement, ces grands ouvrages déstructurent le foncier agricole », souligne Jean-Michel Anaclet, président du comité technique des Landes de la Safer (Société d'aménagement foncier et d'établissement rural) Aquitaine-Atlantique. Les agriculteurs, dont les terres sont touchées par l'emprise de ce genre de réalisations, ressentent généralement un véritable traumatisme.
Pour autant, les choses peuvent s'arranger de manière satisfaisante. « Il existe des outils pour reconstruire ce qui a été déstructuré ». Gràce aux commissions communales et départementale d'aménagement, et à la Safer qui stocke du foncier, des échanges de terrains peuvent être réalisés.
Le fuseau traverse 80 hectares de l'exploitation C'est ce qu'a vécu Thierry Brèthes, producteur de mais et de bovins lait sur la commune du Vignau (photo ci-contre au premier plan). Il y a deux ans et demi, lors d'une réunion d'information, il apprend que le fuseau de l'A65 traverse 80 hectares de son exploitation. « Après le choc, nous avons décidé de nous regrouper avec plusieurs agriculteurs, raconte-t-il. Nous nous sommes rapprochés de la chambre d'agriculture qui nous a aidé à évaluer nos pertes et à réaliser un protocole d'indemnisation. Au final, nous sommes parvenus à regrouper des parcelles pour continuer à travailler. De quelque chose de néfaste pour nous au départ, nous avons retiré quelques bénéfices qui ont servi à effacer les préjudices subis ».
De l'avis général, dans le département, le remembrement effectué dans le cadre de l'A65 est globalement satisfaisant. Pour Jean-Michel Anaclet, dans ce genre de dossier, « il est primordial d'anticiper au maximum le stockage des terres pour avoir les moyens de compenser les pertes, le moment voulu ». Il n'est donc pas prématuré de s'intéresser au projet de LGV. « Il faut préparer le foncier dès maintenant pour réorganiser les exploitations », assure Dominique Graciet, président de la chambre d'agriculture. Cécile Agusti
Pour autant, les choses peuvent s'arranger de manière satisfaisante. « Il existe des outils pour reconstruire ce qui a été déstructuré ». Gràce aux commissions communales et départementale d'aménagement, et à la Safer qui stocke du foncier, des échanges de terrains peuvent être réalisés.
Le fuseau traverse 80 hectares de l'exploitation C'est ce qu'a vécu Thierry Brèthes, producteur de mais et de bovins lait sur la commune du Vignau (photo ci-contre au premier plan). Il y a deux ans et demi, lors d'une réunion d'information, il apprend que le fuseau de l'A65 traverse 80 hectares de son exploitation. « Après le choc, nous avons décidé de nous regrouper avec plusieurs agriculteurs, raconte-t-il. Nous nous sommes rapprochés de la chambre d'agriculture qui nous a aidé à évaluer nos pertes et à réaliser un protocole d'indemnisation. Au final, nous sommes parvenus à regrouper des parcelles pour continuer à travailler. De quelque chose de néfaste pour nous au départ, nous avons retiré quelques bénéfices qui ont servi à effacer les préjudices subis ».
De l'avis général, dans le département, le remembrement effectué dans le cadre de l'A65 est globalement satisfaisant. Pour Jean-Michel Anaclet, dans ce genre de dossier, « il est primordial d'anticiper au maximum le stockage des terres pour avoir les moyens de compenser les pertes, le moment voulu ». Il n'est donc pas prématuré de s'intéresser au projet de LGV. « Il faut préparer le foncier dès maintenant pour réorganiser les exploitations », assure Dominique Graciet, président de la chambre d'agriculture. Cécile Agusti