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Le bio français… fait un tabac!

En 1950, ils étaient 105.000 producteurs de tabac, installés sur 28.000 hectares répartis sur 55 départements. En 2011, ils n’étaient plus que 3.100 exploitants sur 6.750 hectares pour une production annuelle de 18.500 tonnes. Aujourd’hui, cinq ans après, le nombre de tabacultivateurs a encore chuté de 70% (1100 producteurs), la surface de moitié (3.580 hectares), tout comme la production (9.200 tonnes dont 5.800 de variété Virginie et 3.400 de Burley). Une chute vertigineuse, même si la France maintient son cinquième rang européen derrière l’Italie (50.000 tonnes). La filière française a donc subi de plein fouet la suppression des aides européennes en 2010.

file-650, c’est le nombre moyen d’heures de travail à l’hectare que nécessite la culture du tabac. Une culture mécanisée à 70%, qui demande beaucoup de main-d’œuvre et 500 à 800heures de travail à l’hectare selon les variétés.
650, c’est le nombre moyen d’heures de travail à l’hectare que nécessite la culture du tabac. Une culture mécanisée à 70%, qui demande beaucoup de main-d’œuvre et 500 à 800heures de travail à l’hectare selon les variétés.

Auparavant, cette culture était plutôt lucrative assurant un revenu sur de petites surfaces! En témoigne Philippe Saphary, 59 ans, exploitant en Dordogne, terre historique du tabac en France: «C’était la production la plus stable jusqu’à la suppression des primes. On le vendait 4 euros le kilo, et on est maintenant à peine à 3 euros. Ce n’est plus rentable» disait-il en 2011. Le tabac lui assurait 50% de ses revenus pour 10% de la surface totale de son exploitation. Quant à Magali Gayerie, 28 ans, elle comptait sur ses deux hectares de tabac (sur une surface totale de 110 ha) pour assurer 25% des revenus de la ferme. Une production qu’elle n’a finalement pas lancée. Néanmoins, l’impact de la suppression des aides a été limité.

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