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L'appui déterminé de Sarkozy à  la chimie verte

Nicolas Sarkozy s'est rendu le 27 septembre sur le site de Sofiprotéol, près de Compiègne dans l'Oise pour apporter son soutien aux recherches et aux investissements dans les biocarburants de deuxième génération ainsi que dans la chimie verte qui a été éligible au Grand Emprunt lancé en 2009.

file-Devant Xavier Beulin, président de Sofiprotéol, Le Président de la République a réaffirmé le soutien de l'Etat à  la chimie verte et aux énergies renouvelables. © Actuagri
Devant Xavier Beulin, président de Sofiprotéol, Le Président de la République a réaffirmé le soutien de l'Etat à  la chimie verte et aux énergies renouvelables. © Actuagri
Xavier Beulin, président de Sofiprotéol a accueilli Nicolas Sarkozy le 27 septembre, à  Venette, près de Compiègne dans l'Oise pour évoquer les investissements d'avenir et notamment la chimie verte. Sur ce site qui a vu couler la première goutte de diester, il y a une vingtaine d'années, Sofiprotéol travaille à  la deuxième génération de biocarburants à  partir de la biomasse et de la plante entière. Au même endroit, le groupe s'est également lancé dans la chimie verte pour produire des composants susceptibles de remplacer les produits chimiques d'origine fossile dans la santé, l'alimentaire, les matériaux de constructions ou encore les cosmétiques. En venant dans l'Oise, le Président de la République a voulu montrer tout l'intérêt qu'il porte à  la recherche à  l'innovation pour stimuler la croissance, développer l'emploi, protéger notre modèle social, face à  de redoutables concurrents que sont devenus les Chinois, les Indiens ou les Indonésiens. « Nous n'avons pas d'autres choix, la bataille se jouera sur la formation des jeunes et l'investissement des entreprises » a insisté le Président. Il a d'ailleurs promis de se rendre tous les mois sur des sites « où s'appliquent des investissements d'avenir ». Le gisement du colza Le premier projet de Sofiprotéol et des autres partenaires qui y sont associés — l'agglomération de Compiègne, la région Picardie, l'Université de technologie de Compiègne et d'autres acteurs privés — est à  ce titre emblématique. Baptisé Picardie Innovation en Végétal Enseignement, Recherche et Technologie (Pivert), il mobilise plus de 220 millions d'euros d'investissements sur 10 ans, 150 chercheurs publics et privés pour transformer le colza en produits chimiques renouvelables. Il a été retenu parmi les 400 projets novateurs qui ont été sélectionnés au titre du Grand emprunt lancé en 2009. L'État y consacre 64 millions d'euros auquel s'ajoute le concours des collectivités locales. Un deuxième projet, BioTfuel, porte sur la recherche et la production de carburants de deuxième génération à  partir de la plante entière et de la biomasse pour les moteurs diesel et de kérosène pour les avions. L'objectif d'un quart d'énergies renouvelables Le Président de la République n'a pas ménagé son appui à  l'une et l'autre de ces initiatives. Les biocarburants parce qu'ils permettent de réduire notre dépendance énergétique tout en protégeant l'environnement. Avant de rappeler que la France était déterminée à  faire en sorte que les énergies renouvelables représentent le quart du bouquet énergétique dans les huit ans qui viennent. Pas question pour autant de renoncer à  l'énergie nucléaire. « Nous avons besoin des deux, ce serait irresponsable de renoncer au nucléaire » qui fournit 80 % de l'électricité nationale, a insisté le Chef de l'État. Quant à  la filière chimique, qui est une des clefs du développement économique, elle doit redevenir une priorité pour le Chef de l'État. Notamment la chimie d'origine végétale dont la part doit passer de 8 à  15 %, voire 17 % dans la production de l'industrie chimique et qui va permettre « d'additionner la force de l'agriculture et la force de l'industrie » et d'offrir des débouchés sécurisés aux agriculteurs. Le Président de la République n'a pas manqué de souligner au passage le modèle que constitue cette filière oléagineuse en matière de contractualisation pour les autres secteurs de l'agriculture et qui a inspiré la loi de modernisation agricole : « les industriels sont assurés d'avoir la matière première et les producteurs un débouché » à  un prix fixé à  l'avance.
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