Aller au contenu principal

La Soule refuse de payer la taxe pour financer l'ONF

Lors de la réunion plénière de la communauté syndicale de Soule du 31mars, Pépéla Mirande est revenu sur la taxe de 2euros à  l'hectare votée à  Paris en fin d'année dernière pour participer au financement de l'ONF (Office national des forêts). Le temps passe, mais le mécontentement demeure. Mieux même, la colère gronde cette fois: «C'est une période difficile pour le territoire national, mais c'est aussi une période de tension pour nous. On ne peut pas à  la fois, investir, faire des sacrifices et être surtaxés», précise le Syndic de Soule.

Pour ce dernier, cette taxe est injuste, la forêt ne représentant pas en Soule une source de profit: «Aujourd'hui nous ne vendons plus de coupe de bois nous permettant d'en tirer des bénéfices et quand nous en vendons, c'est plutôt pour faire de l'entretien et de la régénération de la forêt plus que pour en tirer des ressources nettes. Quand on voit que le Gouvernement, pour financer l'ONF, va nous taxer de 2 euros l'hectare, cela va nous coûter un peu plus de 16.000 euros pour une année». Le ton monte et la colère gronde: «Je trouve cela déplorable, cela s'est fait de façon cavalière à  la fois par l'Association nationale des communes forestières qui a signé cet accord avec l'ONF avant même que cela ne passe en commission des finances au Parlement. Et puis surtout, l'association nationale n'a tenu compte ni de la volonté des associations départementale des communes forestières ni des collectivités concernées comme la nôtre, qui pourtant va être parmi les principaux contributaires à  cette taxe». Pour l'heure, peu de voix se font entendre pour protester, mais Pépéla Mirande se dit prêt à  mener la révolte. «Je m'interroge doublement: un sur l'intérêt de l'association départementale si elle n'a pas de pouvoir sur l'association nationale et si elle ne peut pas faire valoir ses droits, donc nos droits, et deux sur le fait que l'on doit organiser une révolte afin de ne pas payer cette taxe au niveau de toutes les collectivités qui sont propriétaires de forêts communales. Selon moi, les collectivités n'ont pas à  être surtaxées sur un produit qu'elles n'ont plus. Je ne comprends pas ce manque collectif de réaction et ça m'irrite énormément et je vais le faire savoir». Fabrice Borowczyk
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

L'Agenda de votre semaine

Réunion d'informations, sortie culturelle, conférence débat, portes ouvertes : retrouvez tous les événements  organisés…

Marc Dupouy
DNC: les Pyrénées-Atlantiques passent en zone réglementée

Quelques heures avant qu’un foyer soit confirmé dans les Hautes-Pyrénées ce mercredi soir, la section bovine de la FDSEA 64 s’…

Un lieu fantastique qui vaut le Dé tour

Un bar à jeux, qui cache une salle immersive a ouvert au mois de novembre à Pau. Thibault Caseaux, propriétaire ludophile, a…

Le préfet des Landes, Gilles Clavreul (au centre), et la directrice de la Draaf de Nouvelle-Aquitaine, Virginie Alavoine (au premier plan)
Nématode du pin : les mesures de lutte et de surveillance se précisent

Une «coupe sanitaire» totale des résineux sensibles est prévue dans un rayon de 500 mètres autour du foyer, ainsi qu’un cadre…

Jeunes bovins : l’OP d’Euralis applique Egalim

Avec l’ambition de produire 5.000 jeunes bovins d’ici 2030, la coopérative souhaite relancer sa production et propose aux…

Palmipèdes : des jours décisifs pour la filière foie gras

Le président du Cifog, Fabien Chevalier, commente les actualités de la filière, notamment sur le plan sanitaire.

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon