La société mutuelle Capma-Capmi débat sur l'avenir des retraites
La société mutuelle d'assurance sur la vie affiche le respect de ses engagements en matière de retraite et insiste sur l'importance de construire tôt sa retraite complémentaire
Mardi 9 novembre à l'hôtel Calicéo à Saint-Paul-lès-Dax, une soixantaine de sociétaires de Capma & Capmi des Landes participait à l'assemblée générale annuelle du groupement qui compte 1.600 adhérents. Fondée en 1955 à Alger par des exploitants agricoles soucieux de disposer d'une couverture de retraite et de prévoyance, la société mutuelle d'assurance sur la vie, spécialisée dans la retraite collective, est gérée dans un cadre mutualiste. Puis est née une société soeur, la caisse interprofessionnelle, la Capmi, avec pour mission d'offrir les mêmes produits et services aux professions non agricoles, à l'origine non-salariées.
Visibilité et sécurité des régimes de retraite en points
Pascal Zocchetti, directeur régional de Capma & Capmi, a fait le point sur la situation économique et sociale marquée par la crise, ainsi que par la réforme du système de retraite en cours. Il a rappelé l'histoire de Capma & Capmi, qui diffusa, il y a 55 ans, dans le monde agricole le premier, et longtemps le seul, régime de retraite complémentaire facultatif à points géré en capitalisation.
Il est ainsi revenu sur les régimes de retraite en points qui sont actuellement les seuls régimes de retraite par capitalisation à allier une totale « visibilité* » à une grande sécurité (la valeur du point annoncée, ainsi que le nombre de points accumulés ne peuvent jamais être remis en cause).
En 2009, Capma & Capmi a affiché des chiffres positifs en matière de retraite. La grande force de la mutuelle réside également dans ses réserves et sa solvabilité, permettant à Pascal Zocchetti d'insister sur le fait que « tous les régimes de retraite en points étaient couverts à 118 % », c'est-à -dire que les engagements pris par la mutuelle vis-à -vis de ses sociétaires dans le respect des actuelles estimations d'espérance de vie sont couverts, ce qui est un signe rassurant dans le contexte actuel. Il a aussi souligné les bons résultats de Dynavie, le produit d'assurance-vie de la mutuelle, qui affiche un taux de 4,37 % en 2009, soit une hausse par rapport à 2008.
Se préoccuper tôt de sa retraite
Concernant la gestion des retraites complémentaires, le directeur a rappelé que « on construit une retraite complémentaire sur des dizaines d'années. À l'heure où un salarié de 40 ans finira de travailler à 67 ans et touchera au mieux 40 % de son dernier revenu, il est essentiel de sensibiliser les jeunes générations à cette question ». Et d'ajouter : « Si nous pouvons espérer aujourd'hui toucher une retraite pendant 15 ans, demain, il faudra allonger cette période à 20 ans. Donc celui qui s'inquiète pour sa retraite devrait se préoccuper le plus tôt possible de disposer de revenus, jusqu'à la fin de sa vie, quelle qu'en soit la durée ! ».
* L'adhérent acquiert des points de retraite dont la valeur lui permet d'estimer par simple multiplication le montant de sa rente minimale.
Visibilité et sécurité des régimes de retraite en points
Pascal Zocchetti, directeur régional de Capma & Capmi, a fait le point sur la situation économique et sociale marquée par la crise, ainsi que par la réforme du système de retraite en cours. Il a rappelé l'histoire de Capma & Capmi, qui diffusa, il y a 55 ans, dans le monde agricole le premier, et longtemps le seul, régime de retraite complémentaire facultatif à points géré en capitalisation.
Il est ainsi revenu sur les régimes de retraite en points qui sont actuellement les seuls régimes de retraite par capitalisation à allier une totale « visibilité* » à une grande sécurité (la valeur du point annoncée, ainsi que le nombre de points accumulés ne peuvent jamais être remis en cause).
En 2009, Capma & Capmi a affiché des chiffres positifs en matière de retraite. La grande force de la mutuelle réside également dans ses réserves et sa solvabilité, permettant à Pascal Zocchetti d'insister sur le fait que « tous les régimes de retraite en points étaient couverts à 118 % », c'est-à -dire que les engagements pris par la mutuelle vis-à -vis de ses sociétaires dans le respect des actuelles estimations d'espérance de vie sont couverts, ce qui est un signe rassurant dans le contexte actuel. Il a aussi souligné les bons résultats de Dynavie, le produit d'assurance-vie de la mutuelle, qui affiche un taux de 4,37 % en 2009, soit une hausse par rapport à 2008.
Se préoccuper tôt de sa retraite
Concernant la gestion des retraites complémentaires, le directeur a rappelé que « on construit une retraite complémentaire sur des dizaines d'années. À l'heure où un salarié de 40 ans finira de travailler à 67 ans et touchera au mieux 40 % de son dernier revenu, il est essentiel de sensibiliser les jeunes générations à cette question ». Et d'ajouter : « Si nous pouvons espérer aujourd'hui toucher une retraite pendant 15 ans, demain, il faudra allonger cette période à 20 ans. Donc celui qui s'inquiète pour sa retraite devrait se préoccuper le plus tôt possible de disposer de revenus, jusqu'à la fin de sa vie, quelle qu'en soit la durée ! ».
* L'adhérent acquiert des points de retraite dont la valeur lui permet d'estimer par simple multiplication le montant de sa rente minimale.