Piment d'Espelette
La rudesse du soleil a marqué les récoltes de l'épice AOC du Pays Basque
Piment d'Espelette
Les conditions climatiques estivales ont plombé les rendements de l’AOC Piment d'Espelette. À Larressore, Laurent Hayet de l'EARL Aintzina estime une perte de 20 %.

Conséquence de la sécheresse couplée à une canicule sans pareille, Laurent et Anne Hayet de l’EARL Aintzina n’ont cette année pas réalisé leur quota moyen de 3 tonnes de poudres de l’AOC piment d’Espelette.
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B. Ducasse
Les doux effluves de l’épice exhalent encore des dernières poudres traitées ce début de semaine dans le laboratoire de Laurent et Anne Hayet. Sur l’EARL Aintzina, le piment d’Espelette règne en maître depuis 20 ans. «J’ai lancé cette culture à mon installation en 2003, suite au départ à la retraite de mon père», glisse l’exploitant, qui, petit à petit, a fait évoluer son parcellaire de 8 000 m2 à aujourd’hui près de 3 ha. «J’ai aujourd’hui une cinquantaine d’ha. Au bas mot, le piment représente 6 % de ma SAU et c’est 60 % de mon chiffre d’affaires.»