La pratique du vélo en toute sécurité
La période estivale est propice aux sorties en famille. De l'adolescent au petit dernier, on peut en profiter pour faire du cyclotourisme en respectant les indispensables règles de sécurité.

L'été est favorable à la pratique du vélo, ne serait-ce que pour prendre l'air sur une petite route. Il faut toutefois garder à l'esprit que cette activité n'est pas sans risque. Chaque année, 4 500 cyclistes sont victimes d'un accident, dont 150 perdent la vie et près d'un tiers est hospitalisé, indique la Prévention routière.
Avant de démarrer, une petite révision s'impose : pression des pneus, réglage de la selle, vérification des freins, de la chaîne, de la sonnette, des phares. C'est aussi le moment de vérifier que tout le monde a son casque, des gants, un coupe-vent imperméable, un gilet réfléchissant, un chapeau, de la crème solaire
Bien équipé, sur le bon chemin
Une attention toute particulière doit être prêtée à l'équipement des plus jeunes et à leur capacité à maîtriser leur bicyclette (lire encadré ci-après).
Ensuite, il ne faut pas surestimer ses forces. Certes, un cycliste professionnel est capable d'enchaîner les kilomètres, de changer sa roue en deux temps trois mouvements et de descendre les virages à plus de 50 km/h « Mais c'est son métier et même lui, n'évite pas toujours les chutes », rappelle la Prévention routière. Le parcours à effectuer doit ainsi être choisi en fonction des capacités physiques du plus jeune des enfants ou du moins sportif. Il faut évidemment tenir compte de la distance aller et retour, des dénivelés : une superbe descente à l'aller sera une impitoyable montée au retour. La prévention routière recommande aussi de bien s'informer au préalable sur le trafic routier « tout le long des routes empruntées » Ainsi, une balade à bicyclette dans la forêt des Landes, sur une piste cyclable ombragée sera sûrement plus agréable et plus sûre qu'une petite route de montagne où l'on peut croiser des voitures et avoir des virages serrés à négocier. L'ascension des cols de l'Aubisque ou du Tourmalet ou de pentes moins connues mais particulièrement coriaces ne pourra donc être envisagée que par des cyclistes chevronnés et déjà bien entraînés ! Car, pour les adeptes de balades familiales, dix kilomètres de côtes dans le flot d'une circulation dense ne sera pas forcément une partie de plaisir.
Les offices de tourisme ont souvent des cartes touristiques avec des circuits ou des randonnées pour les cyclistes déjà balisées avec les niveaux de difficulté. Prendre le temps de se renseigner peut éviter bien des déconvenues.
Même chose pour la météo Inutile et même fortement déconseillé de prévoir une sortie à vélo si l'on annonce des orages : rentrer trempé sur une route glissante n'a rien d'idyllique !
Myriam Tricoci
Attention aux enfants
Si l'on part à vélo avec des enfants, mieux vaut s'assurer qu'ils maîtrisent correctement leur engin. En gros, on peut tester différents réflexes. Les plus petits, sont-ils vraiment capables d'aller droit devant eux ? Il suffit de leur demander de regarder dans une direction et de voir s'ils peuvent y aller facilement.
Ensuite, il faut corser l'exercice et leur faire faire la même chose en tendant le bras pour indiquer qu'ils vont tourner. Puis les faire regarder derrière en roulant pour qu'ils puissent rester maîtres de leur trajectoire tout en pouvant veiller visuellement à leur sécurité.
Ceci fait, il faut passer au freinage : progressivement avec les deux mains simultanément pour être efficace. Une fois les fondamentaux acquis, la Prévention routière préconise des parcours de 10 km idéalement. « Par exemple, pour un enfant de 9 ou 10 ans, la distance aller-retour doit être comprise au maximum entre 15 et 20 km. »
Il faut également penser à former une file avec l'adulte le plus expérimenté à l'arrière pour protéger le groupe. L'autre adulte sera devant pour donner l'allure aux enfants. Il faut penser aussi aux intervalles de sécurité (au moins deux ou trois mètres entre chaque participant) et aux pauses (au moins toutes les demi-heures).
De l'eau, un téléphone et une assurance
En plus de la technique, ne pas oublier l'intendance : avoir de l'eau et des aliments énergétiques pour éviter les coups de pompe et la déshydratation s'avère indispensable. De quoi réparer un pneu crevé aussi et le genou écorché du petit dernier aussi. Le téléphone portable peut aussi être utile en cas de difficultés.
Avant de partir, il faut demander à son assureur si son contrat d'assurance couvre les dégàts causés au vélo en cas de chute. L'assurance responsabilité civile (comprise dans le contrat d'assurance multirisque habitation) prendra en charge les dommages corporels et matériels causés aux tiers.
Et il faut penser que le code de la route est le même pour tous On peut donc tout à fait perdre des points de permis de conduire si l'on a brûlé un stop à bicyclette. La Prévention routière préconise de descendre de bicyclette pour franchir des endroits dangereux : intersection, traversée de route à forte circulation, très forte descente. De quoi rouler tranquille.
Avant de démarrer, une petite révision s'impose : pression des pneus, réglage de la selle, vérification des freins, de la chaîne, de la sonnette, des phares. C'est aussi le moment de vérifier que tout le monde a son casque, des gants, un coupe-vent imperméable, un gilet réfléchissant, un chapeau, de la crème solaire
Bien équipé, sur le bon chemin
Une attention toute particulière doit être prêtée à l'équipement des plus jeunes et à leur capacité à maîtriser leur bicyclette (lire encadré ci-après).
Ensuite, il ne faut pas surestimer ses forces. Certes, un cycliste professionnel est capable d'enchaîner les kilomètres, de changer sa roue en deux temps trois mouvements et de descendre les virages à plus de 50 km/h « Mais c'est son métier et même lui, n'évite pas toujours les chutes », rappelle la Prévention routière. Le parcours à effectuer doit ainsi être choisi en fonction des capacités physiques du plus jeune des enfants ou du moins sportif. Il faut évidemment tenir compte de la distance aller et retour, des dénivelés : une superbe descente à l'aller sera une impitoyable montée au retour. La prévention routière recommande aussi de bien s'informer au préalable sur le trafic routier « tout le long des routes empruntées » Ainsi, une balade à bicyclette dans la forêt des Landes, sur une piste cyclable ombragée sera sûrement plus agréable et plus sûre qu'une petite route de montagne où l'on peut croiser des voitures et avoir des virages serrés à négocier. L'ascension des cols de l'Aubisque ou du Tourmalet ou de pentes moins connues mais particulièrement coriaces ne pourra donc être envisagée que par des cyclistes chevronnés et déjà bien entraînés ! Car, pour les adeptes de balades familiales, dix kilomètres de côtes dans le flot d'une circulation dense ne sera pas forcément une partie de plaisir.
Les offices de tourisme ont souvent des cartes touristiques avec des circuits ou des randonnées pour les cyclistes déjà balisées avec les niveaux de difficulté. Prendre le temps de se renseigner peut éviter bien des déconvenues.
Même chose pour la météo Inutile et même fortement déconseillé de prévoir une sortie à vélo si l'on annonce des orages : rentrer trempé sur une route glissante n'a rien d'idyllique !
Myriam Tricoci
Attention aux enfants
Si l'on part à vélo avec des enfants, mieux vaut s'assurer qu'ils maîtrisent correctement leur engin. En gros, on peut tester différents réflexes. Les plus petits, sont-ils vraiment capables d'aller droit devant eux ? Il suffit de leur demander de regarder dans une direction et de voir s'ils peuvent y aller facilement.
Ensuite, il faut corser l'exercice et leur faire faire la même chose en tendant le bras pour indiquer qu'ils vont tourner. Puis les faire regarder derrière en roulant pour qu'ils puissent rester maîtres de leur trajectoire tout en pouvant veiller visuellement à leur sécurité.
Ceci fait, il faut passer au freinage : progressivement avec les deux mains simultanément pour être efficace. Une fois les fondamentaux acquis, la Prévention routière préconise des parcours de 10 km idéalement. « Par exemple, pour un enfant de 9 ou 10 ans, la distance aller-retour doit être comprise au maximum entre 15 et 20 km. »
Il faut également penser à former une file avec l'adulte le plus expérimenté à l'arrière pour protéger le groupe. L'autre adulte sera devant pour donner l'allure aux enfants. Il faut penser aussi aux intervalles de sécurité (au moins deux ou trois mètres entre chaque participant) et aux pauses (au moins toutes les demi-heures).
De l'eau, un téléphone et une assurance
En plus de la technique, ne pas oublier l'intendance : avoir de l'eau et des aliments énergétiques pour éviter les coups de pompe et la déshydratation s'avère indispensable. De quoi réparer un pneu crevé aussi et le genou écorché du petit dernier aussi. Le téléphone portable peut aussi être utile en cas de difficultés.
Avant de partir, il faut demander à son assureur si son contrat d'assurance couvre les dégàts causés au vélo en cas de chute. L'assurance responsabilité civile (comprise dans le contrat d'assurance multirisque habitation) prendra en charge les dommages corporels et matériels causés aux tiers.
Et il faut penser que le code de la route est le même pour tous On peut donc tout à fait perdre des points de permis de conduire si l'on a brûlé un stop à bicyclette. La Prévention routière préconise de descendre de bicyclette pour franchir des endroits dangereux : intersection, traversée de route à forte circulation, très forte descente. De quoi rouler tranquille.