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La CUMA des Trois sols souffle ses vingt bougies

Très dynamique, la CUMA de Cauneille (Landes) présente un parc de matériel complet, autour de la préoccupation de la limitation des intrants notamment.

file-La CUMA de Cauneille les Trois sols a fêté son vingtième anniversaire le 5 septembre, en présence des adhérents et partenaires.
La CUMA de Cauneille les Trois sols a fêté son vingtième anniversaire le 5 septembre, en présence des adhérents et partenaires.

Le 5 septembre à Cauneille, la CUMA des Trois sols a fêté ses 20 ans. L’occasion pour le président, Fabrice Casteraa, de revenir sur l’histoire de la structure qui compte aujourd’hui une trentaine d’adhérents. Issue de la séparation des activités de la CUMA intercommunale d’Orthe en 1999, celle des Trois sols s’est construite autour d’un groupe tracteurs et a, peu à peu, accueilli de nouveaux agriculteurs. Si au départ elle ne regroupait «que» 140 hectares, elle en couvre aujourd’hui près de 300.

Les matériels se sont rapidement diversifiés. En 2004, un groupe kiwi composé de six producteurs a ainsi été créé. La CUMA s’est équipée de l’intégralité des outils nécessaires à la culture : tracteurs, outils de broyage, atomiseur, épandeur d’engrais spécifique, décompacteur, plateforme élévatrice pour la pose des filets… Mais c’est surtout par son engagement pour une agriculture plus vertueuse que la coopérative se distingue.

Le premier GIEE des Landes

«Aucun de nous n’est en bio mais nous sommes sensibles à la limitation des intrants», insiste Fabrice Casteraa. En 2015, la Cuma a ainsi signé le premier GIEE (Groupement d’intérêt économique et environnemental) des Landes, sur le thème de la protection des sols. «Nous travaillons depuis longtemps en non-labour et en couverts végétaux. Le GIEE nous a permis de faire évoluer les espèces pour obtenir les meilleurs résultats. Nous avons également eu des interventions d’agronomes pour faire des profils de sols et nous sommes allés visiter d’autres exploitations pour partager nos expériences.»

Les investissements traduisent ce souci de respect de l’environnement avec l’achat de matériels toujours plus performants : rouleau Faca, bineuse autoguidée par caméra, épandeur avec modulation de dose, tracteurs équipés de GPS avec autoguidage… Le prochain gros investissement concernera un semoir avec modulation de dose et coupure de tronçon. Mais la CUMA a également une politique de renouvellement rapide de son parc machines.

Chaque nouvel investissement est raisonné en fonction du coût hectare. «En utilisant l’intégralité du matériel de la CUMA, nos adhérents ont des charges de mécanisation de 230 euros par hectare de maïs (hors récolte), carburant compris.» Une telle performance s’atteint aussi grâce à une organisation millimétrée. «Ici, nous partageons du matériel mais aussi tout le travail. Nous agissons comme si nous mettions en culture une seule grande exploitation. Cela nous permet d’optimiser et de réduire les temps de travaux.»

Cécile Agusti

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