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La BPSO prime la dynamique agricole

La Banque Populaire du Sud-Ouest a remis les prix de la dynamique agricole à  trois exploitants se distinguant pour faire face aux différentes évolutions et à  la crise.

Depuis maintenant 16 ans, la BPSO organise le prix de la dynamique agricole. Comme le rappellent les responsables de l'établissement bancaire, Christian Chapothin (directeur de l'exploitation BPSO Sud-Ouest) en tête, « ce prix récompense des exploitations agricoles dont les dirigeants développent des initiatives, individuelles et collectives en matière de diversification, de valorisation et de savoir-faire technique ».
Les trois lauréats de l'année 2010, dont un Béarnais et un Landais, n'échappent pas à  la règle. Ils ont pu expliquer leurs motivations et leur travail au quotidien devant un auditoire fourni de professionnels, dont Guy Estrade et Guy Pédemartin pour la chambre d'agriculture.
En ce qui concerne la catégorie agriculture durable (respect de l'environnement au quotidien), c'est Jean-Michel Larqué d'Assat (Pyrénées-Atlantiques), maraîcher certifié agriculture biologique, qui a remporté le prix. Une récompense qu'il partage avec sa femme Fabienne. Tous deux possèdent 17 hectares sur lesquels ils produisent quelque 50 variétés de fruits et légumes de saison. « Notre exploitation rassemble onze salariés auxquels s'ajoutent des saisonniers ».
Mais, pour ce producteur adepte de l'agriculture raisonnée depuis 10 ans, ayant entamé son virage bio en 2008, l'objectif n'est pas seulement là . « Je vends ma production via les paniers AMAP (Association pour le maintien d'une agriculture paysanne) ainsi que sur des marchés situés dans un rayon maximum de 20 km autour de mon exploitation ». Cette dernière, une EARL, devrait devenir, prochainement, un site pilote dédié à  la formation de jeunes désireux de s'installer.
« El Toro » source de développement
Le jury de la BPSO a également eu un coup de coeur pour Marie-Sylvie et Jean Barrère, éleveurs de vaches et de taureaux à  Escalans (Landes). La ganaderia de Buros est, en effet, pour le moins étonnante. Outre l'élevage issu d'une passion générationnelle, le couple a décidé d'aller plus loin. « Tout en restant attachés aux valeurs de notre terroir, nous avons développé des activités destinées au tourisme telles des visites des arènes, des courses landaises, la chasse au chien d'arrêt et la découverte des palombières ».
Un parfait circuit touristique au coeur de la Gascogne, lequel ne peut s'achever sans une impérative découverte du musée familial dédié à  la course landaise et sans un repas gastronomique du cru. « Aujourd'hui notre objectif est de construire un espace de réception de 1.000 m2, lequel pourrait accueillir 400 personnes. Nous envisageons l'installation de panneaux photovoltaiques qui permettraient l'approvisionnement en énergie de tout le domaine », explique le jeune homme.
Laurent Bidart (EARL 3B) est un ostréiculteur du bassin d'Arcachon. La BPSO lui a décerné un prix dans la catégorie valorisation, innovation et savoir-faire technique. Entre ses deux sites de production (Arcachon et Paimpol), il produit 210 tonnes d'huîtres par an. Non seulement le produit obtenu est charnu et croquant mais les coquilles vides broyées sont utilisées dans la composition de nourriture pour animaux ou pour l'industrie (pharmaceutique, travaux publics et bàtiments). Lui aussi a misé sur le durable en alimentant son site d'exploitation en énergie d'origine photovoltaique. Un trio qui démontre tout l'intérêt du développement durable en matière agricole. Phlippe Delvallée
Lucien Bourgeois
L'économiste spécialisé en agroalimentaire, Lucien Bourgeois, était l'invité de la BPSO en préambule de la remise des récompenses. Il a dressé un tableau sur les enjeux et les perspectives de la politique agricole commune, de la crise et de la mondialisation retenant toute l'attention de son auditoire. Parmi ses conclusions loin d'être définitives : l'irruption de l'Allemagne comme puissance agroalimentaire peut être une chance pour la nouvelle PAC et la France doit s'adapter rapidement ; l'Union européenne doit prendre les moyens afin de limiter la spéculation sur les marchés agricoles ; les enjeux sont importants pour les régions de l'Ouest à  cause du poids de l'agroalimentaire, secteur peu délocalisable et pourvoyeur d'emplois. Mais une chose est certaine : « On ne peut pas copier un territoire ».
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