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Influenza : Maïsadour lance un appel au respect collectif des règles de biosécurité

Les organisations de producteurs de palmipèdes et de volailles de chair de Maïsadour ont tenu leurs assemblées générales successivement le mardi 9 novembre à Hagetmau (40). Ce rendez-vous a permis de dresser le bilan de l’exercice 2020-2021, marqué par le troisième épisode d’influenza aviaire, d’en tirer les enseignements et d’évoquer les enjeux pour les mois à venir.

file-À l’occasion de leurs assemblées générales, les organisations de producteurs palmipèdes et volailles de chair de Maïsadour ont dressé le bilan de l’exercice 2020-2021, affecté par le troisième épisode d’influenza aviaire.
À l’occasion de leurs assemblées générales, les organisations de producteurs palmipèdes et volailles de chair de Maïsadour ont dressé le bilan de l’exercice 2020-2021, affecté par le troisième épisode d’influenza aviaire.

Du côté des volailles de chair, l’organisation des producteurs de Maïsadour représente 395 éleveurs, dont 95% engagés en label rouge. Ceux-ci sont désormais répartis dans deux bassins de production principaux, depuis la fusion opérée début 2019 par Maïsadour et Périgord Aviculture, et deux IGP reconnues (Landes et Périgord).

L’exercice 2020-2021 a enregistré un volume de production de 11,1 millions de volailles sous signe de qualité (label, bio, certifiées). Près de deux millions de volailles ont été perdus du fait de la crise sanitaire. Le Périgord, qui n’a pas été touché par les mesures de restriction, a pu produire à plein et compenser une partie des pertes enregistrées sur le territoire landais et le sud de la région. «Malgré cette baisse de production, nous avons pu maintenir l’approvisionnement grâce à la solidarité entre nos différents bassins de production et à nos relations de confiance avec nos clients», a commenté le président Bernard Tauzia.

Si la crise sanitaire a accaparé cet exercice, le groupement a tâché de poursuivre sa marche en avant sur d’autres sujets stratégiques. Il s’est notamment investi dans la mise en place de nouveaux référentiels. Ceux-ci concernent les démarches AEBEA (Association Étiquette bien-être animal), avec l’objectif d’y intégrer l’ensemble des éleveurs d’ici juin 2022. Avec la marque C’est qui le patron, une production équivalente à un bâtiment par semaine devrait être engagée prochainement. «Nos perspectives de développement et l’évolution des attentes des consommateurs laissent présager un avenir prometteur pour notre filière. Donnons-nous toutes les chances de passer un hiver serein», a ajouté Bernard Tauzia.

«Là pour vous accompagner»

S’agissant des palmipèdes, les résultats en fin d’exercice 2020-2021 affichent une baisse de 30% des volumes de production par rapport à l’année précédente. L’organisation compte 180 éleveurs et engraisseurs dont 90% en IGP Sud-Ouest et 10% en label rouge. 65% d’entre eux sont situés dans les Landes.

«Pour la troisième fois, nous avons dû faire face à une crise qui laisse des séquelles, financières comme psychologiques. Aujourd’hui, les réglementations de biosécurité évoluent, et il nous faut fournir un effort supplémentaire pour s’y adapter, a commenté la présidente Chantal Brèthes. Nous mesurons les investissements que cela demande. Et nous sommes là pour vous accompagner».

Ces derniers mois, des audits individuels ont été réalisés. Cette démarche a porté notamment sur les capacités de mise à l’abri et les solutions à privilégier individuellement. Elle a aussi permis d’identifier les restructurations à venir au sein du réseau. Une baisse du potentiel d’engraissement de 12.000 places, sur les 116.000 actuelles, est ainsi prévue au regard des prochains départs en retraite. Le groupement travaille aussi sur le déploiement de la certification PalmiGconfiance, avec l’ouverture prochainement de la phase d’agrément.

Les filières volailles de chair et palmipèdes partagent également des sujets communs, tels que le développement de l’agroforesterie, ainsi que les formations des producteurs à la biosécurité et à la thématique de la bientraitance.

Alors que le territoire métropolitain est désormais de nouveau placé en risque élevé vis-à-vis de l’influenza aviaire, Michel Prune, président de la coopérative, a lancé un message fort à l’ensemble des filières dans son discours de conclusion : «face à ces bouleversements, que peut-on et que devons-nous faire ? Les équipes mobilisées pendant la crise restent pleinement disponibles pour les adhérents. Mais j’en appelle à un engagement collectif. Si tous les éleveurs au niveau national ne respectent pas, strictement, les règles de biosécurité, dont la mise à l’abri des animaux, nous ne survivrons pas à une quatrième crise.»

F. Brèthes

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