Foire de Saint-Palais
L'élevage bovin sera de nouveau sur le devant de la scène pour ce rendez-vous de printemps

Les 25, 26 et 27 mars prochains, Saint-Palais organise sa foire de printemps avec un élan nouveau, insufflé par le comité d'animation Pixkor, peu économe d'efforts dans son projet de dynamiser la vie locale. Parmi le copieux éventail de thématiques explorées à cette occasion, habitat, énergies renouvelables, décoration, loisirs, motoculture de plaisance, exposition d'ovins, porcins et d'oiseaux d'ornement ou de basse-cour, on constate avec plaisir le grand retour de l'élevage bovin sur le devant de la scène.
Pour la première fois depuis des années, une dizaine d'éleveurs, et non des moindres, exposera ses plus belles bêtes à l'ancien marché couvert. Nous verrons deux ou trois taureaux, des vaches adultes et des génisses, une mère suitée et, même, une donneuse d'embryons. Autre prise de risques, l'exposition courra sur deux jours, samedi et dimanche, avec les obligations que cela implique. « Les bêtes passeront une nuit sur place, il nous faudra assurer l'intendance, la nourriture et le nettoyage », explique posément Jean-Baptiste Claverie, grand organisateur de ce retour aux sources.
« Je suis très heureux de voir qu'une dizaine de mes collègues, sur les 22 que j'ai contactés, a répondu favorablement à ma requête, ajoute-t-il. Il s'agit de collègues dont les animaux sont habitués aux manipulations et au grand public. Notre profession se voit de plus en plus vouée à la solitude de chacun de nos ateliers respectifs. Or, il nous faut absolument communiquer, échanger, entretenir le lien social et ce type de manifestations est le meilleur moyen de garder le contact, de façon festive, entre professionnels ». Fin de la profession de foi de l'intéressé. « D'autant plus, renchérit l'éleveur Garay d'Arraute Charitte, que nous nous chargeons aussi d'assurer le nettoyage du site, effort qui n'est jamais réclamé aux négociants et autres courtiers habitués des foirails ». Une vitrine de l'élevage local d'un canton réputé
Mais qu'à cela ne tienne, les éleveurs sont prêts à ces petits sacrifices pour se retrouver entre passionnés et montrer au grand public l'étendue de leur savoir-faire. Et ce n'est que justice, dans un canton réputé pour la qualité de son élevage bovin allaitant, fief des Garay, Chilindron, Mathieu, Diharce et on en passe. Prenons le cas de Jean-Baptiste Claverie, habitué des rendez-vous au sommet, plusieurs fois sélectionné pour le Salon de Paris.
Il pilote avec la précision d'un orfèvre, à Aicirits, un atelier de 35 mères, en tant que naisseur-engraisseur et vendeur de reproducteurs. Il a définitivement opté pour l'insémination artificielle avec Gèn'Adour. « C'est un système très souple qui me permet de choisir. Je peux prendre tel ou tel géniteur pour corriger tel ou tel défaut, privilégier qualités maternelles ou bouchères. Le résultat n'est pas toujours au rendez-vous mais c'est quand même une corde de plus à l'arc de l'éleveur ».
Côté ration alimentaire, il fait confiance au mais humide et à l'ensilage plus les fibres avec le foin. Il a plusieurs vaches à l'engraissement. Au final, son troupeau est de plus en plus performant et homogène. Avec ses collègues, il espère que le public répondra présent à cette manifestation entièrement gratuite qui se veut la vitrine de l'élevage local.
Michel Bengoechea
« Je suis très heureux de voir qu'une dizaine de mes collègues, sur les 22 que j'ai contactés, a répondu favorablement à ma requête, ajoute-t-il. Il s'agit de collègues dont les animaux sont habitués aux manipulations et au grand public. Notre profession se voit de plus en plus vouée à la solitude de chacun de nos ateliers respectifs. Or, il nous faut absolument communiquer, échanger, entretenir le lien social et ce type de manifestations est le meilleur moyen de garder le contact, de façon festive, entre professionnels ». Fin de la profession de foi de l'intéressé. « D'autant plus, renchérit l'éleveur Garay d'Arraute Charitte, que nous nous chargeons aussi d'assurer le nettoyage du site, effort qui n'est jamais réclamé aux négociants et autres courtiers habitués des foirails ». Une vitrine de l'élevage local d'un canton réputé
Mais qu'à cela ne tienne, les éleveurs sont prêts à ces petits sacrifices pour se retrouver entre passionnés et montrer au grand public l'étendue de leur savoir-faire. Et ce n'est que justice, dans un canton réputé pour la qualité de son élevage bovin allaitant, fief des Garay, Chilindron, Mathieu, Diharce et on en passe. Prenons le cas de Jean-Baptiste Claverie, habitué des rendez-vous au sommet, plusieurs fois sélectionné pour le Salon de Paris.
Il pilote avec la précision d'un orfèvre, à Aicirits, un atelier de 35 mères, en tant que naisseur-engraisseur et vendeur de reproducteurs. Il a définitivement opté pour l'insémination artificielle avec Gèn'Adour. « C'est un système très souple qui me permet de choisir. Je peux prendre tel ou tel géniteur pour corriger tel ou tel défaut, privilégier qualités maternelles ou bouchères. Le résultat n'est pas toujours au rendez-vous mais c'est quand même une corde de plus à l'arc de l'éleveur ».
Côté ration alimentaire, il fait confiance au mais humide et à l'ensilage plus les fibres avec le foin. Il a plusieurs vaches à l'engraissement. Au final, son troupeau est de plus en plus performant et homogène. Avec ses collègues, il espère que le public répondra présent à cette manifestation entièrement gratuite qui se veut la vitrine de l'élevage local.
Michel Bengoechea