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Environnement
Expérimentation de recharge des nappes phréatiques de la Garonne

Depuis mi-avril, le conseil départemental de la Haute-Garonne a lancé une expérimentation sur quatre ans qui pourrait apporter 5 à 10 millions de mètres cubes au fleuve.

Depuis l’été dernier, l’Occitanie connaît une situation extrêmement sévère. Dès le début du mois de juillet, une série de lâchers d’eau a été organisée en direction du fleuve, à partir de ses affluents.
© Adobe Stock

Alors que le bassin Adour-Garonne est fortement exposé au changement climatique, une expérimentation de la recharge des nappes phréatiques de la Garonne a débuté mi-avril, et ce pour une durée de quatre ans. Menée par le conseil départemental de la Haute-Garonne, en partenariat avec le service public de l’eau Réseau31 et du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), l’opération baptisée “R’Garonne” vise à «utiliser l’eau du canal de Saint-Martory en période hivernale afin qu’elle soit disponible pour alimenter la Garonne en période d’étiage, c’est-à-dire l’été quand elle est au plus bas», rapporte le Réseau 31 dans un communiqué du 27 avril. «L’objectif est d’amplifier un phénomène hydrogéologique naturel, connu depuis l’Antiquité mais jusqu’à présent très localisé, tout en le maîtrisant», précise Yann Oudard, d.g. adjoint de Réseau31, dans un communiqué du département de la Haute-Garonne. «Avec une surface concernée de 100 km2, il s’agit d’une expérimentation de grande envergure en Europe», soulignent les porteurs de projet dont le coût s’élève à 1,85M€. En tout, l’opération pourrait permettre d’apporter «entre cinq à dix millions de mètres cubes d’eau au fleuve, sans évaporation», souligne le département de la Haute-Garonne dans un communiqué. Si l’expérimentation s’avère concluante, une réalimentation permanente par cette méthode sera engagée par le conseil départemental. Toutefois, «la prudence reste de mise» aux yeux de Sébastien Vincini, président du Conseil départemental. «Il n’y aura pas de solution miracle pour faire face à un déficit structurel que connaît notre territoire. Aujourd’hui, l’heure est à la sobriété pour toutes et tous.»

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