Aller au contenu principal

Euralis et Maïsadour rapprochent une partie de leurs activités

Les coopératives Euralis et Maïsadour ont décidé d’étudier plus en avant un projet de rapprochement de leurs activités de production industrielle, transformation et commercialisation des produits de leurs filières canard à foie gras, saurisserie et boutiques de vente directe, annonce un communiqué de presse du 14 octobre.

file-Les activités de production industrielle, transformation et commercialisation des produits des filières canard à foie gras, de saurisserie et de boutiques de vente directe seraient placées sous une structure commune.
Les activités de production industrielle, transformation et commercialisation des produits des filières canard à foie gras, de saurisserie et de boutiques de vente directe seraient placées sous une structure commune.

Les discussions entre les deux groupes pour réfléchir à l’avenir de leurs filières canards gras ont commencé fin juillet. Les instances représentatives du personnel respectives, ainsi que les salariés et agriculteurs concernés ont été informés de cette démarche concernant les activités canard à foie gras et boutiques de ventes directes d’Euralis avec les activités canard à foie gras, saurisserie et boutiques de ventes directes de Maïsadour.

«Dans un contexte économique, sanitaire et réglementaire difficile, ce projet permettrait aux deux coopératives de faire émerger un acteur de premier plan capable de relever les défis de la transformation et de la revalorisation de la filière en investissant dans ses marques, en affirmant sa position dans l’univers gastronomique et en continuant à investir dans la biosécurité et le bien-être animal pour répondre aux attentes croissantes des consommateurs en la matière», précise le communiqué.

«Un projet ambitieux»

Ce rapprochement, précise les deux groupes, offrira «les moyens nécessaires pour répondre à ces enjeux et mieux saisir les opportunités offertes par la reprise de la demande de canards à foie gras, la croissance de l’activité saurisserie, la progression soutenue des ventes directes et les développements potentiels à l’international notamment.»

«Euralis et Maïsadour partagent la même vision des enjeux de la filière canard à foie gras, commente le président d’Euralis, Christophe Congues, cité dans le communiqué. Le rapprochement de nos activités respectives permettrait de rester maître de leur avenir et d’impulser l’évolution dont la filière a besoin».

Rester maître de l’avenir

Euralis et Maïsadour vont maintenant engager une procédure d’information-consultation des instances représentatives du personnel sur ce projet. Les activités de production industrielle, transformation et commercialisation des produits des filières canard à foie gras, de saurisserie et de boutiques de vente directe seraient placées sous une structure commune, dont les deux coopératives seraient actionnaires à parts égales et, ensemble, majoritaires. Cette procédure va se poursuivre dans les prochaines semaines. Ce projet est par ailleurs conditionné à l’autorisation de l’Autorité de la concurrence.

«C’est un projet ambitieux et fondamental si nous voulons assurer l’avenir de nos filières canard à foie gras, relever les défis d’aujourd’hui et de demain, répondre aux attentes sociétales et saisir les opportunités de croissance rentable», conclut le président de Maïsadour, Michel Prugue.

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

La vallée d’Ossau fait sa foire à Gère-Bélesten

Ce week-end pascal, c’est le retour de la foire agricole de la vallée d’Ossau. L’occasion de passer une belle journée en…

Une rencontre autour de l’élevage bovin landais, à Orist

La FDSEA propose ce rendez-vous afin de mettre en relief les plus-values qu’apporte cette filière malmenée sur le territoire,…

L’ALMA craint une recrudescence de la MHE

Après une pause hivernale, l’arrivée de températures plus clémentes fait craindre une reprise virale aux responsables de l’…

Camille, la pareuse d’onglons qui kiffe son métier

Équipée de son sécateur et de sa cage de retournement, la jeune fille est prête à aller entretenir les onglons des brebis et…

Jean-François Fruttero est le nouveau président de la caisse centrale de la MSA

Le viticulteur de Dordogne succède à Pascal Cormery à la tête de l’organisme, avec la volonté de conserver un régime de…

Pierre Lauga, volailler, traiteur, éleveur et passionné

L’étal est ouvert du mardi au dimanche aux halles de Pau (64). Entre préparation,
cuisine et commercialisation, le traiteur…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon