Politique
La loi Duplomb en partie rétoquée mais promulguée par le président Macron
Le Conseil constitutionnel a censuré la réintroduction de l’acétamipride. Cet article avait suscité une forte opposition, notamment par le biais d’une pétition qui a recueilli plus de 2 millions de signatures. Pour Jean-Baptiste Cazalé, nuciculteur dans les Pyrénées-Atlantiques à Hagetaubin, "l'émotion l'emporte sur la raison".
Le Conseil constitutionnel a censuré la réintroduction de l’acétamipride. Cet article avait suscité une forte opposition, notamment par le biais d’une pétition qui a recueilli plus de 2 millions de signatures. Pour Jean-Baptiste Cazalé, nuciculteur dans les Pyrénées-Atlantiques à Hagetaubin, "l'émotion l'emporte sur la raison".

Dans sa décision rendue le 7 août, le Conseil constitutionnel a censuré les dispositions de l’article 2 de la proposition de loi Entraves (loi Duplomb) qui prévoyait une dérogation à l’interdiction de l’acétamipride (insecticide de la famille des néonicotinoïdes), « faute d’encadrement suffisant ». D’après un communiqué, cette décision se justifie car cette dérogation « était instaurée pour toutes les filières agricoles », « n’était pas accordée à titre transitoire pour une période déterminée » et « pouvait être décidée pour tous types d’usage et de traitement ».