Aller au contenu principal

Dans les Landes, l’année 2017 s’annonce bonne pour Gîtes de France

Pour le réseau landais des Gîtes de France, la saison 2017 devrait être au moins aussi bonne que l’année dernière qui avait été excellente. En 2016, le volume d’affaires avait bondi de 8,5%. Afin d’étoffer son réseau d’hébergements, le réseau cherche de nouveaux propriétaires.

file-La saison 2017 devrait être au moins aussi bonne que l’année dernière, enregistrée par le réseau landais des Gîtes de France, qui avait été excellente : le volume d’affaires avait bondi de 8,5% en 2016.
La saison 2017 devrait être au moins aussi bonne que l’année dernière, enregistrée par le réseau landais des Gîtes de France, qui avait été excellente : le volume d’affaires avait bondi de 8,5% en 2016.

Fin août, il était difficile de trouver un hébergement disponible dans le réseau des Gîtes de France des Landes. Très haute saison oblige, les 750 gîtes, 80 maisons d’hôtes et 23 campings et aires naturelles — soit au total quelque 6.600 lits touristiques — que compte la marque dans le département sont saturés.

Juillet et août concentrent en effet 65% de l’activité du réseau. Mais les ailes de saison — avant et après les grandes vacances — progressent également. À tel point que la saison 2017 devrait être au moins aussi bonne que l’année dernière, qui avait déjà été excellente. Le volume d’affaires devrait ainsi augmenter de 3,5%, après avoir bondi de 8,5% en 2016.

Un début de saison «canon»

«Nous avons fait un départ canon sur les mois d’avril, mai et juin, indique Philippe Latry, directeur du réseau. Le début de saison a été très bon sur les vacances de Pâques. La conjonction d’un calendrier favorable au niveau des ponts de mai et d’une météo clémente, presque plus estivale que maintenant, a boosté les réservations. Le mois de juillet a certes été moins bon que ce qu’on espérait, mais le mois d’août est excellent et septembre se présente sous de très bons augures».

Année après année, l’arrière-saison confirme ainsi sa progression. «Dans le département, nous bénéficions généralement d’une météo très favorable, les tarifs sont plus supportables pour le budget des vacanciers qui fuient aussi l’asphyxie de la haute saison en termes de fréquentation…». En moins de 10 ans, le taux d’occupation des hébergements du réseau a ainsi progressé de 20 points sur le seul mois de septembre. «Si en plus l’arrière-saison est clémente, les réservations de dernière minute vont affluer».

Pour répondre à la demande croissante des vacanciers, le réseau landais cherche donc de nouveaux propriétaires. «À leur création, il y a 70 ans, les Gîtes de France cherchaient à développer le tourisme dans les territoires ruraux, explique le directeur. Mais dans les Landes, l’attrait du littoral, en été, fait que nous y réalisons les deux tiers de notre volume d’affaires et que c’est principalement là que nous cherchons à densifier notre offre». Pour pouvoir prétendre aux fameux “épis”, les candidats doivent être propriétaires de leur bien. Ce dernier doit présenter des caractéristiques de confort et de qualité environnementale. «C’est encore mieux s’il présente aussi une qualité architecturale !».

Densifier l’offre des gîtes en été

Mais l’hébergement ne fait pas tout. Le succès des Gîtes de France, ce sont ses propriétaires qui le font. «Ils doivent avoir envie d’accueillir leurs hôtes et être prescripteurs de leur territoire en distillant idées de sorties, bons plans et bonnes adresses. Il y a une relation de confiance voire d’amitié qui se noue entre les propriétaires et leurs clients. Les chiffres de satisfaction parlent d’eux-mêmes : 97% de la clientèle laisse un avis positif ou très positif sur son séjour».

Les hébergements du réseau landais sont loués entre 5 et 50 semaines par an, avec une moyenne autour de 17 à 18 semaines. Pour accompagner ses adhérents dans cette démarche, les responsables du réseau Gîtes de France proposent une assistance «afin de leur apporter du conseil au niveau de l’équipement, du confort et des critères de qualité des hébergements».

Les propriétaires sont aussi assistés dans la commercialisation. «Cela va de la simple promotion avec la mise en avant sur les sites Internet de la marque et de ses partenaires jusqu’à la commercialisation intégrale. Le propriétaire n’a plus qu’à réserver un accueil personnalisé à ses hôtes».

Cécile Agusti

Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

L'Agenda de votre semaine

Réunion d'informations, sortie culturelle, conférence débat, portes ouvertes : retrouvez tous les événements  organisés…

Fête du 1er mai, le bassin de l’Adour met à l’honneur les produits du terroir

Dans les Landes, la Fête de l’asperge revient à Pontonx-sur-l’Adour. De nombreuses animations sont au menu de cette 28e…

Art et courage : expérience et jeunesse sur la piste de Pomarez

L’aficion coursayre a rendez-vous samedi 12 avril pour la 32e édition du festival.

Montaner : la Fête de l’Histoire investit le centre du village

Plusieurs spectacles professionnels sont au programme de cette édition nouvelle formule qui se déroule le week-end du 19 avril…

Bayonne : la Foire au Jambon veut retrouver son âme d’antan

Mairie et salaisonniers ont présenté le programme de cette 562e édition, avec un message : «Ce n’est pas une Fête…

Armagnac et Floc restent à flot dans un marché tendu

Les deux productions du Sud-Ouest doivent faire face à un contexte économique délicat. Le Floc de Gascogne évolue dans un…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon