CUMA de transformation : des ateliers collectifs en exemple
Un nombre croissant d'agriculteurs s'inscrit dans une logique de circuit court pour mieux valoriser leurs produits.
Dans un contexte où les consommateurs veulent de plus en plus de produits locaux dans leurs assiettes, la CUMA de transformation peut apporter une solution pertinente pour accéder à moindre coût à un atelier aux normes et performant afin de transformer localement leurs produits agricoles gràce à la mutualisation des moyens.
Par ailleurs, l'approche collective permet d'engager cette démarche à moindre frais et en limitant la prise de risque, par comparaison à une démarche individuelle. Enfin, la transformation et la valorisation de ses produits demande du temps qu'il est parfois difficile à dégager. La CUMA peut alors apporter des éléments de réponse, soit par la simple formule de l'entraide entre les adhérents, soit par l'embauche partagée d'un salarié.
Les ateliers de transformation en CUMA peuvent concerner tous types de produits : produits animaux (volailles grasses ou maigres, bovins, ovins, porcins), qu'il s'agisse de première transformation (abattage, découpe) ou de deuxième transformation (charcuterie, plats cuisinés, etc.), des produits végétaux (légumes, fruits, confitures), des produits laitiers (fromages, yaourts). Ces ateliers peuvent être construits en dur ou modulaire
L'atelier modulaire collectif permet notamment une rapidité de mise en oeuvre du projet ; une grande adaptabilité ; des plans types par activité (abattage, découpe, préparation), des modules à assembler pour des projets personnalisés ; l'optimisation des coûts ; une conformité immédiate aux normes sanitaires ; un déplacement ou une revente possible du module.
L'agriculteur reste maître de son produit jusqu'au bout. En effet, il est important de rappeler que le système CUMA permet à chacun de conserver son indépendance. Certes, l'atelier est collectif et le travail est, parfois, effectué en commun, via l'entraide et/ou le salariat, mais la CUMA reste l'outil au service de l'adhérent. L'agriculteur conserve tout au long de la chaîne, la propriété et la maîtrise de ses produits (même si il y a parfois également partage d'expériences, de recettes).
A noter que certains font le choix d'aller plus loin en commercialisant ensemble leurs produits. Ils s'appuyent, alors, sur une structure juridique adaptée, adossée à la CUMA.
Des exemples d'ateliers de transformation collectifs ont déjà fait leurs preuves. Mais, être à la fois producteur, transformateur, commerçant ne s'improvise pas. Quatre portes ouvertes
Afin de permettre à tous les ceux qui sont intéressés par la démarche, d'en apréhender tous les aspetcs, les CUMA et les chambres d'agriculture du Bassin de l'Adour, organisent, les 28, 29, 30 juin et 1er juillet, des journées de découverte (voir ci-dessous).
Au travers de la présentation d'ateliers de transformation et de leurs références technico-économiques (financements des modules de transformation adaptés, choix des modes de commercialisation), le point sera fait sur les enjeux d'une démarche d'atelier de transformation collectif.
Ces journées permettront d'échanger sur les modes d'organisations à mettre en place, la réglementation, les partenaires possibles, les solutions techniques et réglementaires, la structuration de l'offre et la demande. Quatre jours, quatre départements
- dans les Landes, le mardi 28 juin à Mugron, à la CUMA Tradition Chalossaise, autour de la transformation et la commercialisation des canards gras,
- dans le Gers, le mercredi 29 juin à Saint-Michel (près de Mirande), à la CUMA la Bourgade, autour de la transformation et la commercialisation des canards gras,
- dans les Hautes-Pyrénées, le jeudi 30 juin à Gardères, à la Ferme de l'Enclave, autour de la transformation et la commercialisation de porcs,
- dans les Pyrénées-Atlantiques, le vendredi 1er juillet à Musculdy, à la coopérative Azkorria, autour de la fabrication et la commercialisation de fromages de brebis.
Déroulé des journées
De 14 h 00 à 17 h 00 : mot d'accueil et présentation de la structure (genèse du projet ; avantages ; inconvénients ; si c'était à refaire ; données technico-économiques).
Présentation de la démarche d'un projet :
- les questions à se poser ; appréhender le marché ; quel accompagnement ; quelle organisation du travail ; avec quels outils,
- la chronologie d'un projet : clefs de la réussite ; financements,
- présentation d'un exemple d'accompagnement avec la structure ISOMIR.
Visite de l'atelier.
Echange avec exposants, les équipementiers, les intervenants.
Pot de clôture avec des produits locaux.
Par ailleurs, l'approche collective permet d'engager cette démarche à moindre frais et en limitant la prise de risque, par comparaison à une démarche individuelle. Enfin, la transformation et la valorisation de ses produits demande du temps qu'il est parfois difficile à dégager. La CUMA peut alors apporter des éléments de réponse, soit par la simple formule de l'entraide entre les adhérents, soit par l'embauche partagée d'un salarié.
Les ateliers de transformation en CUMA peuvent concerner tous types de produits : produits animaux (volailles grasses ou maigres, bovins, ovins, porcins), qu'il s'agisse de première transformation (abattage, découpe) ou de deuxième transformation (charcuterie, plats cuisinés, etc.), des produits végétaux (légumes, fruits, confitures), des produits laitiers (fromages, yaourts). Ces ateliers peuvent être construits en dur ou modulaire
L'atelier modulaire collectif permet notamment une rapidité de mise en oeuvre du projet ; une grande adaptabilité ; des plans types par activité (abattage, découpe, préparation), des modules à assembler pour des projets personnalisés ; l'optimisation des coûts ; une conformité immédiate aux normes sanitaires ; un déplacement ou une revente possible du module.
L'agriculteur reste maître de son produit jusqu'au bout. En effet, il est important de rappeler que le système CUMA permet à chacun de conserver son indépendance. Certes, l'atelier est collectif et le travail est, parfois, effectué en commun, via l'entraide et/ou le salariat, mais la CUMA reste l'outil au service de l'adhérent. L'agriculteur conserve tout au long de la chaîne, la propriété et la maîtrise de ses produits (même si il y a parfois également partage d'expériences, de recettes).
A noter que certains font le choix d'aller plus loin en commercialisant ensemble leurs produits. Ils s'appuyent, alors, sur une structure juridique adaptée, adossée à la CUMA.
Des exemples d'ateliers de transformation collectifs ont déjà fait leurs preuves. Mais, être à la fois producteur, transformateur, commerçant ne s'improvise pas. Quatre portes ouvertes
Afin de permettre à tous les ceux qui sont intéressés par la démarche, d'en apréhender tous les aspetcs, les CUMA et les chambres d'agriculture du Bassin de l'Adour, organisent, les 28, 29, 30 juin et 1er juillet, des journées de découverte (voir ci-dessous).
Au travers de la présentation d'ateliers de transformation et de leurs références technico-économiques (financements des modules de transformation adaptés, choix des modes de commercialisation), le point sera fait sur les enjeux d'une démarche d'atelier de transformation collectif.
Ces journées permettront d'échanger sur les modes d'organisations à mettre en place, la réglementation, les partenaires possibles, les solutions techniques et réglementaires, la structuration de l'offre et la demande. Quatre jours, quatre départements
- dans les Landes, le mardi 28 juin à Mugron, à la CUMA Tradition Chalossaise, autour de la transformation et la commercialisation des canards gras,
- dans le Gers, le mercredi 29 juin à Saint-Michel (près de Mirande), à la CUMA la Bourgade, autour de la transformation et la commercialisation des canards gras,
- dans les Hautes-Pyrénées, le jeudi 30 juin à Gardères, à la Ferme de l'Enclave, autour de la transformation et la commercialisation de porcs,
- dans les Pyrénées-Atlantiques, le vendredi 1er juillet à Musculdy, à la coopérative Azkorria, autour de la fabrication et la commercialisation de fromages de brebis.
Déroulé des journées
De 14 h 00 à 17 h 00 : mot d'accueil et présentation de la structure (genèse du projet ; avantages ; inconvénients ; si c'était à refaire ; données technico-économiques).
Présentation de la démarche d'un projet :
- les questions à se poser ; appréhender le marché ; quel accompagnement ; quelle organisation du travail ; avec quels outils,
- la chronologie d'un projet : clefs de la réussite ; financements,
- présentation d'un exemple d'accompagnement avec la structure ISOMIR.
Visite de l'atelier.
Echange avec exposants, les équipementiers, les intervenants.
Pot de clôture avec des produits locaux.
