Concours national de Blonde d'Aquitaine à Bergerac
Véritable vitrine de la race, le concours national se déroule ce week-end, à Bergerac. Julian Bracot, installé à Vielleségure, est déjà un habitué de ce rendez-vous.
C'est le grand jour pour les éleveurs de Blondes d'Aquitaine. À partir d'aujourd'hui, vendredi 23 septembre, et durant tout le week-end, ils se sont donné rendez-vous à Bergerac, en Dordogne, pour le concours national de la race. Pas moins de six cents animaux sont en compétition. Une douzaine de producteurs landais et plus d'une vingtaine des Pyrénées-Atlantiques ont fait le déplacement. Parmi eux, Julian Bracot de Vielleségure.
À tout juste 24 ans, Julian est déjà un habitué des concours nationaux. Depuis 2003, il n'a pas manqué une seule édition. « Tout a commencé au début des années 2000, se souvient-il. Jusque-là , mon père ne faisait pas les concours, même s'il s'y intéressait. De mon côté, j'ai débuté en donnant des coups de main à mon voisin, Thierry Ticoulet. J'y ai pris goût Dans un premier temps, on a commencé par adhérer à Bovin croissance. Ensuite, on a inscrit notre troupeau à l'Upra ».
Éleveurs sages et prudents, Julian et son père n'ont pas eu les yeux plus gros que le ventre. Ils débutent dans le cadre de petits comices locaux. D'emblée, le succès est au rendez-vous. Il faut dire que plusieurs décennies d'insémination artificielle ont permis de façonner un troupeau exceptionnel. Les choses s'enchaînent donc très vite. Une ascension rapide
En 2003, la génisse Solène rafle un premier prix de section, pour la première participation de la famille Bracot à un concours national. Elle ira encore plus loin. Deux fois consécutivement, en 2006 et 2007, elle est sélectionnée pour le concours général agricole de Paris et obtient un troisième prix. « Notre aventure a réellement démarré gràce à elle, avoue le jeune éleveur. C'est une vache qui est née sur l'exploitation. Elle a toujours été au-dessus des autres ». Deux ans plus tard, c'est au tour d'Alpine de s'accorder une petite virée dans la capitale, preuve que la relève est assurée.
« Mon père avait des animaux dotés de bonnes qualités bouchères, explique Julian. Actuellement, je cherche à conserver la viande, tout en gagnant un peu de taille et des bassins très éclatés. Enfin, je tàche aussi de garder les qualités laitières, car une vache doit élever correctement son veau. C'est la priorité ». Pour cela, il travaille toujours à partir d'inséminations artificielles. Cependant, un taureau permet de gérer plus facilement la reproduction, car le troupeau compte désormais plus de soixante mères. Aujourd'hui, la famille Bracot continue de fréquenter assidûment les manifestations d'élevages. Par passion, avant tout, mais aussi pour promouvoir la race Blonde d'Aquitaine. Entre les concours et les présentations d'animaux, Julian et son père participent, chaque année, à une dizaine d'opérations de promotion de la race.
Pour ce concours national 2011, le jeune éleveur a amené dans ses valises sept de ses pensionnaires. Parmi eux, Savoie, une vache de neuf ans. Flanquée de sa jeune génisse, Gouyate, elle va concourir dans la section des vaches suitées de plus de cinq ans. Elle participera également au prix de championnat femelle. Ce titre récompense le meilleur lot d'animaux, composé d'une vache et d'au moins trois de ses descendants.
Justement, Savoie dispose de deux autres filles en concours. Élizée est inscrite dans la section des génisses de 2 à 3 ans et Capucine dans celle des vaches non suitées de 4 à 5 ans. « Dernièrement, Savoie a gagné le prix de famille au concours départemental de Morlaà s. Ce serait une belle reconnaissance de notre travail si on parvenait à bien figurer au niveau national », commente son propriétaire. Le concours le plus relevé
Le taureau, Écho, en découdra avec ses congénères dans la catégorie des màles de 2 à 3 ans. « En fonction de son résultat, nous le présenterons peut-être lors de la présélection pour le concours général agricole », confie Julian Bracot. Pour finir, Estelle va concourir dans la section des génisses de 1 à 2 ans tandis que Fissa, une jeune femelle, assurera une présentation pour l'entreprise de sélection Midatest.
S'il affiche un réel enthousiasme, Julian n'en demeure pas moins prudent. Il a parfaitement conscience des aléas d'un tel concours. « Ce serait déjà très bien de se placer. Chaque section regroupe plusieurs dizaines d'animaux et le niveau est vraiment très élevé. Il arrive fréquemment que nous ne soyons pas d'accord avec mon père à propos de nos propres animaux, alors vous imaginez lorsqu'il s'agit de juger un concours ».
Fabien Brèthes
À tout juste 24 ans, Julian est déjà un habitué des concours nationaux. Depuis 2003, il n'a pas manqué une seule édition. « Tout a commencé au début des années 2000, se souvient-il. Jusque-là , mon père ne faisait pas les concours, même s'il s'y intéressait. De mon côté, j'ai débuté en donnant des coups de main à mon voisin, Thierry Ticoulet. J'y ai pris goût Dans un premier temps, on a commencé par adhérer à Bovin croissance. Ensuite, on a inscrit notre troupeau à l'Upra ».
Éleveurs sages et prudents, Julian et son père n'ont pas eu les yeux plus gros que le ventre. Ils débutent dans le cadre de petits comices locaux. D'emblée, le succès est au rendez-vous. Il faut dire que plusieurs décennies d'insémination artificielle ont permis de façonner un troupeau exceptionnel. Les choses s'enchaînent donc très vite. Une ascension rapide
En 2003, la génisse Solène rafle un premier prix de section, pour la première participation de la famille Bracot à un concours national. Elle ira encore plus loin. Deux fois consécutivement, en 2006 et 2007, elle est sélectionnée pour le concours général agricole de Paris et obtient un troisième prix. « Notre aventure a réellement démarré gràce à elle, avoue le jeune éleveur. C'est une vache qui est née sur l'exploitation. Elle a toujours été au-dessus des autres ». Deux ans plus tard, c'est au tour d'Alpine de s'accorder une petite virée dans la capitale, preuve que la relève est assurée.
« Mon père avait des animaux dotés de bonnes qualités bouchères, explique Julian. Actuellement, je cherche à conserver la viande, tout en gagnant un peu de taille et des bassins très éclatés. Enfin, je tàche aussi de garder les qualités laitières, car une vache doit élever correctement son veau. C'est la priorité ». Pour cela, il travaille toujours à partir d'inséminations artificielles. Cependant, un taureau permet de gérer plus facilement la reproduction, car le troupeau compte désormais plus de soixante mères. Aujourd'hui, la famille Bracot continue de fréquenter assidûment les manifestations d'élevages. Par passion, avant tout, mais aussi pour promouvoir la race Blonde d'Aquitaine. Entre les concours et les présentations d'animaux, Julian et son père participent, chaque année, à une dizaine d'opérations de promotion de la race.
Pour ce concours national 2011, le jeune éleveur a amené dans ses valises sept de ses pensionnaires. Parmi eux, Savoie, une vache de neuf ans. Flanquée de sa jeune génisse, Gouyate, elle va concourir dans la section des vaches suitées de plus de cinq ans. Elle participera également au prix de championnat femelle. Ce titre récompense le meilleur lot d'animaux, composé d'une vache et d'au moins trois de ses descendants.
Justement, Savoie dispose de deux autres filles en concours. Élizée est inscrite dans la section des génisses de 2 à 3 ans et Capucine dans celle des vaches non suitées de 4 à 5 ans. « Dernièrement, Savoie a gagné le prix de famille au concours départemental de Morlaà s. Ce serait une belle reconnaissance de notre travail si on parvenait à bien figurer au niveau national », commente son propriétaire. Le concours le plus relevé
Le taureau, Écho, en découdra avec ses congénères dans la catégorie des màles de 2 à 3 ans. « En fonction de son résultat, nous le présenterons peut-être lors de la présélection pour le concours général agricole », confie Julian Bracot. Pour finir, Estelle va concourir dans la section des génisses de 1 à 2 ans tandis que Fissa, une jeune femelle, assurera une présentation pour l'entreprise de sélection Midatest.
S'il affiche un réel enthousiasme, Julian n'en demeure pas moins prudent. Il a parfaitement conscience des aléas d'un tel concours. « Ce serait déjà très bien de se placer. Chaque section regroupe plusieurs dizaines d'animaux et le niveau est vraiment très élevé. Il arrive fréquemment que nous ne soyons pas d'accord avec mon père à propos de nos propres animaux, alors vous imaginez lorsqu'il s'agit de juger un concours ».
Fabien Brèthes