Borloo reçoit le monde agricole
Décret des «Â 44 tonnes », irrigation, bien-être animal, énergie, foncier figuraient au programme de la rencontre.
Une délégation de responsables professionnels conduite par Jean-Michel Lémétayer, président de la FNSEA, accompagné de Guy Vasseur, président de l'APCA, de Jean-Michel Schaeffer, président des JA et de Pascal Ferey, a été reçue par Jean-Louis Borloo, le 19 octobre. Au menu des discussions, un tour d'horizon des dossiers environnementaux, à commencer par le décret des « 44 tonnes » annoncé par le Président de la République en avril 2010 qui n'est pas encore publié.
« Vision étriquée »
Autre sujet d'inquiétude des professionnels, le décret sur les installations classées promis par la loi de modernisation agricole. À ce stade, aucun projet de décret n'a été rédigé, le ministère de l'Écologie se montrant très restrictif sur la notion de modernisation. Il défend une approche portant sur des investissements visant le bien-être animal et l'amélioration de l'environnement, sans réelle vision économique.
C'est aussi la même vision étriquée qui prévaut sur la politique de l'eau et le stockage. Le ministère de l'Écologie défend une gestion régie par des contraintes administratives rigides, estiment les OPA.
Les professionnels ont également mis l'accent sur le manque de visibilité concernant les tarifs appliqués aux projets photovoltaiques, le ministère de l'Écologie ayant modifié à deux reprises en 2010 (janvier et septembre) les conditions d'achat de l'électricité. Alors que le niveau des tarifs appliqués pour le photovoltaique au sol constitue un encouragement à consommer du foncier agricole.
Quant à la méthanisation, elle ne se développe pas en France, contrairement à l'Allemagne, car les tarifs de rachat du biogaz ne permettent pas aux projets d'être économiquement rentables.
« Vision étriquée »
Autre sujet d'inquiétude des professionnels, le décret sur les installations classées promis par la loi de modernisation agricole. À ce stade, aucun projet de décret n'a été rédigé, le ministère de l'Écologie se montrant très restrictif sur la notion de modernisation. Il défend une approche portant sur des investissements visant le bien-être animal et l'amélioration de l'environnement, sans réelle vision économique.
C'est aussi la même vision étriquée qui prévaut sur la politique de l'eau et le stockage. Le ministère de l'Écologie défend une gestion régie par des contraintes administratives rigides, estiment les OPA.
Les professionnels ont également mis l'accent sur le manque de visibilité concernant les tarifs appliqués aux projets photovoltaiques, le ministère de l'Écologie ayant modifié à deux reprises en 2010 (janvier et septembre) les conditions d'achat de l'électricité. Alors que le niveau des tarifs appliqués pour le photovoltaique au sol constitue un encouragement à consommer du foncier agricole.
Quant à la méthanisation, elle ne se développe pas en France, contrairement à l'Allemagne, car les tarifs de rachat du biogaz ne permettent pas aux projets d'être économiquement rentables.