Assurer la qualité de coupe
Pour un bon tassage au silo et une bonne conservation, il est nécessaire de veiller à la qualité de coupe de l'herbe à plusieurs niveaux.
La qualité de coupe commence dès la préparation du chantier. Il faut que les brins d'herbe soient perpendiculaires à l'andain, afin qu'ils conservent leur position jusqu'au rotor hacheur. Les andaineurs simples, les modèles doubles à dépose centrale ou les tapis andaineurs sur les faucheuses procurent le meilleur positionnement des brins. Qui plus est, l'andaineur à deux rotors à dépose centrale permet de régler au plus juste la largeur de l'andain, afin d'occuper le pick-up de l'autochargeuse sur toute sa largeur, synonyme de meilleure qualité de coupe.
Si la grande majorité des constructeurs de remorques autochargeuses dispose de rotors, dont la largeur est proche de celle du pick-up, d'autres proposent des systèmes de peigne pour recentrer le fourrage ou un rouleau qui l'étale, de façon à obtenir une couche homogène sur toute la largeur du rotor et gagner en besoin de puissance. De plus en plus gros et lourds, les rotors nécessitent plus de puissance pour amorcer la rotation, mais l'inertie engendrée gomme les variations de régime et maintient la qualité de coupe constante. Autre critère, plus le nombre de rangées de dents est élevé, plus le volume de fourrage à couper devant chaque dent est faible, et plus la coupe est qualitative.
Concernant la coupe proprement dite, on distingue deux stratégies, l'une avec des couteaux longs et enveloppant quasiment le fourrage, l'autre avec des couteaux presque positionnés perpendiculairement au flux d'herbe.
Les premiers offrent une grande longueur de coupe et agissent comme des ciseaux. Les seconds travaillent de façon plus agressive à la manière d'une hache, ce qui demande plus de puissance, mais offre deux côtés réversibles. En contact avec une pierre, le premier sera moins marqué, mais montrera plus d'impacts que le second. Un bon affûtage s'impose Pour éviter qu'ils cassent, de nombreux couteaux sont montés sur sécurité à ressort. Préférez les ressorts travaillant par flexion. Ceux travaillant par étirement tendent à s'encrasser et à perdre de leur efficacité.
Schuitemaker se distingue avec des couteaux montés sur trois éléments retenus par des vérins à pression ajustable depuis la cabine. Quand il voit les trois jeux de couteaux pianoter depuis la cabine, en présence de cailloux, l'opérateur réduit la pression pour moins abîmer les couteaux. Mais avoir un couteau bien aiguisé reste la condition primordiale. Pà¶ttinger se distingue avec son affûtage automatique embarqué Autocut, qui permet en quatre minutes d'entretenir le fil des couteaux. L'Autrichien justifie le surcoût de 7.000 euros par une économie de carburant de 5 l/h et par un gain de temps avec des affûtages à l'atelier plus espacés. Certains constructeurs proposent un tiroir pivotant à 90° pour accéder facilement aux couteaux. La construction particulière des Schuitemaker offre un accès naturellement aisé par l'avant. Claas surélève l'avant de l'autochargeuse, en pliant la flèche, et propose un système d'éjection rapide des couteaux, mécanique ou hydraulique. Il reste que l'affûtage à l'atelier des couteaux demeure inévitable. Il existe deux types d'affûteuse : la version standard, autour de 1.500 euros, et celle travaillant à l'eau (à partir de 5.000 euros), le flux d'eau limitant l'échauffement du couteau et donc maintenant la qualité de trempage de l'acier. De plus, ce type d'affûteuse est proposé avec un guide qui conserve le profil du couteau. En changeant le profil, on peut travailler d'autres couteaux (presse, etc.). L. Vimond
Concernant la coupe proprement dite, on distingue deux stratégies, l'une avec des couteaux longs et enveloppant quasiment le fourrage, l'autre avec des couteaux presque positionnés perpendiculairement au flux d'herbe.
Les premiers offrent une grande longueur de coupe et agissent comme des ciseaux. Les seconds travaillent de façon plus agressive à la manière d'une hache, ce qui demande plus de puissance, mais offre deux côtés réversibles. En contact avec une pierre, le premier sera moins marqué, mais montrera plus d'impacts que le second. Un bon affûtage s'impose Pour éviter qu'ils cassent, de nombreux couteaux sont montés sur sécurité à ressort. Préférez les ressorts travaillant par flexion. Ceux travaillant par étirement tendent à s'encrasser et à perdre de leur efficacité.
Schuitemaker se distingue avec des couteaux montés sur trois éléments retenus par des vérins à pression ajustable depuis la cabine. Quand il voit les trois jeux de couteaux pianoter depuis la cabine, en présence de cailloux, l'opérateur réduit la pression pour moins abîmer les couteaux. Mais avoir un couteau bien aiguisé reste la condition primordiale. Pà¶ttinger se distingue avec son affûtage automatique embarqué Autocut, qui permet en quatre minutes d'entretenir le fil des couteaux. L'Autrichien justifie le surcoût de 7.000 euros par une économie de carburant de 5 l/h et par un gain de temps avec des affûtages à l'atelier plus espacés. Certains constructeurs proposent un tiroir pivotant à 90° pour accéder facilement aux couteaux. La construction particulière des Schuitemaker offre un accès naturellement aisé par l'avant. Claas surélève l'avant de l'autochargeuse, en pliant la flèche, et propose un système d'éjection rapide des couteaux, mécanique ou hydraulique. Il reste que l'affûtage à l'atelier des couteaux demeure inévitable. Il existe deux types d'affûteuse : la version standard, autour de 1.500 euros, et celle travaillant à l'eau (à partir de 5.000 euros), le flux d'eau limitant l'échauffement du couteau et donc maintenant la qualité de trempage de l'acier. De plus, ce type d'affûteuse est proposé avec un guide qui conserve le profil du couteau. En changeant le profil, on peut travailler d'autres couteaux (presse, etc.). L. Vimond