Ardia : une force économique régionale
Lors de son assemblée générale, l'Ardia a pu, une nouvelle fois, prouver la relative solidité de la filière en Aquitaine.
Si les industries agroalimentaires (IAA) connaissent des difficultés au niveau national, avec de grosses pressions sur les matières premières et des difficultés à répercuter ces hausses de prix sur les ventes, elles se montrent plus résistantes en Aquitaine. Ainsi, leur chiffre d'affaires a augmenté de 3 % en 2013 et les emplois dits permanents ont également progressé de 1,3 %.
Une filière régionale puissante
Tel est le bilan dressé la semaine dernière, par l'Association régionale pour le développement des industries alimentaires d'Aquitaine (Ardia) lors de son assemblée générale présidée, pour la dernière fois, par Thierry Blandinières arrivé au terme de son mandat de trois ans et qui va, désormais, se concentrer sur ses fonctions de directeur général du groupe coopératif In Vivo.
Cette force régionale vient, en premier lieu, de la diversité du tissu économique de la filière agroalimentaire. Parallèlement à un réseau dynamique et dense de très petites entreprises (TPE) et de PME, l'Aquitaine compte également plusieurs entreprises de taille intermédiaire (ETI) et la présence de grands groupes industriels.
Ce maillage artisanal et industriel permet à la région de fournir une grande diversité de produits, mettant bien en valeur la forte identité gastronomique de ses produits et de ses territoires. Tout cela est bénéfique à l'export, où les IAA d'Aquitaine dégagent un solde positif de 2 milliards d'euros, soit le quart de l'excédent commercial de l'agroalimentaire français. Agathe Couvreur, déléguée générale, est revenue sur le panel d'actions de l'association, dont la mission de base reste la représentation des IAA dans les instances régionales, notamment en servant de relais aux appels à manifestation d'intérêt (AMI) tels qu'« Innovez en agroalimentaire » ou « Usine du Futur ».
Mais l'Ardia doit aussi faciliter l'accès au marché pour ses adhérents. Pour cela, elle a créé le “Club commerce & distributionâ€. Aux travers de manifestations telles que les petits-déjeuners débats ou les salons, ce groupe d'adhérents peut promouvoir ses produits et tisser des liens en direct avec la grande distribution. Ainsi, la bannière Sud Ouest France, lancée conjointement avec la région Midi-Pyrénées — ou encore le concept des maisons du Sud-Ouest implantées dans les différentes provinces en Chine favorisent aussi le développement de circuits de commercialisation en France et à l'export. Des activités multiples
Enfin, l'Ardia guide les entreprises adhérentes dans leur développement, à travers sa cellule de veille Agroveille. Elle les accompagne également vers une meilleure maîtrise de l'énergie, vers le développement durable, etc. Sans oublier le volet formation et les liens entretenus avec l'Institut de formation régional des industries alimentaires d'Aquitaine (Ifria).
Cet ensemble d'activités devra être poursuivi par le nouveau président de l'Association régionale pour le développement des industries alimentaires d'Aquitaine, Laurent Dullau, directeur général de Sturgeon. Cette société a été la pionnière de l'élevage d'esturgeon en France. Aujourd'hui, elle est le premier producteur hexagonal et troisième mondial de caviar. Laurent Dullau se donne trois grands axes de travail : « Mon cheval de bataille, c'est la valeur ajoutée. Ensuite, je tiens à apporter une touche personnelle au niveau de l'export, où nous devons apprendre à chasser en meutes, à mieux coopérer pour être plus efficaces ». Sylvain Desgroppes
Tel est le bilan dressé la semaine dernière, par l'Association régionale pour le développement des industries alimentaires d'Aquitaine (Ardia) lors de son assemblée générale présidée, pour la dernière fois, par Thierry Blandinières arrivé au terme de son mandat de trois ans et qui va, désormais, se concentrer sur ses fonctions de directeur général du groupe coopératif In Vivo.
Cette force régionale vient, en premier lieu, de la diversité du tissu économique de la filière agroalimentaire. Parallèlement à un réseau dynamique et dense de très petites entreprises (TPE) et de PME, l'Aquitaine compte également plusieurs entreprises de taille intermédiaire (ETI) et la présence de grands groupes industriels.
Ce maillage artisanal et industriel permet à la région de fournir une grande diversité de produits, mettant bien en valeur la forte identité gastronomique de ses produits et de ses territoires. Tout cela est bénéfique à l'export, où les IAA d'Aquitaine dégagent un solde positif de 2 milliards d'euros, soit le quart de l'excédent commercial de l'agroalimentaire français. Agathe Couvreur, déléguée générale, est revenue sur le panel d'actions de l'association, dont la mission de base reste la représentation des IAA dans les instances régionales, notamment en servant de relais aux appels à manifestation d'intérêt (AMI) tels qu'« Innovez en agroalimentaire » ou « Usine du Futur ».
Mais l'Ardia doit aussi faciliter l'accès au marché pour ses adhérents. Pour cela, elle a créé le “Club commerce & distributionâ€. Aux travers de manifestations telles que les petits-déjeuners débats ou les salons, ce groupe d'adhérents peut promouvoir ses produits et tisser des liens en direct avec la grande distribution. Ainsi, la bannière Sud Ouest France, lancée conjointement avec la région Midi-Pyrénées — ou encore le concept des maisons du Sud-Ouest implantées dans les différentes provinces en Chine favorisent aussi le développement de circuits de commercialisation en France et à l'export. Des activités multiples
Enfin, l'Ardia guide les entreprises adhérentes dans leur développement, à travers sa cellule de veille Agroveille. Elle les accompagne également vers une meilleure maîtrise de l'énergie, vers le développement durable, etc. Sans oublier le volet formation et les liens entretenus avec l'Institut de formation régional des industries alimentaires d'Aquitaine (Ifria).
Cet ensemble d'activités devra être poursuivi par le nouveau président de l'Association régionale pour le développement des industries alimentaires d'Aquitaine, Laurent Dullau, directeur général de Sturgeon. Cette société a été la pionnière de l'élevage d'esturgeon en France. Aujourd'hui, elle est le premier producteur hexagonal et troisième mondial de caviar. Laurent Dullau se donne trois grands axes de travail : « Mon cheval de bataille, c'est la valeur ajoutée. Ensuite, je tiens à apporter une touche personnelle au niveau de l'export, où nous devons apprendre à chasser en meutes, à mieux coopérer pour être plus efficaces ». Sylvain Desgroppes