Aller au contenu principal

Année en demi-teinte pour Groupama Centre-Atlantique

Pour Groupama Centre Atlantique, 2011, c'est à  la fois une très bonne et une moins bonne année» résume Pierre Cordier, le nouveau directeur du groupe d'assurances régionales. «C'est une bonne année sur le plan du développement, dans un contexte plutôt morose» ajoute-t-il lors de l'assemblée générale qui s'est tenue à  Royan le 22 mars dernier.

file-Selon Pierre Cordier, « les années précédentes ont été des années de restructuration. Mais les grands changements sont digérés, nous sommes maintenant en état de marche » © Le Sillon
Selon Pierre Cordier, « les années précédentes ont été des années de restructuration. Mais les grands changements sont digérés, nous sommes maintenant en état de marche » © Le Sillon
Une «année en demi-teinte» où le chiffre d'affaires cumulé représente 679millions d'euros (-1,6%) dont 497,4 en assurance IARD (incendie, accidents, risques divers) et 182,2millions d'euros (+18,3%) en assurance-vie. «Cette diminution s'explique par une baisse du chiffre d'affaires Vie dans un contexte de crise financière et économique généralisée, malgré une progression constante du chiffre d'affaires IARD». En 2011, il a effectivement progressé de 6,3%, dû à  la revalorisation des risques atmosphériques et surtout à  un développement commercial en progrès sur tous les métiers. Ainsi, on assure auprès de Groupama pour l'auto (155,2 millions d'euros, +4,87%), un tiers des assurances du groupe Centre Atlantique, pour l'assurance des personnes (138,8 millions d'euros, +0,75%), aussi un tiers des assurances, pour les dommages (147,3 millions d'euros, +0,8%) là  où les autres font dans le négatif. Le risque tempête a été revu suite à  Xynthia et Joachim. Développement sur tous les métiers Selon Pierre Cordier, une croissance de 5,6% est constatée dans la prévoyance, la santé et Vie. «Avec un climat de sinistralité plutôt défavorable, nous sortons un bon ratio de sinistres à  primes de 76%. Techniquement, c'est une bonne année. Mais notre résultat social est dégradé, négatif, du fait de la crise financière, à  cause en partie du portefeuille de Groupama Centre Atlantique détenu dans Groupama Holding.» Si la solvabilité de Groupama Centre Atlantique n'est pas en défaut, Pierre Cordier retient que «c'est la première année du chemin du développement et de la conquête. Nous prenons des parts de marchés.» Même en assurances agricoles, collectives et en artisans commerçants, par des produits nouveaux, le groupe d'assurance a consolidé son réseau, ses outils d'aide à  la vente. «De plus, nous avons amélioré la synergie de nos réseaux, le suivi des contacts, les délais de traitement, etc.» Il prend comme exemple l'excellente performance dans le domaine de la santé, pourtant dans un «contexte adversaire». La réactivité au coeur de la relation client Il est clair: c'est davantage l'amélioration de l'offre qui a induit la réforme interne. «Sur le marché des particuliers, on a aussi atteint 60.000 clients dans la banque en direct.» La guerre des tarifs entre assurance fait rage. Pierre Cordier met en avant la qualité de la relation client, une approche fondée sur la réactivité, «une proximité qui ne passe pas seulement par la présence dans les villages, mais par le canal que choisit notre client-adhérent.» L'accent sera mis là -dessus cette année, notamment via la démarche Apogée, pour améliorer l'efficacité et la qualité des prestations. Pour l'avenir, Groupama Centre Atlantique souhaiterait mieux pénétrer les grandes exploitations, développer la prévoyance, accueillir plus de femmes et de jeunes dans les caisses locales. Fermeture ou création d'agences ne sont pas prévues pour l'heure, mais «il faut avoir des flux. C'est pourquoi, la cartographie de nos agences pourrait changer à  l'avenir pour répondre à  la mobilité de notre sociétariat. Les ouvertures doivent se faire dans des standards de rentabilité de la production. Et exclusivement.» L'épisode de froid du début de l'année a généré plus de 2000 déclarations de particuliers dans le nord de la zone de Groupama Centre Atlantique. Quant au nombre d'assurance récolte, le niveau du portefeuille n'a pas changé pour 2012, mais les masses assurables changent car elles sont liées aux cours des marchés. «Le produit “climat” est quasiment une signature de Groupama qui fait le marché, et il est utile comme élément de lissage des comptes de résultats» conclut Pierre Cordier. Viticulteurs et arboriculteurs semblent moins réceptifs à  ces assurances récoltes. Bernard Aumailley Groupama Centre Atlantique couvre onze départements: Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Dordogne, Gironde, Haute-Vienne, Indre, Landes, Lot-et-Garonne, Vendée et Vienne.
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Le Sillon

Les plus lus

L'Agenda de votre semaine

Réunion d'informations, sortie culturelle, conférence débat, portes ouvertes : retrouvez tous les événements  organisés…

Quand la solidarité contre le cancer se pare de rose

Octobre Rose, la grande campagne nationale de sensibilisation au cancer du sein, mobilise hôpitaux, associations,…

Aux Méca-Culturales, le tissu agricole tourné vers l’avenir

Mercredi et jeudi à Saint-Agnet, le salon a offert une vitrine exceptionnelle de l’innovation.

Le ban des vendanges est ouvert en Madiran et Pacherenc

Suite à l’autorisation administrative des trois préfets de l’appellation, la traditionnelle cérémonie du ban des vendanges s’…

Daniel Peyraube président de Maïsadour et Jean-Michel Schaeffer, président de l'itami signent un accord de partenariat entre les deux structures
Bien-être animal et biosécurité: l’Itavi et Maïsadour signent un partenariat

L’institut technique et le groupe coopératif s’engagent sur un programme de formation des techniciens et éleveurs  en…

file-La valeur de l’indice, fixé par arrêté préfectoral avant chaque début du mois d’octobre, permet d’actualiser les loyers entre le 1er octobre et le 30 septembre.
Fermages 2025 : augmentation de l’indice de 0,42 %

L’arrêté préfectoral du 28 août dernier a repris l’indice des fermages publié par arrêté ministériel. L’indice passe de 122,55…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 98€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site du Sillon
Consultez le journal Le Sillon au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters du journal du Sillon